Une chronique de Martin
Rassurez-vous: je ne vais pas écrire une longue tartine aujourd'hui. Aucune intention non plus de plagier tel ou tel auteur connu (ou non).
Reste que je voulais dire deux mots sur le phénomène de l'adaptation des livres au cinéma. Le concept en soi est sans doute aussi vieux que le septième art lui-même. L'avez-vous remarqué ? J'ai l'impression qu'aujourd'hui, les scénarios s'inspirent de plus en plus de ce qu'il est convenu d'appeler "une histoire vraie". Cette notion même de vérité fait d'ailleurs débat dès lors que le réalisateur prend des libertés avec la réalité. C'était déjà le cas avec l'écrit, c'est vrai.
J'ai souri l'autre jour après avoir pensé que Lynne Ramsay avait quelque peu féminisé l'approche de We need to talk about Kevin. Contre toute attente liée à son prénom, il se trouve que l'auteur, Lionel Shriver, est aussi une femme. En fait, traité sur le mode épistolaire, le texte a généré un film tout à fait déstructuré. Intéressante façon de procéder, je trouve. Il y a des exceptions, mais je crois pertinent de faire d'un roman le scénario d'un film. Fatalement, le texte perd de sa puissance évocatrice quand il est mis en images, mais il propose au cinéaste un important défi artistique quand il s'agit d'expliciter les pensées des personnages. Un sujet inusable sur lequel je reviendrai peut-être après avoir apprécié d'autres livres, vu d'autres films et parcouru plus exhaustivement l'une de mes dernières acquisitions cinéphiles: 100 films - Du roman à l'écran, ouvrage collectif publié aux éditions du Nouveau Monde.
Reste que je voulais dire deux mots sur le phénomène de l'adaptation des livres au cinéma. Le concept en soi est sans doute aussi vieux que le septième art lui-même. L'avez-vous remarqué ? J'ai l'impression qu'aujourd'hui, les scénarios s'inspirent de plus en plus de ce qu'il est convenu d'appeler "une histoire vraie". Cette notion même de vérité fait d'ailleurs débat dès lors que le réalisateur prend des libertés avec la réalité. C'était déjà le cas avec l'écrit, c'est vrai.
J'ai souri l'autre jour après avoir pensé que Lynne Ramsay avait quelque peu féminisé l'approche de We need to talk about Kevin. Contre toute attente liée à son prénom, il se trouve que l'auteur, Lionel Shriver, est aussi une femme. En fait, traité sur le mode épistolaire, le texte a généré un film tout à fait déstructuré. Intéressante façon de procéder, je trouve. Il y a des exceptions, mais je crois pertinent de faire d'un roman le scénario d'un film. Fatalement, le texte perd de sa puissance évocatrice quand il est mis en images, mais il propose au cinéaste un important défi artistique quand il s'agit d'expliciter les pensées des personnages. Un sujet inusable sur lequel je reviendrai peut-être après avoir apprécié d'autres livres, vu d'autres films et parcouru plus exhaustivement l'une de mes dernières acquisitions cinéphiles: 100 films - Du roman à l'écran, ouvrage collectif publié aux éditions du Nouveau Monde.
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