Un enchevêtrement de fils de pêche translucides. De petits morceaux de miroir. En complément: du ruban adhésif et du polytéréphtalate d'éthylène. Des rideaux de douche pour enrober le tout. Il paraîtrait qu'avec ces divers ingrédients, on peut fabriquer une fausse rivière. La recette émane des animateurs de mon film du jour: Les Boxtrolls !
Dans une Angleterre victorienne de fantaisie, les habitants de la ville imaginaire de Cheesebridge se délectent des fromages les plus variés et tâchent de protéger leurs enfants d'étranges créatures nocturnes censées vivre sous terre. Ils se souviennent qu'un bébé fut kidnappé voilà longtemps déjà et font confiance aux notables qui leur assurent que tout danger n'est pas nécessairement écarté. Cet argument scénaristique se déroule sans grande surprise, mais sans réel temps mort: sur environ cent minutes, Les Boxtrolls ne m'a jamais ennuyé. J'ai apprécié ce récit, tiré des Chroniques de Pont-aux-Rats, un roman d'aventures du britannique Alan Snow. Voilà, je n'en sais guère plus...
Si ! Je peux vous dire que l'animation est réussie selon la technique toujours très utilisée du stop motion. En clair, l''image de synthèse cède sa place à des objets bien réels, dotés de volumes. Ces derniers sont légèrement déplacés entre deux prises de vue pour créer l'illusion du mouvement. À raison de 24 images par seconde, c'est du boulot ! Du boulot payant, en fait, puisque, comme d'autres films d'animation d'inspiration voisine, Les Boxtrolls possède un charme bien à lui. Plutôt destiné aux enfants, il n'a connu en France qu'un succès modeste, avec un peu plus de 470.000 entrées lors des trois semaines de son exploitation en salles (97ème place du millésime). Dommage...
Lex Boxtrolls
Film américain de Graham Annable et Anthony Stacchi (2014)
Un bel exemple de ce qu'on peut faire de sympa avec le stop motion. Sans en ajouter, c'est ce que je retiendrai de ce divertissement familial de bonne facture. Vous voudriez en voir d'autres ? Il y en a ! De mémoire, Coraline (du même studio Laika) est un peu plus dark. Je préfère L'étrange Noël de Monsieur Jack ou Wallace et Gromit. Un dernier tuyau: ne négligez pas Chicken run et Fantastic Mr. Fox !
Dans une Angleterre victorienne de fantaisie, les habitants de la ville imaginaire de Cheesebridge se délectent des fromages les plus variés et tâchent de protéger leurs enfants d'étranges créatures nocturnes censées vivre sous terre. Ils se souviennent qu'un bébé fut kidnappé voilà longtemps déjà et font confiance aux notables qui leur assurent que tout danger n'est pas nécessairement écarté. Cet argument scénaristique se déroule sans grande surprise, mais sans réel temps mort: sur environ cent minutes, Les Boxtrolls ne m'a jamais ennuyé. J'ai apprécié ce récit, tiré des Chroniques de Pont-aux-Rats, un roman d'aventures du britannique Alan Snow. Voilà, je n'en sais guère plus...
Si ! Je peux vous dire que l'animation est réussie selon la technique toujours très utilisée du stop motion. En clair, l''image de synthèse cède sa place à des objets bien réels, dotés de volumes. Ces derniers sont légèrement déplacés entre deux prises de vue pour créer l'illusion du mouvement. À raison de 24 images par seconde, c'est du boulot ! Du boulot payant, en fait, puisque, comme d'autres films d'animation d'inspiration voisine, Les Boxtrolls possède un charme bien à lui. Plutôt destiné aux enfants, il n'a connu en France qu'un succès modeste, avec un peu plus de 470.000 entrées lors des trois semaines de son exploitation en salles (97ème place du millésime). Dommage...
Film américain de Graham Annable et Anthony Stacchi (2014)
Un bel exemple de ce qu'on peut faire de sympa avec le stop motion. Sans en ajouter, c'est ce que je retiendrai de ce divertissement familial de bonne facture. Vous voudriez en voir d'autres ? Il y en a ! De mémoire, Coraline (du même studio Laika) est un peu plus dark. Je préfère L'étrange Noël de Monsieur Jack ou Wallace et Gromit. Un dernier tuyau: ne négligez pas Chicken run et Fantastic Mr. Fox !
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