Apparu à l'écran en 1971, L'inspecteur Harry aurait-il fait des émules en France dès cette première année ? C'est ce que j'ai voulu croire devant Sans mobile apparent. Or, surprise: cet opus est en fait sorti quelques mois avant son supposé modèle américain. C'est troublant. Bref, je n'ai plus qu'à remballer mon comparatif et à... corriger le tir !
J'ai tenu à regarder Sans mobile apparent parce qu'il se passe à Nice. Retrouver mon ancienne ville d'adoption m'a fait plaisir: les quartiers sur lesquels la caméra s'attarde n'ont pas beaucoup changé, en fait. Alors dirigée par feu Jacques Médecin, la fière cité de la Côte d'Azur sert de décor ensoleillé à une sombre histoire de meurtres en série. J'imagine que le titre du film suffit à faire comprendre que la police patauge au moment de relier les crimes entre eux. Un homme seul s'acharne: son nom est Carella, il n'est assurément pas le plus aimable des flics, mais il pourrait en revanche trouver enfin la clé de l'énigme. Et, dans ce rôle, Jean-Louis Trintignant se montre très convaincant. Avec lui, on revoit de grands noms de l'époque: Jean-Pierre Marielle et Dominique Sanda, Sacha Distel ou encore Stéphane Audran. Derrière la caméra, Philippe Labro - pour sa troisième réalisation - aurait profité des conseils de Jean-Pierre Melville (excusez du peu !). Les mélomanes apprécieront aussi la B.O. du grand Ennio Morricone. On peut bien sûr savourer ce polar au look vintage... sans être Niçois.
Sans mobile apparent
Film franco-italien de Philippe Labro (1971)
N'en déplaise à Don Siegel et Clint Eastwood, ce "classique" européen demeure un divertissement tout à fait acceptable, sans fausse note. Détail amusant: il est aussi une adaptation de Dix plus un, un roman policier... américain, signé Ed McBain (collection Série noire / 1964). Au petit jeu des comparaisons, je vais oser citer Peur sur la ville. Dans les années 70-80, on a tourné en France mille films de ce genre !
J'ai tenu à regarder Sans mobile apparent parce qu'il se passe à Nice. Retrouver mon ancienne ville d'adoption m'a fait plaisir: les quartiers sur lesquels la caméra s'attarde n'ont pas beaucoup changé, en fait. Alors dirigée par feu Jacques Médecin, la fière cité de la Côte d'Azur sert de décor ensoleillé à une sombre histoire de meurtres en série. J'imagine que le titre du film suffit à faire comprendre que la police patauge au moment de relier les crimes entre eux. Un homme seul s'acharne: son nom est Carella, il n'est assurément pas le plus aimable des flics, mais il pourrait en revanche trouver enfin la clé de l'énigme. Et, dans ce rôle, Jean-Louis Trintignant se montre très convaincant. Avec lui, on revoit de grands noms de l'époque: Jean-Pierre Marielle et Dominique Sanda, Sacha Distel ou encore Stéphane Audran. Derrière la caméra, Philippe Labro - pour sa troisième réalisation - aurait profité des conseils de Jean-Pierre Melville (excusez du peu !). Les mélomanes apprécieront aussi la B.O. du grand Ennio Morricone. On peut bien sûr savourer ce polar au look vintage... sans être Niçois.
Sans mobile apparent
Film franco-italien de Philippe Labro (1971)
N'en déplaise à Don Siegel et Clint Eastwood, ce "classique" européen demeure un divertissement tout à fait acceptable, sans fausse note. Détail amusant: il est aussi une adaptation de Dix plus un, un roman policier... américain, signé Ed McBain (collection Série noire / 1964). Au petit jeu des comparaisons, je vais oser citer Peur sur la ville. Dans les années 70-80, on a tourné en France mille films de ce genre !
2 commentaires:
L'adaptation au cinéma la plus connue d'un roman d'Ed McBain qu'il signa d'ailleurs sous le pseudonyme d'Evan Hunter , reste « Graine de violence » sortie en 55. Cette étude réaliste de la délinquance juvénile réalisée par Richard Brooks est surtout connue pour être le premier film de l'histoire qui osera mettre du rock’n’roll à son générique avec le fameux « Rock around the clock « de Bill Halley .
Je n'avais jamais entendu parler de cet auteur, mais, adapté par Richard Brooks, ça peut m'intéresser. Merci !
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