Puisque je parlais de Cannes, je crois qu'il faut souligner ici que, depuis le Festival, Xavier Giannoli a revu sa copie. Ainsi, et d'après les critiques qui ont vu les deux versions, celle qui a finalement été proposée au grand public est-elle plus courte - et aussi plus sobre - que sa devancière présentée sur la Croisette. L'intrigue elle-même reste bien sûr inchangée: la caméra s'intéresse à Philippe, un truand de petite envergure qui débarque dans la région de Lille, en transit entre deux coups fumeux. C'est là que, sans l'avoir vraiment préparée à l'avance, il va monter sa plus grosse affaire: se faire passer pour l'émissaire d'une compagnie de travaux publics, chargé d'évaluer la possibilité de faire repartir un chantier d'autoroute abandonné cinq ans auparavant. Et ça marchera ! Les gens y croiront et reprendront le travail ! Abracadabrant, dites-vous ? Réaction admissible. J'insiste donc: A l'origine s'inspire bien d'événements "historiques" et ne fait que réinventer des personnages ayant réellement existé. Et j'enfonce le clou: toute ressemblance est d'autant moins fortuite que le réalisateur a rencontré divers témoins de l'époque, dont l'escroc lui-même, au parloir de la prison, et le juge d'instruction qui avait pris en charge cet étonnant dossier. Clin d'oeil sympa, ce dernier apparaît d'ailleurs dans le film.mercredi 6 janvier 2010
Chronique d'un mensonge
Puisque je parlais de Cannes, je crois qu'il faut souligner ici que, depuis le Festival, Xavier Giannoli a revu sa copie. Ainsi, et d'après les critiques qui ont vu les deux versions, celle qui a finalement été proposée au grand public est-elle plus courte - et aussi plus sobre - que sa devancière présentée sur la Croisette. L'intrigue elle-même reste bien sûr inchangée: la caméra s'intéresse à Philippe, un truand de petite envergure qui débarque dans la région de Lille, en transit entre deux coups fumeux. C'est là que, sans l'avoir vraiment préparée à l'avance, il va monter sa plus grosse affaire: se faire passer pour l'émissaire d'une compagnie de travaux publics, chargé d'évaluer la possibilité de faire repartir un chantier d'autoroute abandonné cinq ans auparavant. Et ça marchera ! Les gens y croiront et reprendront le travail ! Abracadabrant, dites-vous ? Réaction admissible. J'insiste donc: A l'origine s'inspire bien d'événements "historiques" et ne fait que réinventer des personnages ayant réellement existé. Et j'enfonce le clou: toute ressemblance est d'autant moins fortuite que le réalisateur a rencontré divers témoins de l'époque, dont l'escroc lui-même, au parloir de la prison, et le juge d'instruction qui avait pris en charge cet étonnant dossier. Clin d'oeil sympa, ce dernier apparaît d'ailleurs dans le film.
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