En ce jour de Toussaint, j'enchaîne avec un autre film "qui fait peur" et demeure fidèle à Big John afin d'évoquer son opus suivant: Fog. Point de masques ou de citrouilles ici: les personnages malveillants sont des hommes de mer fantômes hantant un bled du Pacifique sud lors d'une célébration historique ! Je vais vous laisser voir pourquoi...
Le lieu du tournage était proche de celui où, une quinzaine d'années auparavant, un certain Hitchcock avait déchaîné des nuées d'oiseaux. Malicieux, Carpenter multiplie les clins d'oeil à son maître ès frissons et réinvite Jamie Lee Curtis, sa propre muse, à la table des spectres. L'histoire ne nous dit pas si c'est par prudence que la belle est venue accompagnée de sa mère, Janet Leigh, qui n'était donc pas morte sous les coups de couteau d'un tueur psychotique adepte des douches froides. Fog a toutefois de quoi rafraîchir bien des geeks cinéphiles. Au-delà des (très) bonnes références piochées ici et là, le brouillard éponyme du titre impose rapidement une ambiance à glacer le sang. Les couleurs vives surgies de la nuit n'en sont que plus saisissantes ! Pourtant, et je m'en réjouis, le spectacle ne joue pas sur la profusion d’hémoglobine: il préfère nous faire sursauter que fermer les yeux. Toujours est-il qu'une fois encore, le mal progresse sous nos regards ébahis et semble inéluctable: on peut parler d'une vraie malédiction. Quarante ans plus tard, ce conte noir reste redoutable et envoûtant...
Fog
Film américain de John Carpenter (1980)
Ce long-métrage a lui aussi eu droit à son remake, mais je considère qu'il est plus intéressant de voir l'original: un véritable marqueur d'époque pour le cinéma - de genre - américain. Les comparaisons avec son homologue italien ne sont pas infondées: la gamme chromatique utilisée ici m'a souvent fait penser à celle de Suspiria. D'autres esprits s'agitent dans Les innocents et Paranormal activity.
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Le mot de la fin ?
Je vais le laisser à un autre amateur du film: notre ami Princécranoir.
Fog
Film américain de John Carpenter (1980)
Ce long-métrage a lui aussi eu droit à son remake, mais je considère qu'il est plus intéressant de voir l'original: un véritable marqueur d'époque pour le cinéma - de genre - américain. Les comparaisons avec son homologue italien ne sont pas infondées: la gamme chromatique utilisée ici m'a souvent fait penser à celle de Suspiria. D'autres esprits s'agitent dans Les innocents et Paranormal activity.
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Le mot de la fin ?
Je vais le laisser à un autre amateur du film: notre ami Princécranoir.
4 commentaires:
Ah celui-là je ne pense pas l'avoir vu.
Je déteste sursauter au cinéma et beaucoup de films ne jouent que sur cet effet je trouve
Celui-là joue également sur d'autres effets, mais je comprends que ça puisse ne pas te plaire.
Un petit chef d'œuvre de Carpenter que j'aime énormément et malheureusement un peu délaissé. Tu as bien fait de le recommander pour la Samain : pirates rancuniers, mauvaise conscience et ambiance brumeuse à souhait pour hanter nos nuits de novembre.
Ce ne deviendra pas mon Carpenter préféré, mais, parmi ceux que je connais, ça reste un bon p'tit film que j'ai eu grand plaisir à découvrir. Je garde un gros faible pour "Christine", à ce stade du débat. Effet Stephen King, I guess...
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