Une chronique de Martin
Il entamera demain une série de quatre concerts parisiens au Palais des sports de Bercy, avant de partir en tournée provinciale estivale et de faire quelques dernières dates à l'Olympia début septembre.
Je suis allé l'écouter une fois, il y a plusieurs années, dans une salle assez petite, mais en formation spéciale big band. Je vivais alors dans la région de Rouen, courant des années 90. Après un report pour cause de maladie, il avait assuré le show et prouvé un humour échevelé pour évoquer l'histoire de ses chansons et l'actualité politique du moment. De Serge Gainsbourg et les difficultés d'écriture des paroles de Vieille Canaille au ministre Jacques Toubon et l'impossibilité de traduire Be bop a lula. C'est pourtant bel et bien autour du cinéma que j'ai appris à connaître et apprécier l'enfant rock de Belleville, Claude Moine alias Monsieur Eddy Mitchell. Aujourd'hui, j'en parle pour dire qu'il tirera sa révérence cette année, soucieux d'éviter la représentation de trop. Je dis chapeau, l'artiste ! Après ses derniers adieux aux grandes prairies, il risque de manquer.
Il est difficile d'en trouver des images, mais pas vraiment d'être nostalgique de La dernière séance, cette belle émission sur le cinéma qu'il animait jadis sur ce qui était encore FR3. Ici, j'ai souvent parlé du western comme de ma madeleine cinématographique. Je peux ajouter que, si les cow-boys en avaient bu, le rendez-vous télévisuel mensuel aurait été le thé qui va avec. Je me souviens encore parfaitement de son découpage à l'antenne: présentation et diffusion d'un premier film technicolor en VF, retour plateau et dessin animé, coupure pour les infos du soir, second film en noir et blanc et VO sous-titrée. Le tout tourné vers Hollywood, années 40, 50 et 60.
J'ai dû voir bon nombre d'ouvertures, grâce aussi au fait qu'au début, la diffusion avait lieu le mardi, veille de jour de repos pour l'écolier que j'étais. Le Tex Avery intermédiaire marquait alors pour moi l'ultime plaisir de ces réjouissances télévisuelles. Je me rappelle d'ailleurs avoir été déçu quand le cartoon a disparu. J'ai ensuite su que j'avais grandi quand, alors que mes parents allaient se coucher, j'ai été autorisé à regarder l'ensemble du programme. Faute d'être réellement cinéphile à l'époque, j'ignore le nombre précis des films que j'ai pu voir et mieux connaître de par l'intelligence du propos d'ensemble, soutenu par le producteur Serge Moati. Imaginé d'abord par Mitchell lui-même, sans retransmission, le principe aura été repris à 192 occasions devant les caméras, depuis le 19 janvier 1982 et jusqu'au 28 décembre 1998. Souvenirs. La lumière s'éteint déjà...
Je suis allé l'écouter une fois, il y a plusieurs années, dans une salle assez petite, mais en formation spéciale big band. Je vivais alors dans la région de Rouen, courant des années 90. Après un report pour cause de maladie, il avait assuré le show et prouvé un humour échevelé pour évoquer l'histoire de ses chansons et l'actualité politique du moment. De Serge Gainsbourg et les difficultés d'écriture des paroles de Vieille Canaille au ministre Jacques Toubon et l'impossibilité de traduire Be bop a lula. C'est pourtant bel et bien autour du cinéma que j'ai appris à connaître et apprécier l'enfant rock de Belleville, Claude Moine alias Monsieur Eddy Mitchell. Aujourd'hui, j'en parle pour dire qu'il tirera sa révérence cette année, soucieux d'éviter la représentation de trop. Je dis chapeau, l'artiste ! Après ses derniers adieux aux grandes prairies, il risque de manquer.
Il est difficile d'en trouver des images, mais pas vraiment d'être nostalgique de La dernière séance, cette belle émission sur le cinéma qu'il animait jadis sur ce qui était encore FR3. Ici, j'ai souvent parlé du western comme de ma madeleine cinématographique. Je peux ajouter que, si les cow-boys en avaient bu, le rendez-vous télévisuel mensuel aurait été le thé qui va avec. Je me souviens encore parfaitement de son découpage à l'antenne: présentation et diffusion d'un premier film technicolor en VF, retour plateau et dessin animé, coupure pour les infos du soir, second film en noir et blanc et VO sous-titrée. Le tout tourné vers Hollywood, années 40, 50 et 60.
J'ai dû voir bon nombre d'ouvertures, grâce aussi au fait qu'au début, la diffusion avait lieu le mardi, veille de jour de repos pour l'écolier que j'étais. Le Tex Avery intermédiaire marquait alors pour moi l'ultime plaisir de ces réjouissances télévisuelles. Je me rappelle d'ailleurs avoir été déçu quand le cartoon a disparu. J'ai ensuite su que j'avais grandi quand, alors que mes parents allaient se coucher, j'ai été autorisé à regarder l'ensemble du programme. Faute d'être réellement cinéphile à l'époque, j'ignore le nombre précis des films que j'ai pu voir et mieux connaître de par l'intelligence du propos d'ensemble, soutenu par le producteur Serge Moati. Imaginé d'abord par Mitchell lui-même, sans retransmission, le principe aura été repris à 192 occasions devant les caméras, depuis le 19 janvier 1982 et jusqu'au 28 décembre 1998. Souvenirs. La lumière s'éteint déjà...
1 commentaire:
Aaaaaaah, Eddy et "La Dernière Séance"... que de bons souvenirs d'enfance... Moi aussi je l'ai vu sur scène le Schmoll, à l'Olympia, il y a 6 ou 7 ans. C'était sympa.
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