Rakel, 23 ans, aimerait devenir astronaute, dessinatrice ou garde forestière. Un jour, cette jeune Norvégienne découvre cependant qu'elle est enceinte de six mois. Pour elle, c'est une pure catastrophe. Et pour moi, spectateur de cinéma, un possible argument de comédie. Me restait donc à aller en salle vérifier cet a priori (très) favorable...
Bilan: Ninjababy est un bon film, mais... ce n'est pas une comédie. Pas seulement, disons: si certaines séquences prêtent à (sou)rire devant les multiples déconvenues de son héroïne, le scénario s'avère d'une richesse d'abord insoupçonnée et joue sur d'autres registres sensibles que celui du seul rire. Il le fait grâce à une jolie galerie d'épatants personnages, au premier rang desquels je cite volontiers celui du futur bébé de Rakel, présent sous forme de dessins animés. Ses interventions sont parfois drôles, mais plus souvent touchantes. Rassurez-vous: l'idée n'est pas de fustiger les femmes sans désir d'enfant, mais d'évoquer la parentalité sous ses diverses facettes. Point important: jamais les hommes ne sont vraiment laissés de côté. On en découvre deux dans le récit, vraiment différents l'un de l'autre !
J'avais déjà vu huit films norvégiens avant celui-là et c'est également pour sa nationalité "exotique" que je me suis intéressé à Ninjababy. Vous pourrez aussi noter qu'il a été réalisé par une femme. J'ajoute que j'ai été épaté par la prestation tout à fait inspirée de l'actrice principale, Kristine Kujath Thorp, que j'ai découverte à l'occasion. Même si ses partenaires de jeu ne déméritent pas, j'ai envie de dire que, parfaitement juste, elle porte le long-métrage sur ses épaules. Attendez-vous à être surpris - et séduits - par sa belle interprétation ! Tout cela est-il un pamphlet féministe ? Je ne crois pas, à vrai dire. C'est précisément ce que j'ai apprécié: nous restons tout à fait libres de nos jugements, portés sur Rakel et/ou sur les autres protagonistes de cette curieuse histoire contemporaine. Pour ma part, mon opinion finale serait plutôt bienveillante à l'égard de tous, filles et garçons. Pourquoi ? Je vous laisserai voir le film avant de peut-être le révéler !
Ninjababy
Film norvégien de Yngvild Sve Flikke (2021)
Un film que je n'avais pas vu arriver - et c'est une bonne surprise ! J'insiste pour souligner la bonne qualité d'ensemble de la distribution. En comparaison, le thème de la mère "malgré elle" est traité de façon franchement plus angoissante dans We need to talk about Kevin. Toujours sur ce même sujet, Le refuge ne m'aura guère laissé aujourd'hui qu'un souvenir flou. Autant revoir Le premier cri, donc...
Bilan: Ninjababy est un bon film, mais... ce n'est pas une comédie. Pas seulement, disons: si certaines séquences prêtent à (sou)rire devant les multiples déconvenues de son héroïne, le scénario s'avère d'une richesse d'abord insoupçonnée et joue sur d'autres registres sensibles que celui du seul rire. Il le fait grâce à une jolie galerie d'épatants personnages, au premier rang desquels je cite volontiers celui du futur bébé de Rakel, présent sous forme de dessins animés. Ses interventions sont parfois drôles, mais plus souvent touchantes. Rassurez-vous: l'idée n'est pas de fustiger les femmes sans désir d'enfant, mais d'évoquer la parentalité sous ses diverses facettes. Point important: jamais les hommes ne sont vraiment laissés de côté. On en découvre deux dans le récit, vraiment différents l'un de l'autre !
J'avais déjà vu huit films norvégiens avant celui-là et c'est également pour sa nationalité "exotique" que je me suis intéressé à Ninjababy. Vous pourrez aussi noter qu'il a été réalisé par une femme. J'ajoute que j'ai été épaté par la prestation tout à fait inspirée de l'actrice principale, Kristine Kujath Thorp, que j'ai découverte à l'occasion. Même si ses partenaires de jeu ne déméritent pas, j'ai envie de dire que, parfaitement juste, elle porte le long-métrage sur ses épaules. Attendez-vous à être surpris - et séduits - par sa belle interprétation ! Tout cela est-il un pamphlet féministe ? Je ne crois pas, à vrai dire. C'est précisément ce que j'ai apprécié: nous restons tout à fait libres de nos jugements, portés sur Rakel et/ou sur les autres protagonistes de cette curieuse histoire contemporaine. Pour ma part, mon opinion finale serait plutôt bienveillante à l'égard de tous, filles et garçons. Pourquoi ? Je vous laisserai voir le film avant de peut-être le révéler !
Ninjababy
Film norvégien de Yngvild Sve Flikke (2021)
Un film que je n'avais pas vu arriver - et c'est une bonne surprise ! J'insiste pour souligner la bonne qualité d'ensemble de la distribution. En comparaison, le thème de la mère "malgré elle" est traité de façon franchement plus angoissante dans We need to talk about Kevin. Toujours sur ce même sujet, Le refuge ne m'aura guère laissé aujourd'hui qu'un souvenir flou. Autant revoir Le premier cri, donc...
2 commentaires:
Je n'ai eu absolument aucune envie de voir. J'ai peut-être eu tort,mais il y a tant à voir.
Effectivement, il y a beaucoup de choses à voir ! Et je crois que le film n'a tenu qu'une semaine dans un cinéma que je fréquente et qui, généralement, laisse une chance sur la durée aux films les plus "confidentiels". Dommage pour Rakel...
Il y a de jolies choses, dans ce film, qui en font un portrait de femme contemporaine intéressante. L'actrice est vraiment très juste.
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