Allez... j'enchaîne dès aujourd'hui avec une chronique d'un format quelque peu différent de celui dont je me sers habituellement ! Objectif: évoquer La quatrième dimension, le film à tendance geek venu prolonger la série télé éponyme (1959 - 1964). Un autre temps...
Sorti en salles en 1983, le film dure un peu plus d'une heure et demie. Le long-métrage ayant été confié à de jeunes réalisateurs ambitieux qui l'ont découpé en plusieurs segments, je vous en parle de manière descriptive. Ce qui ne veut pas dire que je vais TOUT vous dévoiler...
Prologue: Something scary (John Landis)
Deux gars sur une route, la nuit: un conducteur et un autostoppeur. Image classique de la mythologie américaine contemporaine. Entente parfaite entre les deux larrons, qui reprennent à tue-tête une chanson de Creedence Clearwater Revival. Bref, tout roule ! Jusqu'à ce que...
Premier segment: Time out (John Landis)
Trois copains se retrouvent dans un bar après le travail. L'un d'eux vient d'apprendre qu'il n'aurait pas d'augmentation. Aigreur et colère. Notre homme juge les Juifs, les Noirs et les Asiatiques responsables de son malheur. Des déclarations qu'il pourrait regretter ! Angoisse...
Deuxième segment: Kick the can (Steven Spielberg)
Un peu d'optimisme dans ce monde de peur: Peter Pan n'est pas loin ! Nous voilà envoyés dans une maison de retraite avec tout un groupe de petits vieux pas pressés (et un peu inquiets) à l'idée de vieillir. Est-ce pénible ? Vu chez Kubrick, Scatman Crothers va leur montrer...
Troisième segment: It's a good life (Joe Dante)
Le parfait opposé du segment précédent ? En somme, ce court parle d'enfermement, lui aussi, mais en mode négatif. Une jeune femme qui a abîmé le vélo d'un petit garçon le ramène chez lui en voiture. Bien accueillie par toute la famille, va-t-elle déchanter ? Pas certain...
Quatrième segment: Nightmare at 20,000 feet (George Miller)
Sorti en salles en 1983, le film dure un peu plus d'une heure et demie. Le long-métrage ayant été confié à de jeunes réalisateurs ambitieux qui l'ont découpé en plusieurs segments, je vous en parle de manière descriptive. Ce qui ne veut pas dire que je vais TOUT vous dévoiler...
Prologue: Something scary (John Landis)
Deux gars sur une route, la nuit: un conducteur et un autostoppeur. Image classique de la mythologie américaine contemporaine. Entente parfaite entre les deux larrons, qui reprennent à tue-tête une chanson de Creedence Clearwater Revival. Bref, tout roule ! Jusqu'à ce que...
Premier segment: Time out (John Landis)
Trois copains se retrouvent dans un bar après le travail. L'un d'eux vient d'apprendre qu'il n'aurait pas d'augmentation. Aigreur et colère. Notre homme juge les Juifs, les Noirs et les Asiatiques responsables de son malheur. Des déclarations qu'il pourrait regretter ! Angoisse...
Deuxième segment: Kick the can (Steven Spielberg)
Un peu d'optimisme dans ce monde de peur: Peter Pan n'est pas loin ! Nous voilà envoyés dans une maison de retraite avec tout un groupe de petits vieux pas pressés (et un peu inquiets) à l'idée de vieillir. Est-ce pénible ? Vu chez Kubrick, Scatman Crothers va leur montrer...
Troisième segment: It's a good life (Joe Dante)
Le parfait opposé du segment précédent ? En somme, ce court parle d'enfermement, lui aussi, mais en mode négatif. Une jeune femme qui a abîmé le vélo d'un petit garçon le ramène chez lui en voiture. Bien accueillie par toute la famille, va-t-elle déchanter ? Pas certain...
Quatrième segment: Nightmare at 20,000 feet (George Miller)
Les statistiques sont claires et nettes: elles démontrent que l'avion est le moyen de transport le plus sûr. John Valentine, lui, en a peur. Avec de bonnes raisons, peut-être ? C'est l'enjeu de ce mini-récit. Attachez vos ceintures, ça va secouer fort ! Vivement l'atterrissage...
Épilogue: Even scarier (John Landis)
Arrivée à destination, enfin ! On boucle la boucle dans un aéroport américain lors de l'inspection de l'appareil, arrivé en catastrophe. Alors, causes naturelles ou délire paranoïaque d'un passager lambda ? Pour le savoir, je vous suggère de monter avec lui dans l'ambulance...
La quatrième dimension
Film américain - J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller (1983)
Un bilan très nuancé à mes yeux: j'aime le concept de ce film original associant quatre réalisateurs emblématiques de l'époque, mais trouve que le résultat déçoit tout de même compte tenu de leur standing. Notons également que la plupart des segments reprennent les thèmes originaux de la série - seul John Landis a proposé des idées nouvelles. D'où aussi la forme de mon billet... et deux "bonus" à lire ci-dessous !
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De ma part, un malentendu au départ...
J'ai longtemps cru que La quatrième dimension était l'hommage sincère de cinéastes débutants, sorti avant le début de leur carrière personnelle. Très grosse erreur ! Le film demeure toutefois méconnu par beaucoup, il me semble. Sans doute parce que ses quatre "papas" ont fait mieux ensuite, mais également parce qu'il a dû être tourné dans un contexte tendu, à la suite d'un accident d'hélicoptère mortel pour un acteur important et deux enfants comédiens ! Foutu destin...
Aussi, pour éviter à d'autres ma confusion...
Je me suis dit que ce serait bien de préciser l'âge des réalisateurs quand le film est sorti, ainsi que ce qu'ils ont tourné avant et après. L'occasion aussi de mieux situer le cinéma américain des années 80...
-> pour John Landis - 33 ans, le film arrive...
Épilogue: Even scarier (John Landis)
Arrivée à destination, enfin ! On boucle la boucle dans un aéroport américain lors de l'inspection de l'appareil, arrivé en catastrophe. Alors, causes naturelles ou délire paranoïaque d'un passager lambda ? Pour le savoir, je vous suggère de monter avec lui dans l'ambulance...
La quatrième dimension
Film américain - J. Landis, S. Spielberg, J. Dante, G. Miller (1983)
Un bilan très nuancé à mes yeux: j'aime le concept de ce film original associant quatre réalisateurs emblématiques de l'époque, mais trouve que le résultat déçoit tout de même compte tenu de leur standing. Notons également que la plupart des segments reprennent les thèmes originaux de la série - seul John Landis a proposé des idées nouvelles. D'où aussi la forme de mon billet... et deux "bonus" à lire ci-dessous !
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De ma part, un malentendu au départ...
J'ai longtemps cru que La quatrième dimension était l'hommage sincère de cinéastes débutants, sorti avant le début de leur carrière personnelle. Très grosse erreur ! Le film demeure toutefois méconnu par beaucoup, il me semble. Sans doute parce que ses quatre "papas" ont fait mieux ensuite, mais également parce qu'il a dû être tourné dans un contexte tendu, à la suite d'un accident d'hélicoptère mortel pour un acteur important et deux enfants comédiens ! Foutu destin...
Aussi, pour éviter à d'autres ma confusion...
Je me suis dit que ce serait bien de préciser l'âge des réalisateurs quand le film est sorti, ainsi que ce qu'ils ont tourné avant et après. L'occasion aussi de mieux situer le cinéma américain des années 80...
-> pour John Landis - 33 ans, le film arrive...
: après Un fauteuil pour deux (1983)
: avant Série noire pour une nuit blanche (1985)
-> pour Steven Spielberg - 37 ans, le film arrive...
: après E.T. l'extra-terrestre (1982)
: avant Indiana Jones et le temple maudit (1984)
-> pour Joe Dante - 37 ans, le film arrive...
: après Hurlement (1982)
: avant Gremlins (1984)
-> pour George Miller -38 ans, le film arrive...
: après Mad Max 2, le défi (1981)
: avant Mad Max: au-delà du Dôme du Tonnerre (1985)
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Et je termine par un ajout tardif...
Samedi 4 décembre, 10h45: c'est que j'avais zappé le lien de Pascale !
: avant Série noire pour une nuit blanche (1985)
-> pour Steven Spielberg - 37 ans, le film arrive...
: après E.T. l'extra-terrestre (1982)
: avant Indiana Jones et le temple maudit (1984)
-> pour Joe Dante - 37 ans, le film arrive...
: après Hurlement (1982)
: avant Gremlins (1984)
-> pour George Miller -38 ans, le film arrive...
: après Mad Max 2, le défi (1981)
: avant Mad Max: au-delà du Dôme du Tonnerre (1985)
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Et je termine par un ajout tardif...
Samedi 4 décembre, 10h45: c'est que j'avais zappé le lien de Pascale !
8 commentaires:
Hello Martin... c'est rigolo (ou inquiétant, va savoir), mais j'ai revu ce film à sketches hier soir. S'il est inégal, il contient aussi quelques jolis morceaux de frissons, notamment dans le volet réalisé par George Miller, sans doute le plus efficace.
Bonne journée, ami cinéphile !
Pas de quoi s'affoler: ce n'est qu'une question de karma, mon cher Laurent.
La preuve indiscutable: tu arrives huit minutes seulement après ma publication !
De là à dire que j'aurais tant aimé retrouver "La quatrième dimension" en deuxième séance, il y a un pas... que je franchis allégrement. Non mais !
Bonne journée à toi aussi. Je blague, mais j'espère que tout va bien dans ta vie hors-blog.
Comme promis, je reste fidèle aux très saines lectures que sont les blogs cinéphiles reliés au mien et je sais que, sur le coup de midi, les 1001 bobines s'enrichissent souvent d'une petite chronique, toujours plaisante.
C'est vrai qu'il aurait mérité sa deuxième séance, celui-là, tu as raison, Martin !
Hé hé... c'est gentil, Laurent. C'est vrai que tu l'avais promis: je m'en souviens parfaitement.
Je suis content que le cinéma t'intéresse toujours. Merci encore de ta GRANDE fidélité à ma prose !
Je l'avais vu tardivement également et plus aimé que toi, il me semble.
http://www.surlarouteducinema.com/archive/2015/09/23/festival-europeen-du-film-fantastique-de-strasbourg-2015-cha-5689303.html
Il semblerait, en effet, que tu aies mieux accroché. Je peux comprendre...
Sur grand écran, ça m'aurait peut-être plu davantage. Du coup, j'ai ajouté ton lien oublié !
Ah ah ah merci pour le lien.
Tu es pourtant le champion du monde pour retrouver des articles introuvables dans mon blog.
Je l'ai vu lors d'un festival et ça change tout effectivement.
Hé hé ! Pas de quoi ! Oui, en festival et sur grand écran, ça doit mieux "fonctionner".
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