Une chronique de Martin
Je dois bien le reconnaître: je me méfie de Tim Burton. Enchanteur de mes séances ciné il y a encore quelques années, l'Américain suscite désormais mon scepticisme avec ses films. L'univers improbable des derniers ne m'a pas trop attiré. La première chose que j'ai vue de lui, c'était je crois L'étrange Noël de Monsieur Jack lors de sa sortie en salles. Probablement l'un des premiers horizons cinématographiques sans mes chers parents. Je précise une chose importante et méconnue: Tim Burton n'a signé "que" le scénario. Scénario très burtonien, il est vrai, mis en scène par Henry Selick.
L'histoire ? C'est celle de Jack Skellington, prince de la ville d'Halloween. Lassé de semer l'effroi chez les hommes, cette âme perdue espère autre chose. Un soir de déprime, il arrive par hasard dans un village coloré et y rencontre ce qu'il croît être un monstre plus puissant que lui: le père Noël en personne. Fasciné, il envoie donc trois enfants, Am, Stram et Gram, kidnapper le vieillard. L'idée: prendre sa place et distribuer des cadeaux de sa confection. D'où le titre: L'étrange Noël de Monsieur Jack. Rien ne va évidemment se passer comme prévu: les présents de Skellington n'ont rien à voir avec ceux qu'on attend le 24 décembre au soir...
Dix-huit ans après sa sortie, le film m'émerveille encore. J'aime beaucoup ce qu'il raconte et apprécie la manière avec laquelle il fait appel à l'imagination. Difficile de ne pas se sentir ici en terrain familier. L'étrange Noël de Monsieur Jack est un ballet classique autour de personnages ancrés dans l'inconscient collectif, un clin d'oeil bienveillant au royaume des fantômes, goules et vampires. Entre deux citrouilles, il vaut évidemment le détour par les prouesses techniques qu'il met en avant, avec des créatures animées de la taille d'une allumette ! Autre atout du film: la musique de Dany Elfman, complice habituel de Tim Burton, et le texte des chansons, emballant en VO comme en VF. La bande très originale d'un bien curieux Disney.
L'étrange Noël de Monsieur Jack
Film américain de Henry Selick (1993)
Souvenez-vous: la technique employée ici, j'en ai parlé récemment en évoquant Chicken run, autre très chouette film d'animation sorti, lui, en l'an 2000. Je vous avais également encouragé à jeter un oeil sur Fantastic Mr. Fox. Aujourd'hui, je vous conseille de conserver une grosse heure de votre temps pour Coraline, un autre des films de Henry Selick que j'ai découvert l'an passé. Plus sombre, il augure d'une possible évolution de son auteur vers une noirceur plus adulte. À suivre pour confirmer (ou pas). Il faudra attendre le prochain...
L'histoire ? C'est celle de Jack Skellington, prince de la ville d'Halloween. Lassé de semer l'effroi chez les hommes, cette âme perdue espère autre chose. Un soir de déprime, il arrive par hasard dans un village coloré et y rencontre ce qu'il croît être un monstre plus puissant que lui: le père Noël en personne. Fasciné, il envoie donc trois enfants, Am, Stram et Gram, kidnapper le vieillard. L'idée: prendre sa place et distribuer des cadeaux de sa confection. D'où le titre: L'étrange Noël de Monsieur Jack. Rien ne va évidemment se passer comme prévu: les présents de Skellington n'ont rien à voir avec ceux qu'on attend le 24 décembre au soir...
Dix-huit ans après sa sortie, le film m'émerveille encore. J'aime beaucoup ce qu'il raconte et apprécie la manière avec laquelle il fait appel à l'imagination. Difficile de ne pas se sentir ici en terrain familier. L'étrange Noël de Monsieur Jack est un ballet classique autour de personnages ancrés dans l'inconscient collectif, un clin d'oeil bienveillant au royaume des fantômes, goules et vampires. Entre deux citrouilles, il vaut évidemment le détour par les prouesses techniques qu'il met en avant, avec des créatures animées de la taille d'une allumette ! Autre atout du film: la musique de Dany Elfman, complice habituel de Tim Burton, et le texte des chansons, emballant en VO comme en VF. La bande très originale d'un bien curieux Disney.
L'étrange Noël de Monsieur Jack
Film américain de Henry Selick (1993)
Souvenez-vous: la technique employée ici, j'en ai parlé récemment en évoquant Chicken run, autre très chouette film d'animation sorti, lui, en l'an 2000. Je vous avais également encouragé à jeter un oeil sur Fantastic Mr. Fox. Aujourd'hui, je vous conseille de conserver une grosse heure de votre temps pour Coraline, un autre des films de Henry Selick que j'ai découvert l'an passé. Plus sombre, il augure d'une possible évolution de son auteur vers une noirceur plus adulte. À suivre pour confirmer (ou pas). Il faudra attendre le prochain...
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