Je crois ne pas me tromper si je dis que la série Twilight fut d'abord un succès de librairie avant de connaître de bons chiffres au cinéma. C'est toutefois en voyant une bande-annonce que je l'ai découverte. Je ne suis pas allé plus loin et ne pourrai donc pas donner mon avis. Départager groupies et détracteurs, je laisse ce soin à d'autres.
J'avais simplement envie de dire que le cinéma n'a pas attendu Kristen Stewart et Robert Pattinson pour s'inventer des personnages de vampires. Et c'est ainsi avec délectation que j'ai savouré dernièrement un vieux film de Werner Herzog: Nosferatu, fantôme de la nuit. C'est d'ailleurs le remake d'un Murnau datant... de 1922 !
J'avais simplement envie de dire que le cinéma n'a pas attendu Kristen Stewart et Robert Pattinson pour s'inventer des personnages de vampires. Et c'est ainsi avec délectation que j'ai savouré dernièrement un vieux film de Werner Herzog: Nosferatu, fantôme de la nuit. C'est d'ailleurs le remake d'un Murnau datant... de 1922 !
Il y a du Monsieur Jourdain en moi. En effet, je connaissais déjà cette histoire sans le savoir. C'est celle du fameux comte Dracula. Avant le voyage vers les Carpates, Nosferatu, fantôme de la nuit s'intéresse à un jeune homme, Jonathan Harker. Clerc de notaire dans la petite ville (imaginaire) de Wismar, il est à ce titre chargé d'aller voir un lointain client pour lui proposer l'achat d'une maison. Confiant en sa réussite et pas superstitieux pour un sou, il quitte donc Lucy, son épouse, promettant de revenir vite et n'écoutant pas les sombres pressentiments dont elle lui fait part. Il est trop tard pour reculer: le voilà déjà à cheval à destination de la Transylvanie...
Nosferatu, fantôme de la nuit m'a beaucoup plu. C'est un film d'ambiance, au rythme de fait assez lent, mais dont les images m'ont vraiment séduit. C'est un peu comme si j'avais ouvert un vieux livre poussiéreux d'histoires à faire peur. On est certes loin des frissons que peut procurer aujourd'hui le cinéma de genre, mais j'admets volontiers et sans fausse honte que, sur moi, le charme opère parfaitement. Werner Herzog a quand même le chic pour "imposer" un récit crédible à partir de l'imaginaire pur. Il s'appuie une fois encore sur l'incroyable gueule de Klaus Kinski, mais aussi sur un duo improbable, Isabelle Adjani / Bruno Ganz. J'ai été happé dès la scène de générique et ses momies naturelles de victimes du choléra. Ajoutez-y la musique envoûtante de Popol Vuh: me voilà prisonnier ! Sincèrement, c'est une belle découverte que ce film-là, pourtant pas le plus connu de la carrière de son auteur. Les goûts et couleurs...
Nosferatu, fantôme de la nuit
Film allemand de Werner Herzog (1979)
Bon, avec tout ça, je reverrais bien le Dracula de Coppola, moi ! Découvert au cinéma, en 1993, donc, je n'en garde aucun souvenir particulier, bon ou mauvais. Mon profond intérêt pour les oeuvres originelles devrait bien également m'amener à voir le Nosferatu primitif de Murnau. Avant cela et tous les autres films de vampires, il est possible que je privilégie la lecture du livre de Bram Stoker. Tout en vous invitant à me soumettre d'autres idées cinéma...
2 commentaires:
ça devait faire tout drôle de sortir ce "Nosferatu" de son cercueil pour la première fois ! EN ce qui me concerne, ce film m'avait marqué étant jeune, pour ne pas dire "glacé". Revu depuis (et chroniqué), j'en conserve cette aura romantique digne des tableaux de Caspar David Friedrich. Je regrette juste que mon DVD ne m'offre pas la VO sous-titrée.
Je me rends compte en te lisant que je ne me souviens plus si je l'ai vu en VO.
Mon doute vient surtout du fait que je n'entends pas Isabelle Adjani parler allemand...
Tout cela me donne aussi envie de le revoir... et d'enfin me pencher sur le Murnau !
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