lundi 6 janvier 2025

Comme par enchantement

On reproche fréquemment à Disney de ne faire que de l'appropriation culturelle, c'est-à-dire de puiser dans le folklore d'autres civilisations pour concevoir le scénario de ses films - oui, c'est vrai: je résume. Avec Encanto - La fantastique famille Madrigal, le studio nous offre de voyager jusqu'en Colombie. Un pays que je ne connais qu'à peine...

Peu importe, en réalité: j'estime qu'il n'est absolument pas nécessaire d'avoir arpenté l'Amérique latine pour apprécier ce film d'animation. Nous plongeons donc dans l'intimité d'une famille - les Madrigal, si ! - dont chaque membre dispose d'un "super-pouvoir" bien particulier. Pepa peut contrôler le climat, Luisa soulever n'importe quelle charge sans le moindre effort, Dolores entendre le plus petit son imaginable, Antonio parler aux animaux... bon, vous avez compris le principe. Seule la pauvre Mirabel n'a pas de don et fait ainsi figure d'exception. Pas de surprise: Encanto nous invite à accepter cette différence supposée et à y voir une richesse pour toute une petite communauté. Je ne suis pas étonné non plus que Disney classe déjà ce film musical parmi ses "Classiques d'animation" (ce serait même le soixantième). Et très franchement, de mon côté, le plaisir a été au rendez-vous ! Bien entendu, il faut apprécier les chansons: il y en a huit, imaginées par Lin-Manuel Miranda, l'un des grands compositeurs de Broadway. Mon seul regret ? Que le film n'ait pas d'office été réalisé en espagnol.

Encanto - La fantastique famille Madrigal
Film américain de B. Howard, J. Bush et C. Castro Smith (2021)

Grâce à ce long-métrage, Disney renouait avec la sortie traditionnelle d'un classique pour Noël (au cinéma et pas juste sur sa plateforme). Avec 3.229.762 entrées, le film s'est classé troisième au box-office français en 2021 - un résultat correct pour la période post-Covid. Quatre ans plus tôt, le Mexique de Coco (Pixar) avait fait mieux. Vous hésitez ? Je vous recommande donc... de voir les deux, voyons !

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Vous en voulez encore ?

Parfait: "L'oeil sur l'écran" et "Sur la route du cinéma" vous attendent.

dimanche 5 janvier 2025

Le plein d'esprits

Je m'en veux un peu d'avoir laissé passer le dernier Robert Zemeckis au cinéma. J'ai compensé avec Fantômes contre fantômes, un film qu'il a produit il y a déjà un bon moment: au milieu des années 90. Bon... je l'ai surtout regardé pour l'acteur principal: Michael J. Fox. Atteint par la maladie de Parkinson, il poursuit pourtant sa carrière...

En remontant - presque - trente ans en arrière, vous le retrouverez dans la peau d'un dénommé Frank Bannister, un prétendu médium spécialisé dans la chasse aux esprits. Rodé, son petit commerce s'avère plutôt lucratif: notre ami s'est associé avec deux âmes égarées pour semer la panique parmi les habitants de sa ville et être appelé au secours pour affronter les spectres les plus terrifiants. Seulement, un jour, il fait face à la Grande Faucheuse elle-même. Vous l'aurez compris: rien n'est très sérieux dans cette comédie horrifique, qui tient efficacement ses promesses et constitue dès lors un divertissement agréable pour les amatrices et -teurs du genre. J'ajoute toutefois que Fantômes contre Fantômes est moins "policé" que certains films d'aujourd'hui - de la même catégorie, bien sûr. Ami(e)s féministes, vous noterez également qu'il prolonge le mythe de la damsel in distress secourue par le chevalier. Mais avec humour !

Fantômes contre fantômes
Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (1996)

J'aimais bien le titre original: The frighteners (Les épouvanteurs ?). En tout cas, c'est chouette aussi de (re)découvrir les premiers films de Peter Jackson avant qu'il se lance dans Le seigneur des anneaux. Cet opus m'a rappelé un autre Zemeckis: La mort vous va si bien. Sincèrement, Les valeurs de la famille Addams me paraît au-dessus. Mais je suis prêt à changer d'avis avec vos éventuelles suggestions...

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Et en allant fouiller un peu ailleurs...

J'ai fini par retrouver cette vieille chronique de notre ami Laurent. J'ignore s'il hante toujours cette page (ou même d'autres sur la toile) !

samedi 4 janvier 2025

La suite !

Allez... la page de 2024 est tournée depuis déjà quelques jours. L'heure est venue pour moi de vous souhaiter une belle année 2025. Un millésime doux, chaleureux, amical, sensible, pétillant - et rigolo !

Mille et une bobines
repart. Jusqu'à quand ? Je n'en ai aucune idée. Très concrètement, je ne vois aucune raison d'arrêter, car le plaisir d'écrire et d'échanger des impressions sur le cinéma est toujours là. Mais vous le savez comme moi: la vie réserve des surprises - bonnes ou mauvaises - qui changent la donne et redéfinissent nos priorités. Cela dit, je vous donne rendez-vous dès demain midi pour... la suite !

PS: mon petit doigt me dit que c'est l'anniversaire de Pascale aujourd'hui ! À vous de voir ce qu'il convient de faire de cette info...