mardi 13 juin 2017

Les perturbateurs

Aujourd'hui, et pour une petite semaine, je me suis décidé à adopter un nouveau format de chronique pour avancer un peu plus vite. L'idée est de présenter cinq films vus sur ma télé avant mon récent départ en vacances. Promis: je reviendrai au format "classique" par la suite. Bon... je vais attaquer ce mini-cycle avec une comédie: Les voisins...

Un casting de rêve...
C'est ce qui m'a donné envie de découvrir le film: il met en scène l'incroyable et (très) éphémère duo, Dan Aykroyd et John Belushi. Mort d'une overdose l'année suivante, le second nommé laissera une foule de fans éplorés derrière lui. Ici, à contre-emploi, il joue un Américain ordinaire perturbé par l'arrivée d'un couple à côté de chez lui. Madame n'hésite pas à lui faire du rentre-dedans, tandis que Monsieur, incarné par Dan Aykroyd, donc, paraît prêt à tout lui voler à chaque instant. Bientôt, sa femme et sa fille font ami-ami avec les nouveaux venus ! Rien n'est bien sérieux, là-dedans, mais c'est une matière première idéale pour John Belushi et son complice. Lequel parait plus inspiré... 

Un ton franchement décalé...
Soyez-en assurés: rien de ce qui se passe dans Les voisins n'arrive dans la "vraie vie". À moins que vous ayez déjà envoyé la décapotable d'un proche au fond d'un marais, vous risquez donc d'être surpris ! Quant au fait de rire, maintenant, c'est une toute autre histoire. Malheureusement, le film m'a arraché quelques sourires et étonné parfois par son incongruité, mais je n'ai en fait jamais ri aux éclats. Petite déception sur ce point: le ton décalé ci-dessus évoqué a montré ses limites au moment de stimuler durablement mes zygomatiques. Autant appuyer mon propos: je m'attendais à mieux. La pure comédie reste un art complexe et tout à fait subjectif: à vous de voir, donc...

Les voisins
Film américain de John G. Avildsen (1981)

Désolé de le dire ainsi, mais c'est un fait: Dan Aykroyd et John Belushi m'ont davantage convaincu dans The Blues Brothers... et sans doute aussi parce que cet autre film est objectivement meilleur. Maintenant, attention: la comparaison avec le grand long-métrage musical est peut-être injuste. Le duo d'acteurs a changé de registre ! Vous pourrez apprécier aussi ce qu'ils donnaient, séparés, dans 1941.

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À ne pas confondre...
Je reconnais que le risque est vraiment faible que vous tombiez dessus, mais au cas où: Les voisins est aussi le titre d'un téléfilm québécois, adaptation d'une pièce de Claude Meunier et Louis Saïa. L'histoire d'une soirée diapos perturbée... après une crise cardiaque. 

Un dernier mot sur le réalisateur...
Au moment des faits, âgé de 46 ans, le dénommé John G. Avildsen n'était pas un inconnu à Hollywood: il avait en effet reçu un Oscar quelques années auparavant pour son film le plus connu, Rocky ! Ensuite, en 1984, il entamera une autre trilogie: celle des Karaté Kid.

2 commentaires:

Pascale a dit…

Oula ça ne vend pas du rêve ton histoire là :-)

Martin a dit…

Je le déplore, sois-en sûre, mais non, en effet.