L'envie d'évasion est souvent un élément déterminant dans mes choix de cinéma. En décembre dernier, elle m'a poussé à regarder le film d'un réalisateur français, inédit dans les salles du pays: Cold skin. Une petite anecdote: censé se dérouler en Antarctique, il a été tourné sur l'île volcanique de Lanzarote, dans les Canaries (Espagne) ! Bref...
Automne 1914. Alors que la Première Guerre mondiale vient d'éclater en Europe, un jeune type débarque au milieu de l'océan pour six mois d'une mission scientifique liée à l'étude des vents et des courants marins. Le bout de caillou qui l'accueille est vraiment inhospitalier. L'homme s'aperçoit presque aussitôt qu'aucun oiseau ne s'est aventuré jusqu'à cette terre lointaine et, pour tout voisin, découvre un gardien de phare hirsute et misanthrope. Les deux compères se rapprochent pour une simple question de survie: l'île, en effet, semble peuplée d'étranges créatures amphibies, ivres de violence à la nuit tombée. Stop ! Je n'en dirai pas davantage sur le scénario. Vous aurez compris que Cold skin est l'un de ces films de genre qui commencent à pointer dans le paysage du cinéma français (ou franco-espagnol, cette fois). Esthétiquement irréprochable, cet opus est un peu moins convaincant du point de vue du récit, adapté d'un roman et un tantinet répétitif. Bilan: grâce aussi à une B.O. aux petits oignons, j'ai mis mon cerveau en pause et apprécié le spectacle. Sans rien y remarquer d'indécent...
Cold skin
Film franco-espagnol de Xavier Gens (2017)
Un popcorn movie de plus dans ma collection des plaisirs "coupables". Je l'ai vu comparé à La forme de l'eau (un bien meilleur film). J'insiste sur un point: tourné en anglais, ce produit de type Série B brille surtout sur la forme, avec de très belles images et une musique digne des meilleures productions du genre. Je ferais plutôt le lien avec Le continent des hommes-poissons, dans le sillage des nanars !
Automne 1914. Alors que la Première Guerre mondiale vient d'éclater en Europe, un jeune type débarque au milieu de l'océan pour six mois d'une mission scientifique liée à l'étude des vents et des courants marins. Le bout de caillou qui l'accueille est vraiment inhospitalier. L'homme s'aperçoit presque aussitôt qu'aucun oiseau ne s'est aventuré jusqu'à cette terre lointaine et, pour tout voisin, découvre un gardien de phare hirsute et misanthrope. Les deux compères se rapprochent pour une simple question de survie: l'île, en effet, semble peuplée d'étranges créatures amphibies, ivres de violence à la nuit tombée. Stop ! Je n'en dirai pas davantage sur le scénario. Vous aurez compris que Cold skin est l'un de ces films de genre qui commencent à pointer dans le paysage du cinéma français (ou franco-espagnol, cette fois). Esthétiquement irréprochable, cet opus est un peu moins convaincant du point de vue du récit, adapté d'un roman et un tantinet répétitif. Bilan: grâce aussi à une B.O. aux petits oignons, j'ai mis mon cerveau en pause et apprécié le spectacle. Sans rien y remarquer d'indécent...
Cold skin
Film franco-espagnol de Xavier Gens (2017)
Un popcorn movie de plus dans ma collection des plaisirs "coupables". Je l'ai vu comparé à La forme de l'eau (un bien meilleur film). J'insiste sur un point: tourné en anglais, ce produit de type Série B brille surtout sur la forme, avec de très belles images et une musique digne des meilleures productions du genre. Je ferais plutôt le lien avec Le continent des hommes-poissons, dans le sillage des nanars !
2 commentaires:
Je me souviens de la sortie de ce film, sans trop y prêter attention. Sans doute gagne-t-il à être vu la tête froide, sans a priori. En tout cas, ton article me motives à m'y intéresser.
Merci à toi.
De quelle sortie parles-tu ? Je crois que le film n'est passé que dans les festivals...
Loin d'être exceptionnel, il peut donc s'apprécier dans la catégorie des films de genre de série B.
Enregistrer un commentaire