J'espère ne pas avoir déjà fait fuir ceux qui n'aiment pas Francis Cabrel. Si je reprends aujourd'hui le titre d'une chanson du troubadour moustachu, c'est pour parler de Marie… Gillain. La jeune comédienne belge m'a donné envie de voir Mon père, ce héros. En 1991, elle y faisait ses débuts, aux côtés de Gérard Depardieu. Elle avait 16 ans, soit à peine un et demi de plus que Véronique, son personnage. Mignonette, l'adolescente était crédible face à son monstre sacré de partenaire. Le long-métrage, lui, est sympathique, sans plus.
Mon père, ce héros, c’est l'histoire d'une gamine qui part en vacances avec son père, célibataire forcé après un divorce. André referait bien sa vie avec une autre femme, mais cette dernière semble le délaisser aussi. Il est donc à la fois un peu triste, nostalgique sans doute et papa-poule tendance "je t'étouffe, mais je t'aime". Sa petite Véro doit s'estimer heureuse d'être partie passer la fin de l'année sur l'île Maurice. Il n'est pas question qu'en plus, elle veuille fréquenter les garçons d'un peu trop près. Vous imaginez ce que ça peut donner quand elle le fait en dépit des consignes paternelles, s'inventant une vie avec un homme plus vieux qu'elle…
Ce marivaudage adolescent est donc sans grande substance. Les comédiens ne sont pas en cause. Gérard Depardieu ne force pas son talent, mais comme il en a beaucoup, il est bon quand même. Marie Gillain, elle, joue de manière très convaincante cette petite bonne femme, tour à tour mutine et ingénue. À l'image de Catherine Jacob, il y a même quelques seconds rôles sympa. L'ennui, c’est que tout ça ne va pas chercher bien loin: on a vite compris où cela veut mener et une fois le principe du scénario saisi, Mon père, ce héros paraît carburer à l'ordinaire. Pas au point de le présenter comme un navet, mais tout de même, soyons clair: il faut savoir se contenter de peu.
Film français de Gérard Lauzier (1991)
Il est fort possible, sinon certain, que je reparle bientôt de Marie Gillain. Je ne vois pas spontanément d'équivalent au petit film présenté aujourd'hui, mais je pense vraiment revenir prochainement sur la carrière de la comédienne. En attendant, si vous avez également envie d'apprécier Gérard Depardieu dans un film "light", je vous en conseille un passé récemment à la télé: La tête en friche. Une autre histoire intergénérationnelle, orientée dans l'autre sens.
Il est fort possible, sinon certain, que je reparle bientôt de Marie Gillain. Je ne vois pas spontanément d'équivalent au petit film présenté aujourd'hui, mais je pense vraiment revenir prochainement sur la carrière de la comédienne. En attendant, si vous avez également envie d'apprécier Gérard Depardieu dans un film "light", je vous en conseille un passé récemment à la télé: La tête en friche. Une autre histoire intergénérationnelle, orientée dans l'autre sens.
1 commentaire:
ah la la ce qu'il était beau à l'époque. Et quand il chante à la fin... je pleurerais presque.
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