Une chronique de Martin
J'aurais pu en parler il y a presque un mois, le 14 avril exactement, quand la sélection officielle a été dévoilée. À la veille de l'ouverture du Festival de Cannes, il est temps, je crois, de détailler 2-3 infos sur le programme de cette 64ème édition. Une annonce personnelle, d'abord: je vous parlerai demain des prétendants à la Palme d'or. Aujourd'hui, permettez-moi de mettre quatre comédiens à l'honneur.
Le premier, c'est évidemment Robert de Niro, président du jury 2011. Il serait fastidieux d'énumérer les grands films de l'acteur américain et un peu arbitraire, aussi, dans la mesure où je reste bien loin de les avoir tous vus. À ce poste, je note que Cannes accueille son cinquième représentant du cinéma US en dix ans, chiffre tout de même important. Point intéressant: autour de lui, l'aréopage des jurés comprend quatre femmes et quatre hommes. Honneur aux dames: "Bob" s'appuiera notamment sur les conseils avisés de sa compatriote Uma Thurman, de la scénariste norvégienne Linn Ullmann, de l'actrice argentine Martina Gusman, ainsi que de la productrice chinoise Nansun Shi. Du côté des garçons à présent, les petits veinards seront Jude Law, le réalisateur français Olivier Assayas, le cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun et enfin leur confrère chinois Johnnie To. Au passage, je reconnais d'emblée quelques artistes déjà venus sur la Croisette l'an dernier...
Woody Allen, lui, devrait également revenir à Cannes. On disait même qu'il monterait les marches avec Carla Bruni, pour présenter son dernier film. La femme du président de la République y tient officiellement un (petit ?) rôle - je l'avais déjà indiqué ici il y a quelque temps. Pas de prix à attendre, cependant: le long-métrage est diffusé en ouverture du Festival et ne peut donc prétendre obtenir la moindre récompense. Ce qui ne veut pas forcément dire que, par principe, je ne voudrais pas le voir. J'ai découvert le gars Allen sur le tard et souvent passé un bon moment en sa compagnie. Je note qu'il est plutôt aimé en France, comme en témoignent notamment les deux Césars du meilleur film étranger qu'il a décrochés en 1980 et 1986. À Cannes, Woody a également obtenu une Palme des Palmes, second à être récompensé de ce trophée après le Suédois Ingmar Bergman. Avec son humour caractéristique, il avait alors souligné: "Les Français font généralement deux erreurs à mon sujet. Ils pensent que je suis un intellectuel comme je porte des lunettes et me prennent pour un artiste parce qu'on prétend aussi que mes films ne rapportent pas d'argent. Deux idées fausses".
Une autre comédienne qui prend ses aises sous les projecteurs cannois, c'est Mélanie Laurent. Je reconnais que je n'apprécie pas tout à fait cette jeune actrice française. Je trouve juste qu'on la voit un peu trop et, n'en déplaise à Quentin Tarantino, je ne l'ai encore jamais trouvée ébouriffante de talent. Son physique avenant devrait toutefois en faire une maîtresse de cérémonie tout à fait acceptable. La belle a déjà souligné à plusieurs reprises combien elle était stressée à l'idée d'assurer une solide prestation - il faut bien dire évidemment qu'en la matière, il n'y a pas de seconde chance, direct oblige. Mélanie Laurent a paraît-il confié l'écriture de ses textes futurs à Nicolas Bedos, fils de Guy. Je ne connais... strictement rien de ce jeune homme, mais note que Wikipedia le dit ex-conseiller artistique chez Canal+ à l'âge de 18 ans seulement. Vraie précocité ou piston paternel bien appuyé ? Dans l'ignorance de ses compétences et aptitudes, je ne peux conclure sans procès d'intention. Je jugerai donc (une première fois) sur ce que je verrai et entendrai à Cannes. En attendant, bon courage à miss Laurent !
De courage, Jean-Paul Belmondo n'en a vraiment plus besoin, fut-ce pour mener la vie du vieux monsieur malade qu'il est devenu au fil des années. J'ai déjà dit ici l'affection que j'avais pour ce monstre sacré du cinéma franchouillard. Il est certes bien vrai que la plupart de ses films repose sur une conception populaire du septième art. J'ai envie de dire: et alors ? Il faut de tout pour faire un monde. Constatons d'ailleurs que "Bébel" compte aussi quelques films d'auteurs, tournés dans sa prime jeunesse. Il me paraît donc légitime que le Festival lui rende hommage. C'est ce qui sera fait prochainement, dans une semaine exactement, avec la projection d'un documentaire consacré à la star. On annonce la présence de tous ses amis et confrères du Conservatoire, Jean Rochefort, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle ou Pierre Vernier, pour l'honorer à sa mesure. Déjà venu sur la Croisette à plusieurs reprises, mais toujours reparti bredouille, JPB n'amène malheureusement aucun film à défendre cette année. Il est même très probable qu'on ne le revoie jamais plus au cinéma. Raison de plus pour un petit retour en arrière nostalgique.
Le premier, c'est évidemment Robert de Niro, président du jury 2011. Il serait fastidieux d'énumérer les grands films de l'acteur américain et un peu arbitraire, aussi, dans la mesure où je reste bien loin de les avoir tous vus. À ce poste, je note que Cannes accueille son cinquième représentant du cinéma US en dix ans, chiffre tout de même important. Point intéressant: autour de lui, l'aréopage des jurés comprend quatre femmes et quatre hommes. Honneur aux dames: "Bob" s'appuiera notamment sur les conseils avisés de sa compatriote Uma Thurman, de la scénariste norvégienne Linn Ullmann, de l'actrice argentine Martina Gusman, ainsi que de la productrice chinoise Nansun Shi. Du côté des garçons à présent, les petits veinards seront Jude Law, le réalisateur français Olivier Assayas, le cinéaste tchadien Mahamat Saleh Haroun et enfin leur confrère chinois Johnnie To. Au passage, je reconnais d'emblée quelques artistes déjà venus sur la Croisette l'an dernier...
Woody Allen, lui, devrait également revenir à Cannes. On disait même qu'il monterait les marches avec Carla Bruni, pour présenter son dernier film. La femme du président de la République y tient officiellement un (petit ?) rôle - je l'avais déjà indiqué ici il y a quelque temps. Pas de prix à attendre, cependant: le long-métrage est diffusé en ouverture du Festival et ne peut donc prétendre obtenir la moindre récompense. Ce qui ne veut pas forcément dire que, par principe, je ne voudrais pas le voir. J'ai découvert le gars Allen sur le tard et souvent passé un bon moment en sa compagnie. Je note qu'il est plutôt aimé en France, comme en témoignent notamment les deux Césars du meilleur film étranger qu'il a décrochés en 1980 et 1986. À Cannes, Woody a également obtenu une Palme des Palmes, second à être récompensé de ce trophée après le Suédois Ingmar Bergman. Avec son humour caractéristique, il avait alors souligné: "Les Français font généralement deux erreurs à mon sujet. Ils pensent que je suis un intellectuel comme je porte des lunettes et me prennent pour un artiste parce qu'on prétend aussi que mes films ne rapportent pas d'argent. Deux idées fausses".
Une autre comédienne qui prend ses aises sous les projecteurs cannois, c'est Mélanie Laurent. Je reconnais que je n'apprécie pas tout à fait cette jeune actrice française. Je trouve juste qu'on la voit un peu trop et, n'en déplaise à Quentin Tarantino, je ne l'ai encore jamais trouvée ébouriffante de talent. Son physique avenant devrait toutefois en faire une maîtresse de cérémonie tout à fait acceptable. La belle a déjà souligné à plusieurs reprises combien elle était stressée à l'idée d'assurer une solide prestation - il faut bien dire évidemment qu'en la matière, il n'y a pas de seconde chance, direct oblige. Mélanie Laurent a paraît-il confié l'écriture de ses textes futurs à Nicolas Bedos, fils de Guy. Je ne connais... strictement rien de ce jeune homme, mais note que Wikipedia le dit ex-conseiller artistique chez Canal+ à l'âge de 18 ans seulement. Vraie précocité ou piston paternel bien appuyé ? Dans l'ignorance de ses compétences et aptitudes, je ne peux conclure sans procès d'intention. Je jugerai donc (une première fois) sur ce que je verrai et entendrai à Cannes. En attendant, bon courage à miss Laurent !
De courage, Jean-Paul Belmondo n'en a vraiment plus besoin, fut-ce pour mener la vie du vieux monsieur malade qu'il est devenu au fil des années. J'ai déjà dit ici l'affection que j'avais pour ce monstre sacré du cinéma franchouillard. Il est certes bien vrai que la plupart de ses films repose sur une conception populaire du septième art. J'ai envie de dire: et alors ? Il faut de tout pour faire un monde. Constatons d'ailleurs que "Bébel" compte aussi quelques films d'auteurs, tournés dans sa prime jeunesse. Il me paraît donc légitime que le Festival lui rende hommage. C'est ce qui sera fait prochainement, dans une semaine exactement, avec la projection d'un documentaire consacré à la star. On annonce la présence de tous ses amis et confrères du Conservatoire, Jean Rochefort, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle ou Pierre Vernier, pour l'honorer à sa mesure. Déjà venu sur la Croisette à plusieurs reprises, mais toujours reparti bredouille, JPB n'amène malheureusement aucun film à défendre cette année. Il est même très probable qu'on ne le revoie jamais plus au cinéma. Raison de plus pour un petit retour en arrière nostalgique.
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