Deux Jean-Paul pour un unique film. Je m'étais dit que la flamboyance de Belmondo irait bien avec le cinéma virevoltant de Rappeneau. Confirmation: Les mariés de l'an deux est une comédie très sympa. Ce film de capes et d'épées (tardif) est resté un divertissement solide cinquante ans après sa sortie. Ne boudons pas donc notre bon plaisir !
Va-nu-pieds parti trouver bonne fortune aux États-Unis quelque temps avant la Révolution de 1789, Nicolas Philibert devait même s'y marier avant qu'un fâcheux s'y oppose au prétexte qu'il avait déjà convolé. Notre homme se voit dès lors contraint de mettre le cap vers l'Europe afin d'obtenir fissa un justificatif de divorce en bonne et due forme. Ce sera l'occasion de retrouvailles avec Marlène Jobert, impeccable dans ce rôle de mé(na)gère abandonnée, mais également de découvrir autour d'elle une fort belle troupe, dont Laura Antonelli, Sami Frey, Michel Auclair, Julien Guiomar, Pierre Brasseur, Georges Beller... liste non exhaustive que Wikipédia et/ou IMDb complèteront si nécessaire. En pareille compagnie, le rythme est vraiment haletant et le spectacle assuré: mission accomplie, en somme, avec d'autant plus d'efficacité que les chevaux s'emballent sur une belle musique de Michel Legrand. De quoi terminer au 9ème rang du box-office français cette année-là !
Les mariés de l'an deux
Film franco-italien de Jean-Paul Rappeneau (1971)
J'ai parlé de la voix off de Jean-Pierre Marielle ? Oui, voilà, c'est fait. C'est la cerise sur le gâteau et le parfait complément d'un film attachant, idéal pour un dimanche d'automne (ou d'une autre saison). Bon... avec Bébel toujours, je garde toutefois une préférence sincère pour Cartouche, joyeux aussi, mais bien plus mélancolique, au final. Et je vous certifie que cela vaut nettement Les trois mousquetaires !
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Vous aimeriez prolonger le plaisir ?
Avant même que je parle du film, Benjamin en avait déjà fait l'éloge. J'ai fait un constat identique du côté de "L'oeil sur l'écran". Logique...
Va-nu-pieds parti trouver bonne fortune aux États-Unis quelque temps avant la Révolution de 1789, Nicolas Philibert devait même s'y marier avant qu'un fâcheux s'y oppose au prétexte qu'il avait déjà convolé. Notre homme se voit dès lors contraint de mettre le cap vers l'Europe afin d'obtenir fissa un justificatif de divorce en bonne et due forme. Ce sera l'occasion de retrouvailles avec Marlène Jobert, impeccable dans ce rôle de mé(na)gère abandonnée, mais également de découvrir autour d'elle une fort belle troupe, dont Laura Antonelli, Sami Frey, Michel Auclair, Julien Guiomar, Pierre Brasseur, Georges Beller... liste non exhaustive que Wikipédia et/ou IMDb complèteront si nécessaire. En pareille compagnie, le rythme est vraiment haletant et le spectacle assuré: mission accomplie, en somme, avec d'autant plus d'efficacité que les chevaux s'emballent sur une belle musique de Michel Legrand. De quoi terminer au 9ème rang du box-office français cette année-là !
Les mariés de l'an deux
Film franco-italien de Jean-Paul Rappeneau (1971)
J'ai parlé de la voix off de Jean-Pierre Marielle ? Oui, voilà, c'est fait. C'est la cerise sur le gâteau et le parfait complément d'un film attachant, idéal pour un dimanche d'automne (ou d'une autre saison). Bon... avec Bébel toujours, je garde toutefois une préférence sincère pour Cartouche, joyeux aussi, mais bien plus mélancolique, au final. Et je vous certifie que cela vaut nettement Les trois mousquetaires !
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Vous aimeriez prolonger le plaisir ?
Avant même que je parle du film, Benjamin en avait déjà fait l'éloge. J'ai fait un constat identique du côté de "L'oeil sur l'écran". Logique...
6 commentaires:
Superbe film, non ? Solide comme tu dis et toujours capable de nous emporter par son rythme. Sans parler du contexte historique habilement repris jusque dans sa relative complexité. J'adore.
Du cinéma réjouissant !
Je me fais une p'tite perfusion de temps en temps: ça fait du bien.
De toute façon, depuis son "Cyrano de Bergerac", je crois que je serai prêt à tout pardonner à Rappeneau. Mais est-ce vraiment utile ? Pas sûr. Tout ce que j'ai vu de lui m'a plu.
Ah là je comprends les 4 étoiles (celles de Eiffel... les bras m'en sont tombés). Ce film est un tourbillon, ça virevolte. Jean-Paul et Marlène formaient un couple bien crédible, drôle et glamour.
Et équilibré, je dirais. Aucun n'a vraiment pris le pas sur l'autre. Donc, ça "fonctionne", comme tu dis.
Anecdote connue , ….pendant le tournage en Roumanie (et oui la délocalisation existait déjà à l'époque) suite aux frasques alcoolisées de Pierre Brasseur les autorités locales voulaient expulser le célèbre acteur, Belmondo fit ses valises en confirmant à la production qu'il avait signé pour un film avec Brasseur et que sans lui son contrat était caduc , le problème fut réglé dans l'heure qui suivit...
C'est aussi pour ça que l'on aimait Bébel, ….quelques années auparavant il avait mis son poing dans la gueule de Melville parce qu’il martyrisait Vanel sur le tournage de « l’aîné de Ferchaux » et quitté le plateau pour ne plus y revenir...
Merci, CC Rider: cette anecdote, à vrai dire, je ne la connaissais pas !
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