Film-catastrophe ou pamphlet écolo ? Dans la brume entre plutôt dans la première catégorie. Il y a pourtant dans ce long-métrage quelque chose qui pourrait aussi ressembler à un avertissement. Quand, sans raison identifiée, un épais brouillard s'étend tout à coup sur Paris, la nature semble imposer sa loi - et c'est plutôt inquiétant !
L'idée de départ du scénario, c'est de faire de ce phénomène étrange une menace pour l'homme: de fait, le smog répandu dans la capitale s'avère mortel à très court terme pour celles et ceux qui l'inhalent. Concrètement, la seule manière de sauver (provisoirement ?) sa peau consiste à rejoindre le dernier étage d'un immeuble, pour échapper finalement à la montée de la "vague" et respirer un air resté pur. Anna et Mathieu y parviennent, mais, pour cela, ils sont obligés d'abandonner Sarah, leur fille, atteinte d'une maladie rare et recluse depuis sa naissance dans une bulle stérile. Est-ce un futur possible pour l'humanité ? Dans la brume joue aussi sur certains des codes inhérents à la science-fiction, avec d'autant plus de brio qu'il évite tout recours excessif aux effets spéciaux numériques. Et ça marche ! Sans crier au génie, je tiens à dire que le film, premier long-métrage de son auteur, remplit son contrat. Un honnête pop corn movie, donc.
Dans le rôle des parents affolés, Olga Kurylenko et Romain Duris forment un couple convaincant. Âgée de 13 ans, Fantine Harduin démontre, elle, une vraie justesse dans le jeu, sans éclat toutefois. Derrière ce trio, le reste de la distribution n'occupe qu'un rang anecdotique, mais les cinéphiles seront peut-être heureux de croiser la route de Michel Robin, 87 ans, absent des écrans depuis 2015. Évidemment, c'est le décorum de Dans la brume qui prend finalement le dessus sur toute idée que le casting aurait pu nous suggérer ! N'allez pas croire que je m'en plains: au contraire, je trouve pertinent que la forme puisse ainsi prendre un - léger - ascendant sur le fond. On dirait que le cinéma de genre, longtemps confidentiel, commence à se généraliser sur les écrans français. Est-ce l'effet d'une mode ? Une simple coïncidence ? Une vraie tendance durable ? Je l'ignore. Toujours est-il que je m'en réjouis. Et, de ce fait, j'attends la suite...
Dans la brume
Film français de Daniel Roby (2018)
Course contre la montre assez anxiogène, ce récit m'a rappelé celui de Desierto, par certains aspects. Efficace, cette montée de tension ! Bon... avant d'oser un "cocorico", je voudrais vous signaler également que le réalisateur du film est québécois. Le Paris qu'il recompose paraîtra sans doute familier aux touristes, ce qui doperait les ventes du long-métrage. De quoi, je l'espère, susciter d'autres productions...
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Si je n'ai pas réussi à vous motiver...
OK. Vous vous laisserez peut-être convaincre par notre amie Pascale.
L'idée de départ du scénario, c'est de faire de ce phénomène étrange une menace pour l'homme: de fait, le smog répandu dans la capitale s'avère mortel à très court terme pour celles et ceux qui l'inhalent. Concrètement, la seule manière de sauver (provisoirement ?) sa peau consiste à rejoindre le dernier étage d'un immeuble, pour échapper finalement à la montée de la "vague" et respirer un air resté pur. Anna et Mathieu y parviennent, mais, pour cela, ils sont obligés d'abandonner Sarah, leur fille, atteinte d'une maladie rare et recluse depuis sa naissance dans une bulle stérile. Est-ce un futur possible pour l'humanité ? Dans la brume joue aussi sur certains des codes inhérents à la science-fiction, avec d'autant plus de brio qu'il évite tout recours excessif aux effets spéciaux numériques. Et ça marche ! Sans crier au génie, je tiens à dire que le film, premier long-métrage de son auteur, remplit son contrat. Un honnête pop corn movie, donc.
Dans le rôle des parents affolés, Olga Kurylenko et Romain Duris forment un couple convaincant. Âgée de 13 ans, Fantine Harduin démontre, elle, une vraie justesse dans le jeu, sans éclat toutefois. Derrière ce trio, le reste de la distribution n'occupe qu'un rang anecdotique, mais les cinéphiles seront peut-être heureux de croiser la route de Michel Robin, 87 ans, absent des écrans depuis 2015. Évidemment, c'est le décorum de Dans la brume qui prend finalement le dessus sur toute idée que le casting aurait pu nous suggérer ! N'allez pas croire que je m'en plains: au contraire, je trouve pertinent que la forme puisse ainsi prendre un - léger - ascendant sur le fond. On dirait que le cinéma de genre, longtemps confidentiel, commence à se généraliser sur les écrans français. Est-ce l'effet d'une mode ? Une simple coïncidence ? Une vraie tendance durable ? Je l'ignore. Toujours est-il que je m'en réjouis. Et, de ce fait, j'attends la suite...
Dans la brume
Film français de Daniel Roby (2018)
Course contre la montre assez anxiogène, ce récit m'a rappelé celui de Desierto, par certains aspects. Efficace, cette montée de tension ! Bon... avant d'oser un "cocorico", je voudrais vous signaler également que le réalisateur du film est québécois. Le Paris qu'il recompose paraîtra sans doute familier aux touristes, ce qui doperait les ventes du long-métrage. De quoi, je l'espère, susciter d'autres productions...
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Si je n'ai pas réussi à vous motiver...
OK. Vous vous laisserez peut-être convaincre par notre amie Pascale.
2 commentaires:
Oui c'était pas mal du tout. Angoissant et acteurs bien sympathiques.
Nous sommes d'accord.
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