Je me souviens bien du jour où j'ai vu mon premier Terrence Malick. Aussitôt sorti de la salle de cinéma, j'ai filé sur Internet pour acheter les DVDs de ses oeuvres précédentes. J'ai un peu honte d'avouer aujourd'hui qu'ils "dorment" gentiment sur ma pile de films à voir. Mais je compte bien rattraper le coup en parlant de Voyage of time...
Si le film a fait parler de lui le 4 mai dernier, c'est pour une raison assez particulière: il n'a été diffusé en salles... qu'une seule fois ! Triés sur le volet, dit-on, les exploitants qui en ont reçu une copie savaient d'emblée qu'ils n'auraient droit qu'à une séance unique. Conséquence: un certain buzz a animé les petites communautés cinéphiles dans les jours qui ont précédé la fameuse projection. Voyage of time le justifiait-il ? Peut-être, peut-être pas. Un gros mois plus tard, je ne sais toujours pas si j'ai vraiment aimé le spectacle. Je ne sais même pas si je l'ai apprécié à sa juste valeur. La voix off de Cate Blanchett m'a convaincu de la suivre, mais ce que j'ai vu alors reste difficile à évaluer. Entre scènes ordinaires de la vie humaine attrapées aux quatre coins de la planète, plans sur la magnificence des milieux naturels et images reconstituées des (possibles) origines du monde, le chemin est tortueux. Mais, de fait, il peut émerveiller...
Il y a là-dedans quelque chose qui me "parle". Quand Terrence Malick ose réinventer les premiers hommes, il touche, je crois, à un thème universel. Soudain, à force de contrastes, il montre ce que la vie contient de fragile, ce qui a tôt fait de m'inciter à la contemplation. Revenir ensuite au quotidien n'est pas chose facile: je dois admettre que j'aurais aimé avoir la possibilité de refaire ce Voyage of time plusieurs fois pour bien en apprécier les subtilités. Si ce que j'ai lu depuis est exact, une version courte, de 40 minutes et avec Brad Pitt comme narrateur, pourrait suivre, sur support numérique bien sûr et/ou dans les cinémas équipées d'écrans IMAX. Il n'est pas certain que j'y retournerai, car la magie ne marche peut-être qu'une fois. Compte tenu de la diffusion du film, vous comprendrez évidemment qu'il me sera difficile de vous le recommander. Bon... je suis heureux de l'avoir vu, même si c'était dans un fauteuil au confort très relatif. Je vous dirais que c'est une expérience de cinéma qu'il faut vivre. Maintenant, aurons-nous une autre occasion de ce type ? Je l'ignore...
Voyage of time - Au fil de la vie
Film américain de Terrence Malick (2017)
Je n'ai pas vu de film équivalent, mais j'ai toutefois entendu parler d'autres productions qui pourraient être comparables - je pense notamment au Samsara de Ron Fricke (2011) et à une oeuvre culte peu diffusée et plus ancienne: Koyaaniqatsi (Godfrey Reggio / 1982). N'hésitez surtout pas à me dire un mot de vos propres références ! Pour ma part, promis: tôt ou tard, je reparlerai de Terrence Malick...
Si le film a fait parler de lui le 4 mai dernier, c'est pour une raison assez particulière: il n'a été diffusé en salles... qu'une seule fois ! Triés sur le volet, dit-on, les exploitants qui en ont reçu une copie savaient d'emblée qu'ils n'auraient droit qu'à une séance unique. Conséquence: un certain buzz a animé les petites communautés cinéphiles dans les jours qui ont précédé la fameuse projection. Voyage of time le justifiait-il ? Peut-être, peut-être pas. Un gros mois plus tard, je ne sais toujours pas si j'ai vraiment aimé le spectacle. Je ne sais même pas si je l'ai apprécié à sa juste valeur. La voix off de Cate Blanchett m'a convaincu de la suivre, mais ce que j'ai vu alors reste difficile à évaluer. Entre scènes ordinaires de la vie humaine attrapées aux quatre coins de la planète, plans sur la magnificence des milieux naturels et images reconstituées des (possibles) origines du monde, le chemin est tortueux. Mais, de fait, il peut émerveiller...
Voyage of time - Au fil de la vie
Film américain de Terrence Malick (2017)
Je n'ai pas vu de film équivalent, mais j'ai toutefois entendu parler d'autres productions qui pourraient être comparables - je pense notamment au Samsara de Ron Fricke (2011) et à une oeuvre culte peu diffusée et plus ancienne: Koyaaniqatsi (Godfrey Reggio / 1982). N'hésitez surtout pas à me dire un mot de vos propres références ! Pour ma part, promis: tôt ou tard, je reparlerai de Terrence Malick...
6 commentaires:
Tu peux être heureux de l'avoir vu.
Mon cinéma faisait partie des élus mais je n'ai pu y aller.
Malick est incroyable.
Je le suis. Désolé pour toi. Il l'est.
Il faut quand même que je me décide à voir aussi ses films antérieurs !
La ligne rouge : renversant.
J'ai oublié le titre de Pocahontas : magnifique.
Les moissons du ciel : sublime.
Le premier avec Sissi et Martin (petit problème de mémoire...) : radicalement beau.
The tree of life : alternance de beauté et de porte nawak...
À la merveille... euh comment dire...
Ensuite il part en live et je n'ai plus vu...
Je les verrai (ou reverrai) tous, tôt ou tard. "The tree of life" fait déjà l'objet d'une chronique ici.
Pour te rafraîchir la mémoire, maintenant…
Pocahontas = "Le nouveau monde" et Sissi + Martin = "La balade sauvage".
Quelle chance que tu aies pu voir ce film !! :D (ça doit être unique dans tous les sens du terme !).
Merci. Unique, oui... ça l'était.
En revanche, il y a un truc que je ne comprends pas: il semble que le film repasse bientôt !
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