Je le dis tout net: à défaut d'être franchement innovant, Les Croods demeure un très sympathique dessin animé en images de synthèse. Un temps à la traîne, Dreamworks continue de tutoyer les sommets d'efficacité narrative atteints par Pixar. Si la "guerre" des studios consiste à créer pour émerveiller chaque jour davantage, le public n'aura qu'à se réjouir de la saine émulation qui semble devoir régner entre les deux grandes maisons américaines. Et même si ce n'est plus vraiment de mon âge de regarder ce genre de films, je n'ai pas envie de bouder - et/ou de taire - le bon plaisir que j'y prends. Non mais !
Les Croods ? C'est le nom d'une famille de l'âge des cavernes. Ère biologique oblige, ces hommes et femmes d'allure primitive vivent enfermés la plupart du temps, inquiets du mauvais sort que le monde extérieur est susceptible de leur réserver si jamais, erreur jugée fatale, ils oubliaient une seconde d'avoir peur. Dans ce micro-groupe d'allumés, seule la jeune Eep aime trop la lumière pour lui résister. Conséquence: elle fait tout pour en profiter le plus longtemps possible et ose donc, un beau soir, défier les ombres de la nuit. C'est ainsi qu'elle rencontre Guy, un garçon solitaire, peut-être pas très prudent, mais un peu plus malin que le commun des mortels. Sans tenir compte des consignes paternelles, Eep ouvre la porte à l'évolution. Le film profite de l'occasion et livre son gentil message humanisto-écolo...
Et il le fait bien ! Les images qui illustrent aujourd'hui ma chronique ne donnent qu'un minuscule aperçu de l'incroyable qualité graphique du long-métrage. Outre sept personnages principaux, les animateurs de Dreamworks ont créé un monde préhistorique empli d'imagination et de couleurs, un bestiaire XXL dopé à l'inventivité. L'intrigue évolue en quasi-permanence, assez linéaire, c'est vrai, mais entrecoupée d'innombrables petits gags ou grands moments de n'importe quoi. Honnêtement, il se passe toujours quelque chose à l'écran, a fortiori quand, en 3D, l'image semble s'enfoncer dans la salle. Les Croods nous emmènent avec eux, en route vers demain, comme ils disent. Leur aventure s'offre aussi des références au monde contemporain. Amour, entraide et audace: c'est naïf, certes, mais ça fait du bien !
Les Croods
Film américain de Chris Sanders et Kirk DeMicco (2013)
Des deux réalisateurs, je ne connaissais que le premier: il avait co-signé le très chouette Dragons. En attendant d'en savourer la suite l'année prochaine, il n'est bien sûr pas interdit de remonter le temps avec Dreaworks. Ma préférence va à la franchise Kung-fu panda. L'automne prochain devrait nous permettre de faire connaissance avec Turbo, un escargot adepte de courses de sprint. Ça promet !
Les Croods ? C'est le nom d'une famille de l'âge des cavernes. Ère biologique oblige, ces hommes et femmes d'allure primitive vivent enfermés la plupart du temps, inquiets du mauvais sort que le monde extérieur est susceptible de leur réserver si jamais, erreur jugée fatale, ils oubliaient une seconde d'avoir peur. Dans ce micro-groupe d'allumés, seule la jeune Eep aime trop la lumière pour lui résister. Conséquence: elle fait tout pour en profiter le plus longtemps possible et ose donc, un beau soir, défier les ombres de la nuit. C'est ainsi qu'elle rencontre Guy, un garçon solitaire, peut-être pas très prudent, mais un peu plus malin que le commun des mortels. Sans tenir compte des consignes paternelles, Eep ouvre la porte à l'évolution. Le film profite de l'occasion et livre son gentil message humanisto-écolo...
Et il le fait bien ! Les images qui illustrent aujourd'hui ma chronique ne donnent qu'un minuscule aperçu de l'incroyable qualité graphique du long-métrage. Outre sept personnages principaux, les animateurs de Dreamworks ont créé un monde préhistorique empli d'imagination et de couleurs, un bestiaire XXL dopé à l'inventivité. L'intrigue évolue en quasi-permanence, assez linéaire, c'est vrai, mais entrecoupée d'innombrables petits gags ou grands moments de n'importe quoi. Honnêtement, il se passe toujours quelque chose à l'écran, a fortiori quand, en 3D, l'image semble s'enfoncer dans la salle. Les Croods nous emmènent avec eux, en route vers demain, comme ils disent. Leur aventure s'offre aussi des références au monde contemporain. Amour, entraide et audace: c'est naïf, certes, mais ça fait du bien !
Les Croods
Film américain de Chris Sanders et Kirk DeMicco (2013)
Des deux réalisateurs, je ne connaissais que le premier: il avait co-signé le très chouette Dragons. En attendant d'en savourer la suite l'année prochaine, il n'est bien sûr pas interdit de remonter le temps avec Dreaworks. Ma préférence va à la franchise Kung-fu panda. L'automne prochain devrait nous permettre de faire connaissance avec Turbo, un escargot adepte de courses de sprint. Ça promet !
1 commentaire:
bon ben je n'ai plus qu'à le regarder... ça me dit bien... et même adulte : j'adoooooore les dessins animés.
merci Martinou pour ces chroniques!
chaga
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