Que faisiez-vous il y a 28 ans ? Pierre Richard, lui, fêtait le lancement de son dernier film de réalisateur. Ou plutôt, non... l'avant-dernier. En septembre, il en a sorti un autre, avec un titre long comme un jour de pluie sans cinéma: L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme. Une gourmandise tournée dans l'Aude, à Gruissan, sa ville d'adoption !
L'éternel grand blond incarne Grégoire, un type modestement installé dans une cabane de pêcheurs au bord de la Méditerranée. Ses amis suffisent à son bonheur et, en particulier, Michel, un jeune autiste que sa mère espère voir embauché dans une mairie du voisinage. "Grégoire, c'est quoi, un fonctionnaire ?" "Ce que tu ne seras jamais. On met pas un oiseau en cage". Je retiens cet extrait de dialogue pour vous donner une idée du ton poétique de ce joli long-métrage. Rapidement, l'ours du titre fait son apparition: il devient alors crucial pour Grégoire et Michel d'agir pour le sauver de la folie des hommes ordinaires. Ordinaire, cette histoire ne l'est pas, pour sûr. Sa poésie fait la part belle aux personnages, le générique nous ayant confirmé d'emblée que, malgré la fiction, ils ont tous existé - ou existent encore. Il en est ainsi du garagiste voleur de voitures et du boucher fan de Johnny, je suppose, du Che (!) et peut-être aussi des Indiens d'Amazonie croisés au détour d'une scène au message écolo-rigolo. Sur ce thème, Pierre Richard m'a semblé plus que concerné: sérieux...
L'éternel grand blond incarne Grégoire, un type modestement installé dans une cabane de pêcheurs au bord de la Méditerranée. Ses amis suffisent à son bonheur et, en particulier, Michel, un jeune autiste que sa mère espère voir embauché dans une mairie du voisinage. "Grégoire, c'est quoi, un fonctionnaire ?" "Ce que tu ne seras jamais. On met pas un oiseau en cage". Je retiens cet extrait de dialogue pour vous donner une idée du ton poétique de ce joli long-métrage. Rapidement, l'ours du titre fait son apparition: il devient alors crucial pour Grégoire et Michel d'agir pour le sauver de la folie des hommes ordinaires. Ordinaire, cette histoire ne l'est pas, pour sûr. Sa poésie fait la part belle aux personnages, le générique nous ayant confirmé d'emblée que, malgré la fiction, ils ont tous existé - ou existent encore. Il en est ainsi du garagiste voleur de voitures et du boucher fan de Johnny, je suppose, du Che (!) et peut-être aussi des Indiens d'Amazonie croisés au détour d'une scène au message écolo-rigolo. Sur ce thème, Pierre Richard m'a semblé plus que concerné: sérieux...
L'homme qui a vu l'ours qui a vu l'homme
Film français de Pierre Richard (2025)
L'une des critiques que j'ai lues - a posteriori - soulignait que le film oubliait certaines de ses sous-intrigues en cours de route. C'est vrai. Mais est-ce que c'est vraiment important ? Je n'en suis pas convaincu. Évidemment, le sous-texte politique était plus appuyé dans Le jouet. Mais Paris pieds nus me régale tout autant, dans un autre registre. C'est un plaisir inaltérable de retrouver un grand enfant de... 91 ans !
Film français de Pierre Richard (2025)
L'une des critiques que j'ai lues - a posteriori - soulignait que le film oubliait certaines de ses sous-intrigues en cours de route. C'est vrai. Mais est-ce que c'est vraiment important ? Je n'en suis pas convaincu. Évidemment, le sous-texte politique était plus appuyé dans Le jouet. Mais Paris pieds nus me régale tout autant, dans un autre registre. C'est un plaisir inaltérable de retrouver un grand enfant de... 91 ans !

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