Neuf ans d'attente. Il se sera écoulé neuf longues années depuis la fin de la trilogie Le seigneur des anneaux au cinéma. Je suis de ceux qui ont aimé ces trois films et j'attendais avec impatience la sortie programmée des aventures de Bilbon. À ceux qui l'ignorent encore, j'indique que tous ces longs-métrages adaptent la part la plus connue de l'oeuvre pléthorique du romancier britannique J.R.R. Tolkien. Dans Le Hobbit - Un voyage inattendu, on retrouve donc la Terre du Milieu pour une histoire qui précède celle déjà appréciée sur grand écran.
Pour les autres, ceux qui, donc, ont encore échappé au phénomène mondial, j'indique qu'il est question ici de Bilbon Sacquet, habitant tranquille du plus paisible et bucolique des endroits: la Comté. Un jour aussi ordinaire que les autres, ce Hobbit - c'est le nom de sa race - voit débarquer chez lui un vieux magicien, le dénommé Gandalf. Celui-ci lui propose de mener une aventure, ce dont Bilbon n'a absolument pas envie. Il congédie donc son invité et, plus tard dans la journée, voit douze nains frapper à sa porte. Le Hobbit - Un voyage inattendu justifie son titre. Malgré sa volonté de rester tranquille chez lui, le petit homme sera obligé de quitter son foyer. But de la manoeuvre: aider ses nouveaux amis à récupérer le leur, occupé depuis plusieurs générations par Smaug, un vilain dragon assoiffé d'or. Vous l'aurez compris: on navigue ici en heroic fantasy. Le style peut ne pas plaire, mais il est ici au sommet de ce qu'il peut offrir.
Pour les autres, ceux qui, donc, ont encore échappé au phénomène mondial, j'indique qu'il est question ici de Bilbon Sacquet, habitant tranquille du plus paisible et bucolique des endroits: la Comté. Un jour aussi ordinaire que les autres, ce Hobbit - c'est le nom de sa race - voit débarquer chez lui un vieux magicien, le dénommé Gandalf. Celui-ci lui propose de mener une aventure, ce dont Bilbon n'a absolument pas envie. Il congédie donc son invité et, plus tard dans la journée, voit douze nains frapper à sa porte. Le Hobbit - Un voyage inattendu justifie son titre. Malgré sa volonté de rester tranquille chez lui, le petit homme sera obligé de quitter son foyer. But de la manoeuvre: aider ses nouveaux amis à récupérer le leur, occupé depuis plusieurs générations par Smaug, un vilain dragon assoiffé d'or. Vous l'aurez compris: on navigue ici en heroic fantasy. Le style peut ne pas plaire, mais il est ici au sommet de ce qu'il peut offrir.
Cette intrigue aux nombreux rebondissements sera développée sur trois films. Les prochaines sorties sont prévues le 11 décembre prochain et le 18 juillet 2014. Je n'ai pas encore lu le livre unique qui a servi d'inspiration à Peter Jackson cette fois-ci: je ne peux donc pas vous dire à quel point le réalisateur a délayé son propos. Il semble en tout cas qu'il ait puisé dans d'autres romans de J.R.R. Tolkien pour enrichir son scénario, ce qui n'est pas forcément une mauvaise idée. Le Hobbit - Un voyage inattendu dure près de trois heures. Ce que je peux dire, c'est que je ne les ai pas vu passer ! Même si la mise en place semblera un peu longue aux néophytes, les aficionados des premiers jours se retrouveront en terrain familier, sensation vraiment agréable après avoir attendu aussi longtemps. Personnellement, j'ai presque déjà hâte d'être à la fin de cette année pour voir la suite.
Du côté de la distribution, ceux qui ont aimé la première trilogie auront sûrement plaisir à retrouver les mêmes acteurs dans la peau des mêmes personnages, les deux séries étant intelligemment liées par l'image. Bien sûr, l'intrigue de ce nouvel opus étant censée se dérouler soixante ans plus tôt, de nombreux héros apparaissent ou rajeunissent. Le premier est Bilbon lui-même: Martin Freeman, vu à la télé dans le costume du docteur Watson, n'est pas le moins charismatique. Le Hobbit - Un voyage inattendu est vraiment axé sur lui, ce qui pourrait étonner ceux qui ont pris l'habitude d'un grand souffle épique à enjeux multiples. Mais, quand on sait que le livre originel tient plutôt du conte pour enfants, on s'étonne moins d'avoir une histoire moins alambiquée que celle du Seigneur des anneaux. Personnellement, je n'en ai pas été frustré, trouvant dans l'épopée nouvelle mon comptant de scènes d'action et de grands moments.
Un mot sur la technique, pour conclure. Le Hobbit - Un voyage inattendu aurait été tourné avec une caméra tout à fait innovante, permettant qu'il soit simultanément filmé pour une exploitation en 2D et en 3D. J'ai vu la version en relief et, même si le port de lunettes pendant près de 180 minutes est un peu désagréable, l'effort consenti me paraît largement récompensé: pour une fois, l'effet est saisissant et renforce le plaisir pris devant un film "visiblement" fait pour ça. J'ai lu également que le long-métrage défilait au rythme de 48 images par seconde, le double de la cadence habituelle au cinéma. Là, très honnêtement, je n'ai pas vu de différence, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas un grand spécialiste de ces questions de format. Mon conseil sera simple: allez-y voir par vous-mêmes. Si vous aimez le grand spectacle, je vois mal comment vous pourriez être déçus.
Le Hobbit - Un voyage inattendu
Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2012)
Du côté de la distribution, ceux qui ont aimé la première trilogie auront sûrement plaisir à retrouver les mêmes acteurs dans la peau des mêmes personnages, les deux séries étant intelligemment liées par l'image. Bien sûr, l'intrigue de ce nouvel opus étant censée se dérouler soixante ans plus tôt, de nombreux héros apparaissent ou rajeunissent. Le premier est Bilbon lui-même: Martin Freeman, vu à la télé dans le costume du docteur Watson, n'est pas le moins charismatique. Le Hobbit - Un voyage inattendu est vraiment axé sur lui, ce qui pourrait étonner ceux qui ont pris l'habitude d'un grand souffle épique à enjeux multiples. Mais, quand on sait que le livre originel tient plutôt du conte pour enfants, on s'étonne moins d'avoir une histoire moins alambiquée que celle du Seigneur des anneaux. Personnellement, je n'en ai pas été frustré, trouvant dans l'épopée nouvelle mon comptant de scènes d'action et de grands moments.
Un mot sur la technique, pour conclure. Le Hobbit - Un voyage inattendu aurait été tourné avec une caméra tout à fait innovante, permettant qu'il soit simultanément filmé pour une exploitation en 2D et en 3D. J'ai vu la version en relief et, même si le port de lunettes pendant près de 180 minutes est un peu désagréable, l'effort consenti me paraît largement récompensé: pour une fois, l'effet est saisissant et renforce le plaisir pris devant un film "visiblement" fait pour ça. J'ai lu également que le long-métrage défilait au rythme de 48 images par seconde, le double de la cadence habituelle au cinéma. Là, très honnêtement, je n'ai pas vu de différence, mais c'est peut-être parce que je ne suis pas un grand spécialiste de ces questions de format. Mon conseil sera simple: allez-y voir par vous-mêmes. Si vous aimez le grand spectacle, je vois mal comment vous pourriez être déçus.
Le Hobbit - Un voyage inattendu
Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2012)
En attendant la suite, mon projet est de revoir la première trilogie dans son ensemble pour "raccrocher les wagons". Je vais aussi lire le livre, le suspense qui m'est imposé étant difficilement résistible. Je reviens à ce que je disais: le style heroic fantasy est ici à son meilleur. Tout honorables qu'ils paraissent, des films comme Eragon ou Stardust - Le mystère de l'étoile sont bien d'un calibre inférieur.
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Un autre avis ailleurs ?
Vous pouvez lire celui de Pascale ("Sur la route du cinéma").
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