Le journaliste cinéphile se repose. Ascension oblige, j'ai même pu m'offrir un week-end prolongé et j'ai, hier soir, lâché mon stylo jusqu'à lundi matin. Peut-être que dans quelques années, j'arpenterai les coulisses du Festival de Cannes. Sa 63ème édition s'est ouverte hier: la photo que j'ai choisie vous montre - à distance respectable - une partie de jury. Tim Burton, président, est deuxième en partant de la gauche. Sur le tapis rouge, on retrouve les stars d'hier soir, Cate Blanchett et Russel Crowe, venues ensemble présenter le film d'ouverture: le très attendu Robin des bois. C'est décidé: j'en fais ma prochaine sortie cinéma. J'en reparlerai donc... prochainement.
Kététakan ! On dirait du japonais, mais c'est juste du français désarticulé. "Cate est à Cannes", dirais-je, si toutefois la présence de la comédienne australienne sur la Croisette ne m'enthousiasmait pas tant. J'ai déjà eu l'occasion de dire ici tout le bien que je pense d'elle et me réjouis d'avoir quelques-uns de ses films à découvrir encore, à commencer donc par Robin des bois. Je remarque alors qu'une fois de plus, Ridley Scott m'a pris au piège: pas inconditionnel de ce réalisateur, je suis attiré par sa nouvelle oeuvre, dont j'attends un grand souffle épique, de ceux qui savent nous emmener ailleurs deux heures durant. Rappelons également qu'il n'aura de toute façon pas la Palme d'or, le premier film présenté lors du Festival ne faisant jamais partie de la sélection officielle. En fait, les choses sérieuses commencent aujourd'hui, avec - entre autres événements et montées des marches - la projection de deux des 19 films en compétition...
1 commentaire:
Martin t'aurais dû prendre ton accréditation pour cette année ! Tu aurais pu l'approcher la Cate ! Même de loin ;-) — Céline
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