En l'espace de quelques jours seulement, j'aurai donc vu deux films avec Omar Sy et Laurent Laffite. Je vous présente aujourd'hui vendredi De l'autre côté du périph, comédie policière sans grande imagination, mais plutôt sympa quand même. Les deux gais lurons nous ressortent la traditionnelle opposition Paris / banlieue. Omar est Ousmane Diakhaté, membre de la brigade financière élevé à Bobigny. Laurent, lui, est François Monge, parisien pur sucre et carriériste forcené au sein de la section criminelle. Le premier s'impose rapidement au second après la découverte du corps de la femme d'un grand patron à deux pas d'un tripot. La magie de la tchatche...
J'étais parti voir De l'autre côté du périph pour me marrer. Mission accomplie. Même si la bande annonce dévoile beaucoup trop de choses, le film est assez rigolo. C'est surtout l'abattage d'Omar Sy qui fait merveille, ce qui ne devrait guère surprendre la foule de ses admirateurs. Laurent Laffite est loin d'être mauvais, sociétaire de la Comédie française tout de même, mais sa prestation vaut surtout pour l'opposition qu'elle offre à son petit camarade. Pour dire les choses comme elles sont, le scénario n'a au fond pas une grande importance: devant le bagou des deux protagonistes, porté par des dialogues assez savoureux, l'intrigue passe assez vite au second plan. Même constat d'ailleurs pour le reste d'une distribution où les seconds rôles n'émergent guère. Le long-métrage dure à peine plus d'une heure et demie et ça passe vite, sans rebondissement inattendu.
J'aurais sans doute aimé que ça aille un peu plus loin. L'esquisse tardive d'un Omar père célibataire était porteuse d'autres promesses. La désinvolture langagière d'un Laurent Laffite, tout à fait à l'opposé de ce qu'il prétend incarner lors des premières scènes du film, également. Tous ces éléments de nature à apporter un peu de densité au scénario sont vite abandonnés au profit du ping-pong de vannes qui réunit les deux protagonistes. Tant pis pour le plaisir ! De l'autre côté du périph reste un buddy movie classique, tels que les Américains en pondaient régulièrement dans les années 80. J'imagine qu'on aura l'occasion de revoir les deux acteurs réunis dans d'autres films et pourquoi pas une suite ? Sans l'ouvrir en grand, la conclusion du long-métrage ne ferme pas la porte à cette perspective. Tout dépend du succès rencontré, je suppose. On verra plus tard (ou pas). En tout état de cause, restera donc le plaisir d'une séance anti-prise de tête en bonne compagnie, ce qui n'est jamais désagréable en soi.
De l'autre côté du périph
Film français de David Charhon (2012)
J'étais parti voir De l'autre côté du périph pour me marrer. Mission accomplie. Même si la bande annonce dévoile beaucoup trop de choses, le film est assez rigolo. C'est surtout l'abattage d'Omar Sy qui fait merveille, ce qui ne devrait guère surprendre la foule de ses admirateurs. Laurent Laffite est loin d'être mauvais, sociétaire de la Comédie française tout de même, mais sa prestation vaut surtout pour l'opposition qu'elle offre à son petit camarade. Pour dire les choses comme elles sont, le scénario n'a au fond pas une grande importance: devant le bagou des deux protagonistes, porté par des dialogues assez savoureux, l'intrigue passe assez vite au second plan. Même constat d'ailleurs pour le reste d'une distribution où les seconds rôles n'émergent guère. Le long-métrage dure à peine plus d'une heure et demie et ça passe vite, sans rebondissement inattendu.
J'aurais sans doute aimé que ça aille un peu plus loin. L'esquisse tardive d'un Omar père célibataire était porteuse d'autres promesses. La désinvolture langagière d'un Laurent Laffite, tout à fait à l'opposé de ce qu'il prétend incarner lors des premières scènes du film, également. Tous ces éléments de nature à apporter un peu de densité au scénario sont vite abandonnés au profit du ping-pong de vannes qui réunit les deux protagonistes. Tant pis pour le plaisir ! De l'autre côté du périph reste un buddy movie classique, tels que les Américains en pondaient régulièrement dans les années 80. J'imagine qu'on aura l'occasion de revoir les deux acteurs réunis dans d'autres films et pourquoi pas une suite ? Sans l'ouvrir en grand, la conclusion du long-métrage ne ferme pas la porte à cette perspective. Tout dépend du succès rencontré, je suppose. On verra plus tard (ou pas). En tout état de cause, restera donc le plaisir d'une séance anti-prise de tête en bonne compagnie, ce qui n'est jamais désagréable en soi.
De l'autre côté du périph
Film français de David Charhon (2012)
Course-poursuite automobile et pas de danse: la référence incontournable reste évidemment Intouchables, objectivement plus drôle que ce petit film sans prétention. Côté police, le long-métrage du jour cite à plusieurs reprises Le professionnel, classique du cinéma français avec Jean-Paul Belmondo, et Le flic de Beverly Hills, standard avec Eddie Murphy. Le titre de ma chronique peut être trompeur: la ressemblance est plutôt à chercher du côté du second.
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Et parce deux avis valent mieux qu'un...
Vous lirez Pascale et "Sur la route du cinéma", une fois encore.
Et parce que mieux vaut tard que jamais...
Mardi 22 janvier, 20h55. Je viens d'apprendre que le tournage du film avait commencé le jour même de la sortie d'Intouchables. J'imagine que ça rend ma comparaison un peu bancale. Autant le reconnaître sans sourciller et, du coup, vous laisser en juger seuls. Ou pas.
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Et parce deux avis valent mieux qu'un...
Vous lirez Pascale et "Sur la route du cinéma", une fois encore.
Et parce que mieux vaut tard que jamais...
Mardi 22 janvier, 20h55. Je viens d'apprendre que le tournage du film avait commencé le jour même de la sortie d'Intouchables. J'imagine que ça rend ma comparaison un peu bancale. Autant le reconnaître sans sourciller et, du coup, vous laisser en juger seuls. Ou pas.
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