Une chronique de Martin
Un léger doute subsistait dans mon esprit au moment où j'ai pu voir Evil dead. Je me demandais en fait dans quelle catégorie se classait ce premier long-métrage de Sam Raimi. Comédie ? Film d'horreur ? La question se posait parce que ceux de mes amis qui l'avaient vu m'en avaient parlé chacun en des termes différents. Cela pouvait d'ailleurs parfaitement bien s'expliquer: ce premier opus a déjà connu deux suites, le quatrième épisode étant prévu pour l'an prochain. Pour trancher tout de suite le débat, je dirais qu'à mon humble avis, nous tenons là un film d'horreur... comique. Un truc qui est censé faire peur, mais qui, en fin de compte, fait plutôt doucement rigoler.
Rien à redire: comme cette première image le suggère, Evil dead reste fondamentalement gore. L'histoire tient en quelques lignes: cinq copains, deux garçons et trois filles, décident d'aller profiter d'un week-end dans une cabane au fond des bois. Mais quelle idée ! L'un des personnages semble le pressentir et ça se confirme rapidement: l'endroit est miteux de chez miteux. C'est quand la nuit tombe que les choses se corsent: bruits bizarres et environnement hostile entrent dans le jeu. Et tout dégénère: l'une des filles, morte de trouille, veut rentrer chez elle. En toute illogisme, elle fuit donc dans le noir et, violée par un arbre (!), devient une sorte de zombie peu de temps après être revenue sur ses pas. Cartésiens s'abstenir.
Ce qui est rigolo là-dedans ? Outre le kitsch des situations, c'est l'odeur de naphtaline venue des effets spéciaux. Elle s'explique simplement: le film a tout de même 30 ans ! J'imagine bien volontiers qu'au début des années 80, Evil dead a pu apparaître précurseur et d'autant plus réussi qu'il est donc un premier film, né de l'imagination d'un type âgé seulement d'une vingtaine d'années. Tourné sur un petit budget, il a reçu un prix, un Saturn Award précisément, distinction dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'alors et dont la prochaine livraison est attendue le mois prochain. Bref, pour apprécier cette "oeuvre", je vous conseillerais de la regarder au second degré. Ainsi, ça peut devenir amusant.
Evil dead
Film américain de Sam Raimi (1981)
Une lumière crue et fugace pour faire des éclairs. De la fumée grise pour créer une brume. Un décor ultra-minimaliste qui sert de maison des horreurs. Le fait que le film soit fauché saute aux yeux. Je n'ai pas vu ça comme un réel défaut, sachant d'emblée à quoi m'en tenir sur ce point précis. Le smiley que j'utilise aujourd'hui vous fera comprendre que je n'ai pas été déçu par le résultat. Cela dit, à ceux qui chercheraient un long-métrage de vraie angoisse, je recommande plutôt Les autres ou Dark water. Simple question d'époque, en fait.
Rien à redire: comme cette première image le suggère, Evil dead reste fondamentalement gore. L'histoire tient en quelques lignes: cinq copains, deux garçons et trois filles, décident d'aller profiter d'un week-end dans une cabane au fond des bois. Mais quelle idée ! L'un des personnages semble le pressentir et ça se confirme rapidement: l'endroit est miteux de chez miteux. C'est quand la nuit tombe que les choses se corsent: bruits bizarres et environnement hostile entrent dans le jeu. Et tout dégénère: l'une des filles, morte de trouille, veut rentrer chez elle. En toute illogisme, elle fuit donc dans le noir et, violée par un arbre (!), devient une sorte de zombie peu de temps après être revenue sur ses pas. Cartésiens s'abstenir.
Ce qui est rigolo là-dedans ? Outre le kitsch des situations, c'est l'odeur de naphtaline venue des effets spéciaux. Elle s'explique simplement: le film a tout de même 30 ans ! J'imagine bien volontiers qu'au début des années 80, Evil dead a pu apparaître précurseur et d'autant plus réussi qu'il est donc un premier film, né de l'imagination d'un type âgé seulement d'une vingtaine d'années. Tourné sur un petit budget, il a reçu un prix, un Saturn Award précisément, distinction dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'alors et dont la prochaine livraison est attendue le mois prochain. Bref, pour apprécier cette "oeuvre", je vous conseillerais de la regarder au second degré. Ainsi, ça peut devenir amusant.
Evil dead
Film américain de Sam Raimi (1981)
Une lumière crue et fugace pour faire des éclairs. De la fumée grise pour créer une brume. Un décor ultra-minimaliste qui sert de maison des horreurs. Le fait que le film soit fauché saute aux yeux. Je n'ai pas vu ça comme un réel défaut, sachant d'emblée à quoi m'en tenir sur ce point précis. Le smiley que j'utilise aujourd'hui vous fera comprendre que je n'ai pas été déçu par le résultat. Cela dit, à ceux qui chercheraient un long-métrage de vraie angoisse, je recommande plutôt Les autres ou Dark water. Simple question d'époque, en fait.
3 commentaires:
Que de souvenirs de jeunesse :)
Aaah ça fait plaisir ! Je regarderai les épisodes suivants, histoire de pouvoir comparer le niveau de "gore comique" :)
Merci Martin !
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