La suivrez-vous ? Ma cinéphilie souhaite vous conduire aujourd'hui vers un chemin de traverse, à destination d'un pays jamais fréquenté jusqu'alors: l'Égypte. C'est pour le présenter au cours d'une soirée associative que j'ai choisi de découvrir Ali, la chèvre & Ibrahim. Sans doute s'agit-il d'un petit film, mais il s'est avéré plutôt sympa...
Son premier protagoniste travaille dans le milieu fermé de la musique comme technicien dans un studio d'enregistrement, mais il souffre d'acouphènes, ce qui, évidemment, rend son job quasi-impossible. L'autre personnage vivote chez sa vieille mère et voue une passion définitive à la bête à cornes qui l'accompagne (presque) partout. Même si ce n'est pas évident au départ, ces deux-là se ressemblent et, avec l'animal, ils vont entreprendre un drôle de voyage initiatique. J'aime autant ne pas en dire davantage: Ali, la chèvre & Ibrahim mérite d'être vu sans a priori, tant il recèle de jolies choses insolites. En fait, avec dix jours de recul, je le vois presque comme un conte...
Fondamentalement, c'est en tout cas un film tendre, qu'il faut prendre avec sérieux, mais sans chercher à tout comprendre ou analyser. C'est aussi, en quelque sorte, un beau voyage, d'une mise en scène ordinaire, certes, mais également quelques très belles images. Franchement, je ne regrette pas de l'avoir fait, la version originale dans la langue arabe ajoutant bien sûr au dépaysement. Je précise tout de même que l'Égypte ici représentée n'est pas celle des cartes postales: de fait, vous y chercheriez en vain l'ombre des pyramides. Ali, la chèvre & Ibrahim n'est pas pour autant un brûlot politique contemporain, même s'il fait quelques légers clins d'oeil à la situation actuelle: c'est d'abord un long-métrage poétique (et donc sensible). Pas sûr que vous y accrochiez, mais allez... ça vaut le coup d'essayer.
Ali, la chèvre & Ibrahim
Film égyptien de Sherif El Bendary (2016)
Nota bene: le long-métrage est arrivé chez nous après sa présentation officielle au dernier Festival de Cannes, en section Écrans juniors. L'idée est donc également d'ouvrir le public des ados à une culture différente, tout en les sensibilisant au cinéma. Belle démarche, non ? J'ai peu de films comparables à proposer: je citerai Valley of stars pour le dépaysement et... La vache en second choix de fable animale.
------------
Une nouvelle étape de franchie pour le Movie Challenge...
Je valide avec certitude l'objectif n°2: "Un premier film" (de fiction).
Son premier protagoniste travaille dans le milieu fermé de la musique comme technicien dans un studio d'enregistrement, mais il souffre d'acouphènes, ce qui, évidemment, rend son job quasi-impossible. L'autre personnage vivote chez sa vieille mère et voue une passion définitive à la bête à cornes qui l'accompagne (presque) partout. Même si ce n'est pas évident au départ, ces deux-là se ressemblent et, avec l'animal, ils vont entreprendre un drôle de voyage initiatique. J'aime autant ne pas en dire davantage: Ali, la chèvre & Ibrahim mérite d'être vu sans a priori, tant il recèle de jolies choses insolites. En fait, avec dix jours de recul, je le vois presque comme un conte...
Fondamentalement, c'est en tout cas un film tendre, qu'il faut prendre avec sérieux, mais sans chercher à tout comprendre ou analyser. C'est aussi, en quelque sorte, un beau voyage, d'une mise en scène ordinaire, certes, mais également quelques très belles images. Franchement, je ne regrette pas de l'avoir fait, la version originale dans la langue arabe ajoutant bien sûr au dépaysement. Je précise tout de même que l'Égypte ici représentée n'est pas celle des cartes postales: de fait, vous y chercheriez en vain l'ombre des pyramides. Ali, la chèvre & Ibrahim n'est pas pour autant un brûlot politique contemporain, même s'il fait quelques légers clins d'oeil à la situation actuelle: c'est d'abord un long-métrage poétique (et donc sensible). Pas sûr que vous y accrochiez, mais allez... ça vaut le coup d'essayer.
Ali, la chèvre & Ibrahim
Film égyptien de Sherif El Bendary (2016)
Nota bene: le long-métrage est arrivé chez nous après sa présentation officielle au dernier Festival de Cannes, en section Écrans juniors. L'idée est donc également d'ouvrir le public des ados à une culture différente, tout en les sensibilisant au cinéma. Belle démarche, non ? J'ai peu de films comparables à proposer: je citerai Valley of stars pour le dépaysement et... La vache en second choix de fable animale.
------------
Une nouvelle étape de franchie pour le Movie Challenge...
Je valide avec certitude l'objectif n°2: "Un premier film" (de fiction).
6 commentaires:
Des critiques m'ont donné envie... d'autres pas... Je crois que j'aurais tort de le snober. Je vais voir s'il passe encore dans mon art and try.
Wait and see.
Si tu as l'occasion de lui donner une chance, peut-être le trouveras-tu assez... rafraîchissant.
Et bien il a disparu des salles... :-('
Trop confidentiel, je suppose. Je t'avouerai que je le craignais un peu...
Bonsoir Martin, j'espère voir ce film avant qu'il ne soit trop tard. C'est un genre à rester très peu à l'affiche et c'est bien dommage. Bonne soirée.
Effectivement, ce genre de films fait généralement un passage éclair dans nos salles.
J'espère toutefois que tu auras l'occasion de l'y trouver encore !
Enregistrer un commentaire