Une chronique de Martin
Il est vrai que, 27 ans plus tard, les effets spéciaux apparaissent quelque peu dépassés. Il n'empêche: j'ai apprécié de pouvoir découvrir... Terminator, le tout premier d'une série de quatre films d'une efficacité discutable. Cette fois, j'insiste: j'ai été convaincu par cet opus. Une bonne surprise comme le cinéma en réserve parfois. Le problème de voir ça aujourd'hui, c'est qu'il semble impossible que l'argument principal vous ait échappé. Je le dévoile donc sans trop de vergogne: femme des années 80, Sarah Connor est - comme tous ses homonymes - traquée par un robot à visage d'homme venu tout droit du futur. Allez, stop: je n'en dis pas davantage sur les causes de cet acharnement à tuer. À vous de voir.
Ce que j'indique, en revanche, c'est que nous tenons là une histoire innovante, au moins pour l'époque, et appuyée sur un scénario réellement bien charpenté. Une fois l'idée du voyage dans le temps admise, on peut prendre plaisir à découvrir ce film, lui-même venu d'un autre temps. Premier constat: Terminator, c'est de l'action pure et dure. Les scènes d'exposition sont rares et la chasse à l'humaine intense pour la machine. Ni temps mort, ni discussions inutiles, quelque chose qui peut rappeler les westerns, juste transposés alors dans le monde de 1984 (belle date pour un film de science-fiction !). Ces qualités ont fait que je n'ai pas eu à me plaindre du côté naphtaliné du rendu visuel. Le long-métrage est daté, pas kitsch.
Après, bien sûr, ce n'est pas non plus l'oeuvre du siècle, le spectacle qui altère définitivement notre perception et nous fait dire qu'il y a un avant et un après. C'est juste, replacé dans son contexte, un film de qualité, doté d'une vraie personnalité. La VF ne supprime pas totalement le plaisir qu'on peut avoir à le découvrir. Ce qui est amusant, avec le recul, c'est de constater qu'aucun des acteurs principaux de Terminator n'est devenu une star, à l'exception évidemment d'Arnold Schwarzennegger dans le rôle titre. Il aurait gagné deux fois plus pour la suite et quatre fois plus pour l'épisode 3. On voit où toute cette carrière l'a mené ! Je suppose que ça veut dire aussi que ses rôles correspondent aussi à ce qu'attend le public américain. Ici, sans qu'il soit fait appel à un quelconque talent d'expressivité, ça me semble être une qualité. Même 27 ans plus tard.
Terminator
Film américain de James Cameron (1984)
Réalisateur, scénariste, parfois producteur: James Cameron fait beaucoup de choses à Hollywood. Ici, il a écrit et tourné: le résultat est là, pas fantastique mais franchement efficace. J'ai l'impression qu'à l'époque, il y avait dans l'approche une recherche d'originalité, alors qu'aujourd'hui, le bon Jim et ses copains ont tendance à recycler les concepts qui ont bien fonctionné. Or, ce qui est sûrement bon pour la machine à dollars ne l'est plus forcément pour le public. Chacun jugera selon ses critères. Pour ma part, dans la filmo du roi du box office, je suis content de découvrir les origines. Et j'ai plutôt envie de me replonger dans Abyss que dans un énième Avatar.
Ce que j'indique, en revanche, c'est que nous tenons là une histoire innovante, au moins pour l'époque, et appuyée sur un scénario réellement bien charpenté. Une fois l'idée du voyage dans le temps admise, on peut prendre plaisir à découvrir ce film, lui-même venu d'un autre temps. Premier constat: Terminator, c'est de l'action pure et dure. Les scènes d'exposition sont rares et la chasse à l'humaine intense pour la machine. Ni temps mort, ni discussions inutiles, quelque chose qui peut rappeler les westerns, juste transposés alors dans le monde de 1984 (belle date pour un film de science-fiction !). Ces qualités ont fait que je n'ai pas eu à me plaindre du côté naphtaliné du rendu visuel. Le long-métrage est daté, pas kitsch.
Après, bien sûr, ce n'est pas non plus l'oeuvre du siècle, le spectacle qui altère définitivement notre perception et nous fait dire qu'il y a un avant et un après. C'est juste, replacé dans son contexte, un film de qualité, doté d'une vraie personnalité. La VF ne supprime pas totalement le plaisir qu'on peut avoir à le découvrir. Ce qui est amusant, avec le recul, c'est de constater qu'aucun des acteurs principaux de Terminator n'est devenu une star, à l'exception évidemment d'Arnold Schwarzennegger dans le rôle titre. Il aurait gagné deux fois plus pour la suite et quatre fois plus pour l'épisode 3. On voit où toute cette carrière l'a mené ! Je suppose que ça veut dire aussi que ses rôles correspondent aussi à ce qu'attend le public américain. Ici, sans qu'il soit fait appel à un quelconque talent d'expressivité, ça me semble être une qualité. Même 27 ans plus tard.
Terminator
Film américain de James Cameron (1984)
Réalisateur, scénariste, parfois producteur: James Cameron fait beaucoup de choses à Hollywood. Ici, il a écrit et tourné: le résultat est là, pas fantastique mais franchement efficace. J'ai l'impression qu'à l'époque, il y avait dans l'approche une recherche d'originalité, alors qu'aujourd'hui, le bon Jim et ses copains ont tendance à recycler les concepts qui ont bien fonctionné. Or, ce qui est sûrement bon pour la machine à dollars ne l'est plus forcément pour le public. Chacun jugera selon ses critères. Pour ma part, dans la filmo du roi du box office, je suis content de découvrir les origines. Et j'ai plutôt envie de me replonger dans Abyss que dans un énième Avatar.
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