Allez ! Je vous propose de terminer la semaine et commencer le mois avec un film hollywoodien: le Soupçons d'Alfred Hitchcock. L'histoire enseigne qu'il s'agit du quatrième opus du maître du suspense tourné aux États-Unis, entrés en guerre peu de temps après son lancement. Hitch' retrouve la première de ses égéries US: la belle Joan Fontaine !
L'actrice - visible au cinéma de 1935 à 1966 - reçut son unique Oscar pour ce rôle. Lina McLaidlaw est une jeune femme de la bonne société britannique, fille d'un général respecté. C'est lors d'un voyage en train qu'elle fait la connaissance d'un certain Johnnie Aysgarth, un homme volubile, à la réputation floue et dont on lui suggère de se méfier. Seulement voilà... malgré les convenances, Lina tombe amoureuse. L'occasion, croit-elle, de faire voler en éclat les codes sociaux rigides des siens, qui préféraient la savoir "vieille fille" que "mal mariée". J'imagine que vous l'aurez compris: Soupçons interroge sur le choix de Lina d'épouser un homme qui, au départ, déplaisait à son père. C'est à vous de voir si les réponses aux questions sont dans le film. Pour ma part, j'ai apprécié cette énigme... et retrouvé un Cary Grant convaincant pour porter l'ambiguïté du premier personnage masculin. Sans être flamboyante, la mise en scène, elle, m'a paru très habile pour instiller le doute et le faire grandir. Et, même si elle fut orientée par la production, la fin ne vient pas totalement dissiper le mystère...
Soupçons
Film américain d'Alfred Hitchcock (1941)
Après une quinzaine de découvertes, il faudra bien que je me penche sur les films anglais de Hitch' (en me frottant à sa période muette). En attendant, j'ai pris plaisir à voir ce long-métrage, dans la lignée historique de Rebecca - mais néanmoins assez différent, à mes yeux. Proche dans le temps et le style, je recommande L'ombre d'un doute. Et continue d'admirer Psychose, sommet atteint vingt ans plus tard...
L'actrice - visible au cinéma de 1935 à 1966 - reçut son unique Oscar pour ce rôle. Lina McLaidlaw est une jeune femme de la bonne société britannique, fille d'un général respecté. C'est lors d'un voyage en train qu'elle fait la connaissance d'un certain Johnnie Aysgarth, un homme volubile, à la réputation floue et dont on lui suggère de se méfier. Seulement voilà... malgré les convenances, Lina tombe amoureuse. L'occasion, croit-elle, de faire voler en éclat les codes sociaux rigides des siens, qui préféraient la savoir "vieille fille" que "mal mariée". J'imagine que vous l'aurez compris: Soupçons interroge sur le choix de Lina d'épouser un homme qui, au départ, déplaisait à son père. C'est à vous de voir si les réponses aux questions sont dans le film. Pour ma part, j'ai apprécié cette énigme... et retrouvé un Cary Grant convaincant pour porter l'ambiguïté du premier personnage masculin. Sans être flamboyante, la mise en scène, elle, m'a paru très habile pour instiller le doute et le faire grandir. Et, même si elle fut orientée par la production, la fin ne vient pas totalement dissiper le mystère...
Soupçons
Film américain d'Alfred Hitchcock (1941)
Après une quinzaine de découvertes, il faudra bien que je me penche sur les films anglais de Hitch' (en me frottant à sa période muette). En attendant, j'ai pris plaisir à voir ce long-métrage, dans la lignée historique de Rebecca - mais néanmoins assez différent, à mes yeux. Proche dans le temps et le style, je recommande L'ombre d'un doute. Et continue d'admirer Psychose, sommet atteint vingt ans plus tard...
2 commentaires:
Superbe montée d'escalier au verre de lait :)
En effet.
- Chéri, c'est bizarre, j'ai une montée de lait...
- Ne t'inquiète pas, mon ange, tout va bien se passer.
Cette scène aurait pu être la dernière du film. Une merveille d'ambigüité !
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