Une chronique de Martin
C'est, je crois, encore d'un téléfilm que je vais vous parler aujourd'hui. Il me reste un petit doute dans la mesure où je ne suis pas parvenu à "tracer" le long-métrage en question: Les fugueurs. J'ai simplement noté qu'il était produit par HBO, mais il me semble que la chaîne américaine travaille pour le septième art, presque autant que pour la petite lucarne. Une chose est sûre: j'ai déjà vu chacune des deux têtes d'affiche de ce petit film sympa sur écran géant. J'apprécie d'ailleurs ce que je connais de Susan Sarandon et, cette année, j'ai aimé découvrir Stephen Dorff, qu'il m'a donc été plutôt agréable de retrouver ici, quelque douze ans plus tôt.
L'intrigue du film tient en quelques lignes. Pour couvrir sa retraite, un braqueur de banques kidnappe une femme qui attendait son tour devant le guichet. Laquelle était en fait venue clôturer son compte avant de quitter son mari. Charlotte et Jake ont au moins un point commun: l'envie de vivre enfin une autre vie. Les fugueurs différent toutefois en ce que lui prend l'initiative, parlant même d'impulsion, tandis qu'elle "subit" la situation qui se présente et, bien qu'elle soit d'abord une otage, finit par en tirer parti. Une espèce de syndrome de Stockholm renforcé par la compréhension réciproque que finiront par développer ces deux-là, en s'apprivoisant doucement. Pour le pire peut-être pas, mais pour le meilleur ? C'est encore à voir.
Les fugueurs vous offriront une agréable compagnie un de ces soirs où vous n'aurez pas envie de vous prendre la tête avec une oeuvre trop compliquée. Sans être sensationnel, le film se laisse regarder, avec un soupçon de nostalgie et quelques pointes d'humour tendre. Sans transcender les techniques de la réalisation d'un road movie traditionnel, le réalisateur reprend une bonne idée déjà éprouvée ailleurs: sur les personnages principaux, il fait témoigner une partie de ceux qui croiseront leur route. Ce regard distancié est un peu celui du spectateur: je m'y suis en tout cas souvent retrouvé. Quant à ce qui arrive au bout du chemin fait à deux, je vous laisse l'imaginer ou le découvrir. Seul indice: cette conclusion n'est pas forcément aussi caricaturale qu'anticipé. Un bon point pour finir.
Les fugueurs
Téléfilm américain de James Lapine (1999)
Qui dit Susan Sarandon sur la route, dit Thelma et Louise. Le film d'aujourd'hui est moins sombre que celui de Ridley Scott, une oeuvre superbe dont il me faudra redire un mot à l'occasion. Geena Davis n'est plus de l'aventure, mais le duo que constitue la belle rousse avec le jeune Stephen Dorff - 26 ans contre 53 - marche bien également. Il est vrai aussi que le papa de Somewhere compose ici un personnage attachant. Encore une fois, il n'y a rien d'extraordinaire dans cette aventure, juste assez de bons moments pour ne pas regretter de lui consacrer une grosse heure et demie.
L'intrigue du film tient en quelques lignes. Pour couvrir sa retraite, un braqueur de banques kidnappe une femme qui attendait son tour devant le guichet. Laquelle était en fait venue clôturer son compte avant de quitter son mari. Charlotte et Jake ont au moins un point commun: l'envie de vivre enfin une autre vie. Les fugueurs différent toutefois en ce que lui prend l'initiative, parlant même d'impulsion, tandis qu'elle "subit" la situation qui se présente et, bien qu'elle soit d'abord une otage, finit par en tirer parti. Une espèce de syndrome de Stockholm renforcé par la compréhension réciproque que finiront par développer ces deux-là, en s'apprivoisant doucement. Pour le pire peut-être pas, mais pour le meilleur ? C'est encore à voir.
Les fugueurs vous offriront une agréable compagnie un de ces soirs où vous n'aurez pas envie de vous prendre la tête avec une oeuvre trop compliquée. Sans être sensationnel, le film se laisse regarder, avec un soupçon de nostalgie et quelques pointes d'humour tendre. Sans transcender les techniques de la réalisation d'un road movie traditionnel, le réalisateur reprend une bonne idée déjà éprouvée ailleurs: sur les personnages principaux, il fait témoigner une partie de ceux qui croiseront leur route. Ce regard distancié est un peu celui du spectateur: je m'y suis en tout cas souvent retrouvé. Quant à ce qui arrive au bout du chemin fait à deux, je vous laisse l'imaginer ou le découvrir. Seul indice: cette conclusion n'est pas forcément aussi caricaturale qu'anticipé. Un bon point pour finir.
Les fugueurs
Téléfilm américain de James Lapine (1999)
Qui dit Susan Sarandon sur la route, dit Thelma et Louise. Le film d'aujourd'hui est moins sombre que celui de Ridley Scott, une oeuvre superbe dont il me faudra redire un mot à l'occasion. Geena Davis n'est plus de l'aventure, mais le duo que constitue la belle rousse avec le jeune Stephen Dorff - 26 ans contre 53 - marche bien également. Il est vrai aussi que le papa de Somewhere compose ici un personnage attachant. Encore une fois, il n'y a rien d'extraordinaire dans cette aventure, juste assez de bons moments pour ne pas regretter de lui consacrer une grosse heure et demie.
1 commentaire:
Mmmmm... Je l'avais vu au ciné ce film ma parole !
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