Plutôt que le Kurosawa d'abord envisagé, une soirée entre copains m'a amené à revoir La grande course autour du monde. L'occasion de vérifier que le charme du film reste intact, même si je l'ai déjà vu trois fois depuis juillet 2009. Vous n'aurez qu'un clic à faire sur le lien pour (re)découvrir ce film de Blake Edwards, sorti en 1965. L'évoquer pour la troisième fois me paraît inutile. J'aimerais donc aujourd'hui vous parler des quatre acteurs principaux de cette drôle d'aventure. Une "bande des quatre" à la sauce comique, absolument irrésistible !
Natalie Wood (Maggie DuBois)
En toute logique, et vu qu'elle campe ici une suffragette avide d'affirmer ses talents de pilote, je commence avec la jolie brune. D'origine russe, élevée et "dressée au cinéma" par une mère cruelle, la comédienne est connue pour des rôles importants dans La fureur de vivre, La prisonnière du désert ou encore West side story. Nommée trois fois à l'Oscar, elle a connu une vie privée tourmentée. Décédée par noyade en 1981, elle n'avait alors que 43 ans. La cause de sa mort, jugée d'abord accidentelle, est désormais considérée comme "non déterminée". Un certain mystère entoure cette femme d'une beauté rare, énergique et drôle dans le film évoqué aujourd'hui.
Tony Curtis (Le grand Leslie)
Tout à la fois symbolique et parodique, le personnage qu'interprète ici le papa de Jamie Lee m'est sympathique. L'image du comédien, elle, reste pour moi indissociable du chef d'oeuvre de Billy Wilder, Certains l'aiment chaud. D'autres citeront sans aucun doute la série télévisée Amicalement vôtre. Quand l'acteur accepte de rejoindre Roger Moore au casting, il a 22 ans de carrière cinéma derrière lui. J'avoue que je connais fort mal sa filmographie. On y retrouve notamment trois autres films de Blake Edwards, presque sortis l'un après l'autre dans les années 50: L'extravagant Monsieur Cory, Vacances à Paris et Opération jupons. Curtis était peintre, aussi.
Jack Lemmon (Le professeur Fate)
Mon chouchou ! Le deuxième larron de Certains l'aiment chaud demeure pour moi l'un des plus incroyables comédiens des décennies 50-60-70. Dans le film évoqué aujourd'hui, il me fait rire à chacune de ses apparitions. Son cabotinage XXL me rappelle notamment celui d'un Michel Serrault au meilleur de sa forme. Bien qu'il ait tourné trois fois avec Blake Edwards et sept avec Billy Wilder, Lemmon n'était toutefois pas qu'un acteur comique. J'espère un jour pouvoir vous le présenter dans un registre plus sérieux, mais je n'ai pas encore les films qu'il faut pour ça. En attendant, un petit conseil cinéphile: voyez La garconnière ou Avanti ! Et plus si affinités...
Peter Falk (Max)
Son image est indissociable de celle de l'inspecteur Columbo, le héros de la série télé éponyme, 69 épisodes et 35 ans en imperméable miteux. C'est normal et un peu injuste à la fois. Falk était bien plus que ça ! Révélé à la toute fin des années 50, alors âgé de 36-37 ans, il a laissé derrière lui une soixantaine de longs-métrages de cinéma et d'autres apparitions télévisées marquantes. Jubilatoire en crétin fini, il tenait un rôle un peu comparable dans l'étonnant Un monde fou, fou, fou, fou de Stanley Kramer. Parmi les curiosités notables de sa prolifique carrière, je pourrais citer sa présence au générique du dessin animé Gang de requins ou sa participation au classique allemand de Wim Wenders, Les ailes du désir, dans son propre rôle.
Natalie Wood (Maggie DuBois)
En toute logique, et vu qu'elle campe ici une suffragette avide d'affirmer ses talents de pilote, je commence avec la jolie brune. D'origine russe, élevée et "dressée au cinéma" par une mère cruelle, la comédienne est connue pour des rôles importants dans La fureur de vivre, La prisonnière du désert ou encore West side story. Nommée trois fois à l'Oscar, elle a connu une vie privée tourmentée. Décédée par noyade en 1981, elle n'avait alors que 43 ans. La cause de sa mort, jugée d'abord accidentelle, est désormais considérée comme "non déterminée". Un certain mystère entoure cette femme d'une beauté rare, énergique et drôle dans le film évoqué aujourd'hui.
Tony Curtis (Le grand Leslie)
Tout à la fois symbolique et parodique, le personnage qu'interprète ici le papa de Jamie Lee m'est sympathique. L'image du comédien, elle, reste pour moi indissociable du chef d'oeuvre de Billy Wilder, Certains l'aiment chaud. D'autres citeront sans aucun doute la série télévisée Amicalement vôtre. Quand l'acteur accepte de rejoindre Roger Moore au casting, il a 22 ans de carrière cinéma derrière lui. J'avoue que je connais fort mal sa filmographie. On y retrouve notamment trois autres films de Blake Edwards, presque sortis l'un après l'autre dans les années 50: L'extravagant Monsieur Cory, Vacances à Paris et Opération jupons. Curtis était peintre, aussi.
Jack Lemmon (Le professeur Fate)
Mon chouchou ! Le deuxième larron de Certains l'aiment chaud demeure pour moi l'un des plus incroyables comédiens des décennies 50-60-70. Dans le film évoqué aujourd'hui, il me fait rire à chacune de ses apparitions. Son cabotinage XXL me rappelle notamment celui d'un Michel Serrault au meilleur de sa forme. Bien qu'il ait tourné trois fois avec Blake Edwards et sept avec Billy Wilder, Lemmon n'était toutefois pas qu'un acteur comique. J'espère un jour pouvoir vous le présenter dans un registre plus sérieux, mais je n'ai pas encore les films qu'il faut pour ça. En attendant, un petit conseil cinéphile: voyez La garconnière ou Avanti ! Et plus si affinités...
Peter Falk (Max)
Son image est indissociable de celle de l'inspecteur Columbo, le héros de la série télé éponyme, 69 épisodes et 35 ans en imperméable miteux. C'est normal et un peu injuste à la fois. Falk était bien plus que ça ! Révélé à la toute fin des années 50, alors âgé de 36-37 ans, il a laissé derrière lui une soixantaine de longs-métrages de cinéma et d'autres apparitions télévisées marquantes. Jubilatoire en crétin fini, il tenait un rôle un peu comparable dans l'étonnant Un monde fou, fou, fou, fou de Stanley Kramer. Parmi les curiosités notables de sa prolifique carrière, je pourrais citer sa présence au générique du dessin animé Gang de requins ou sa participation au classique allemand de Wim Wenders, Les ailes du désir, dans son propre rôle.
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