vendredi 8 mars 2024

Judith et les autres

J'aurais sans doute pu vous parler aujourd'hui de Judith Godrèche. L'idée que des réalisateurs comme Benoît Jacquot et Jacques Doillon aient pu abuser d'elle quand elle était ado m'épouvante franchement. J'entends parfois une petite musique qui suggère aussi que le milieu du cinéma est gangréné par la violence. Difficile de ne pas y penser...

Aujourd'hui, comme tous les 8 mars, c'est la Journée internationale des droits des femmes. L'année passée, le Centre national du cinéma et de l'image animée constatait une différence de 21% entre le salaire brut moyen d'une réalisatrice et celui d'un homologue masculin. Évidemment, l'égalité n'est pas non plus de mise dans d'autres milieux et, dans ce cadre, l'intégrité physique et morale n'est pas en cause. N'empêche: la discrimination est incompréhensible et inacceptable. Sans qu'elles s'expriment, je suis sûr qu'il y en a dans mon entourage !

Au cinéma, les femmes sont minoritaires dans nombre de métiers techniques. Le plus important à mes yeux ? L'égalité des chances. Cela signifie que, si une petite fille ou une jeune femme ambitionne de faire carrière dans ce domaine, la qualité relative de son travail doit lui permettre d'être considérée comme le serait un petit garçon ou un jeune homme. C'est utopique, peut-être, mais je veux croire que c'est possible aussi - et sans grand chambardement sociétal. Demain midi, j'ai l'intention de vous présenter un autre film, sans lien thématique avec ma chronique d'aujourd'hui. Cela ne veut pas dire que je me désintéresse du sujet. Je suis même curieux de vos avis...

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