Rebelote pour M6. Comme l'année dernière, la chaîne de télévision a de nouveau fait confiance à Astérix pour célébrer les fêtes de fin d'année. Sauf oubli de ma part, quatre des aventures en dessin animé du petit Gaulois ont été diffusées. Une même soirée, en fait celle de mon anniversaire, j'ai ainsi eu l'occasion de découvrir Astérix et la surprise de César et Astérix chez les Bretons. Il était possible, deux jours plus tard, d'enchaîner avec Les douze travaux d'Astérix et Astérix le Gaulois, mais je me suis dit que ça allait faire beaucoup. Deux épisodes pour le prix d'un: comme vous pourrez le vérifier en archives, ce sera déjà... deux fois plus qu'en 2008 !
Astérix et la surprise de César est le plus vieux des films que j'ai visionnés cette année. Il date de 1985 et reprend l'intrigue de deux des bandes dessinées. C'est donc un épisode hybride, aux dessins assez fidèles aux originaux, mais aux couleurs parfois un peu ternes. Le scénario repose sur l'idée que les Romains enlèvent la jolie Falbala et son prétendant. J'imagine que vous aurez tout de suite compris qu'il va y avoir du bourre-pif dans l'air. Particularité amusante: Astérix et Obélix se voient contraints d'intégrer les légions romaines pour retrouver leurs amis. C'est assez cocasse de les voir ainsi ensuite saboter les jeux du cirque de l'intérieur. Une originalité limitée, mais quelques bons gags malgré tout, dans l'esprit attendu.
Astérix chez les Bretons, lui, devrait encore un peu moins surprendre les fidèles. Sorti en 1986, c'est l'adaptation d'un album unique (et éponyme), opus qui a toujours figuré parmi mes préférés. Sachant que les irréductibles Gaulois viennent d'un petit village d'Armorique, on aura compris que les Bretons dont il est question sont grands et habitent l'autre côté de la Manche. En guerre ouverte contre l'envahisseur romain, Jolithorax et sa tribu ont besoin d'aide et c'est donc en terre pas-encore-anglaise que se déroule l'essentiel des bagarres. Enfin, quand il n'est pas l'heure de boire un peu d'eau chaude, n'est-il pas ? Le plaisir n'en est pas moindre, au contraire. Comme d'habitude, les clins d'oeil et anachronismes sont... légion ! Parmi les plus savoureux: une évasion de la haute tour de Londinium et un match de rugby antique entre provinces insulaires. En évitant les romaines patrouilles, je dis: c'est un réel morceau de chance !
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