Au-delà de l'univers observable, il se pourrait qu'il en existe d'autres qui lui ressembleraient: c'est peu ou prou ce que suppose le monde scientifique en parlant de multivers. La possibilité d'une intervention humaine dans un décalque de notre réalité fascine nombre d'artistes de cinéma. Exemple récent avec Everything everywhere all at once !
Tout. Partout. Tout à la fois. La traduction (approximative ?) du titre ne dit pas grand-chose du contenu du grand gagnant des Oscars 2023. Le premier personnage du film est Evelyn, une femme américaine d'origine chinoise, gérante d'une laverie automatique. Son naturel stressé s'accommode difficilement de toute la série de problèmes qu'elle doit gérer simultanément, à commencer par un redressement fiscal doublé d'un divorce. Or, ce monde tel qu'il apparaît à Evelyn existe, certes, mais n'est en fait que celui... d'une seule de ses vies. Dans d'autres dimensions, parallèles, elle est aussi être cheffe cuistot dans un grand restaurant, actrice ou championne de kung-fu. Waouh !
L'idée du film ? Voir Evelyn passer d'une réalité à l'autre et apprendre à se battre. Objectif: sauver le monde et - dans l'élan - sa famille. Rien de franchement original pour un blockbuster US, me direz-vous. C'est vrai. Il se peut donc que les deux heures et quart du métrage vous paraissent longues comme une semaine sans sortie au cinéma. Un critique a parlé du film comme d'une "véritable déclaration d’amour au septième art, pleine de trouvailles et de bizarreries génialissimes". Un autre a évoqué "un pur chaos organisé, un bijou d’orfèvrerie". Mouais... j'avoue: je ne suis pas aussi emballé qu'eux. Cela étant, sur la forme, il y a toujours quelque chose d'original visible à l'écran. Et, de ce fait même, le récit ne connaît que très peu de temps morts - ce qui plaira à qui saura apprécier cette frénésie graphique. Les autres passeront leur chemin sans (trop de) regrets. Notez qu'en France, le film n'est que 76ème du box-office l'an passé...
Everything everywhere all at once
Film américain de Daniel Kwan et Daniel Scheinert (2022)
Le buzz m'a induit en erreur: en fin d'exploitation dans les salles françaises, le film n'y avait en fait accumulé "que" 436.224 entrées. Même pas la moitié du dernier épisode de Matrix, pourtant malaimé ! Ma comparaison est-elle juste ? Vous pouvez me donner votre avis. Avant cela, L'imaginarium du docteur Parnassus est un bon moyen alternatif de rejoindre une "dimension parallèle". Ou alors Stargate...
Tout. Partout. Tout à la fois. La traduction (approximative ?) du titre ne dit pas grand-chose du contenu du grand gagnant des Oscars 2023. Le premier personnage du film est Evelyn, une femme américaine d'origine chinoise, gérante d'une laverie automatique. Son naturel stressé s'accommode difficilement de toute la série de problèmes qu'elle doit gérer simultanément, à commencer par un redressement fiscal doublé d'un divorce. Or, ce monde tel qu'il apparaît à Evelyn existe, certes, mais n'est en fait que celui... d'une seule de ses vies. Dans d'autres dimensions, parallèles, elle est aussi être cheffe cuistot dans un grand restaurant, actrice ou championne de kung-fu. Waouh !
L'idée du film ? Voir Evelyn passer d'une réalité à l'autre et apprendre à se battre. Objectif: sauver le monde et - dans l'élan - sa famille. Rien de franchement original pour un blockbuster US, me direz-vous. C'est vrai. Il se peut donc que les deux heures et quart du métrage vous paraissent longues comme une semaine sans sortie au cinéma. Un critique a parlé du film comme d'une "véritable déclaration d’amour au septième art, pleine de trouvailles et de bizarreries génialissimes". Un autre a évoqué "un pur chaos organisé, un bijou d’orfèvrerie". Mouais... j'avoue: je ne suis pas aussi emballé qu'eux. Cela étant, sur la forme, il y a toujours quelque chose d'original visible à l'écran. Et, de ce fait même, le récit ne connaît que très peu de temps morts - ce qui plaira à qui saura apprécier cette frénésie graphique. Les autres passeront leur chemin sans (trop de) regrets. Notez qu'en France, le film n'est que 76ème du box-office l'an passé...
Everything everywhere all at once
Film américain de Daniel Kwan et Daniel Scheinert (2022)
Le buzz m'a induit en erreur: en fin d'exploitation dans les salles françaises, le film n'y avait en fait accumulé "que" 436.224 entrées. Même pas la moitié du dernier épisode de Matrix, pourtant malaimé ! Ma comparaison est-elle juste ? Vous pouvez me donner votre avis. Avant cela, L'imaginarium du docteur Parnassus est un bon moyen alternatif de rejoindre une "dimension parallèle". Ou alors Stargate...
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Je n'ai pas parlé des acteurs...
Un mot pour signaler que j'ai été content de revoir Michelle Yeoh. Jamie Lee Curtis et Ke Huy Quan ? J'en avais déjà dit un mot en avril.
Je n'ai pas parlé des acteurs...
Un mot pour signaler que j'ai été content de revoir Michelle Yeoh. Jamie Lee Curtis et Ke Huy Quan ? J'en avais déjà dit un mot en avril.
4 commentaires:
Je n'avais pas DU TOUT aimé. Je me souviens d'un machin bruyant et interminable, assez moche visuellement. Je pensais avoir écrit sur ce film mais je crois que finalement non.
Je me souviens d'une vague scène émouvante vers la fin mais pour moi c'était vraiment pénible.
Aussitôt vu, aussitôt oublié. Du cinéma de consommation en ce qui me concerne.
@Pascale :
C'est vraiment que c'est bruyant et d'une esthétique... discutable, disons.
J'ai cherché une chronique de ta part et je n'en ai pas trouvé. J'ai surtout regardé le film pour les acteurs.
@Strum :
Oui, je suis d'accord. Ce n'est assurément pas ce que le cinéma américain a produit de plus intéressant...
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