Le Festival de Cannes poursuit son chemin. Une semaine est passée depuis l'ouverture de cette édition 2013. Lancé dans la dernière ligne droite, le petit monde du cinéma découvrira aujourd'hui les treizième et quatorzième candidats à la Palme. J'en reparlerai, bien entendu. Auparavant, il me faut dire quelques mots sur les longs-métrages présentés hier et lundi et retrouver du coup quelques visages connus.
|
(c) Festival de Cannes / F. Lachaume |
Le premier, c'est celui de Takeshi Miike. Le cinéaste japonais faisait déjà partie des prétendants au Graal cannois il y a deux ans. Il avait alors présenté un film de samouraïs en 3D, sans succès. Il est revenu cette année avec
Shield of straw, qui semble être un thriller porté sur la violence. Diffusé pour la première fois avant-hier à l'heure habituelle du petit-déjeuner, le long-métrage a, comme d'autres avant lui, suscité applaudissements et huées. Ne pas faire l'unanimité est parfois de bon augure ! J'avoue toutefois mon léger scepticisme.
|
(c) Festival de Cannes / F. Lachaume |
Valeria Bruni-Tedeschi fait elle aussi son retour, mais la soeur aînée de Carla n'est pas venue à Cannes pour jouer de la guitare et pousser la chansonnette. Déjà passée sur la Croisette, elle participe cette fois à sa première course à la Palme en tant que réalisatrice. On notera d'ailleurs qu'elle est en fait la seule femme en compétition. Son film s'appelle
Un château en Italie et on dit de lui qu'il poursuit une veine autobiographique. La cinéaste s'est donné le premier rôle aux côtés de Louis Garrel, Filippo Timi, Xavier Beauvois et... de sa vraie mère !
|
(c) Festival de Cannes / L. Otto-Bruc |
Ne cherchez plus le chouchou du Festival ! Paolo Sorrentino y présente cette année son sixième long-métrage et les quatre précédents avaient déjà été sélectionnés. Pas de vraie surprise à attendre côté casting du personnage principal:
La grande bellezza met en scène l'acteur fétiche du réalisateur italien, Toni Servillo. Il serait question d'un prestigieux écrivain, saisi tout à coup du sentiment de tourner en rond dans une vie qu'il croyait fastueuse. Du désenchantement dans un monde brutal ? Le film, lui, en aurait déjà conquis plus d'un.
|
(c) Festival de Cannes / T. Delange |
Steven Soderbergh, lui, n'a plus besoin de courir après la Palme. Il l'a obtenue en 1989 avec son tout premier film ! L'oeuvre qu'il est venu présenter cette année s'appelle
Ma vie avec Liberace. Fait inédit dans l'histoire du Festival: c'est en fait un téléfilm, que le cinéaste destine tout d'abord à la chaîne américaine HBO. Autre "détail" intéressant: c'est probablement le dernier long-métrage de son auteur avant une pause annoncée, à durée indéterminée. Michael Douglas est ici l'amant de Matt Damon. La surprise de Cannes 2013, qui sait ?
----------
Une précision "technique":
Je ne tire
aucun bénéfice financier de ce blog, mais, à la demande des photographes
concernés ou de leurs représentants, je peux légender autrement les
photos que j'ai utilisées ou les supprimer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire