Une chronique de Martin
Après avoir regardé un film, en écrire ici une chronique n'est que l'un de mes rituels. Un autre consiste souvent à imaginer le prochain, mais il est aussi très fréquent que je fasse un détour sur Internet pour mieux connaître celui dont le générique vient de se terminer.
Pour Kiss kiss bang bang, je me suis rué sur mon ordinateur, avide d'en savoir plus et surtout... de comprendre. J'ai alors pu constater que je n'étais pas le seul à avoir eu des difficultés à remettre d'aplomb l'ensemble des développements de cette (bonne) comédie romantique et policière. D'autres que moi peuvent même affirmer que l'intérêt du scénario est ailleurs: dans le pur plaisir qu'il suscite.
Ce n'est pas tout à fait faux. Je me suis moi aussi marré avec ce trio constitué de Robert Downey Jr., Michelle Monaghan et Val Kilmer. Narrateur, le premier n'est qu'un voleur à la petite semaine, poursuivi par les flics et que le hasard sauve d'un très mauvais pas quand il parvient à se faire passer pour un acteur. Une soirée VIP plus loin, l'intéressé a retrouvé la fille dont il était amoureux autrefois et s'est collé dans les pattes d'un détective privé gay censé le former aux rudiments du métier pour le rendre crédible à l'écran. Vous y croyez, vous ? Peu importe. C'est le début d'une aventure totalement échevelée, le faux comédien et son nouveau copain enquêteur étant les témoins d'un meurtre. Kiss kiss bang bang prend alors des airs de buddy movie, avec une jolie fille posée au milieu des potes. Et, c'est un fait, certaines vannes marchent très fort !
Il faut dire que Shane Black, le réalisateur, a un beau pedigree cinéma. Pas toujours aussi inspiré, le garçon est notamment l'auteur du scénario des deux premiers épisodes de la série L'arme fatale. Objectivement, on retrouve un peu de cet esprit ici, sans Mel Gibson ou Danny Glover toutefois. Le film avance à cent à l'heure et le truc sympa est de constater que les personnages sont souvent dépassés par les événements, en particulier un Robert Downey Jr. très drôle dans la peau de celui qui n'avait rien demandé. On le comprend toutefois de vouloir tout faire pour garder Michelle Monaghan maintenant qu'il l'a retrouvée. Voir ensuite Val Kilmer à mi-chemin entre le tueur et la grande folle est assez jubilatoire. Peu importe donc que l'intrigue qui les relie soit un peu tortueuse. Le montage des premières scènes accroche et le reste du film ne lâche plus.
Kiss kiss bang bang
Film américain de Shane Black (2005)
Wikipedia se trompe: l'encyclopédie en ligne note que le film a reçu un prix au Festival de Cannes 2006. Il y a effectivement été présenté, mais... hors-compétition ! Cela n'enlève rien au charme qui est le sien, complexe et décalé. J'ai déjà cité L'arme fatale comme comparaison possible. Visuellement, je peux aussi évoquer Mi$e à prix. Je crois tout de même utile de préciser que, pour le film d'aujourd'hui, au-delà de l'intrigue policière, c'est une certaine forme d'humour noir qui semble dominer. C'est en tout cas ce que j'ai aimé. Avec une mention spéciale pour un Elvis revenu d'entre les morts !
Pour Kiss kiss bang bang, je me suis rué sur mon ordinateur, avide d'en savoir plus et surtout... de comprendre. J'ai alors pu constater que je n'étais pas le seul à avoir eu des difficultés à remettre d'aplomb l'ensemble des développements de cette (bonne) comédie romantique et policière. D'autres que moi peuvent même affirmer que l'intérêt du scénario est ailleurs: dans le pur plaisir qu'il suscite.
Ce n'est pas tout à fait faux. Je me suis moi aussi marré avec ce trio constitué de Robert Downey Jr., Michelle Monaghan et Val Kilmer. Narrateur, le premier n'est qu'un voleur à la petite semaine, poursuivi par les flics et que le hasard sauve d'un très mauvais pas quand il parvient à se faire passer pour un acteur. Une soirée VIP plus loin, l'intéressé a retrouvé la fille dont il était amoureux autrefois et s'est collé dans les pattes d'un détective privé gay censé le former aux rudiments du métier pour le rendre crédible à l'écran. Vous y croyez, vous ? Peu importe. C'est le début d'une aventure totalement échevelée, le faux comédien et son nouveau copain enquêteur étant les témoins d'un meurtre. Kiss kiss bang bang prend alors des airs de buddy movie, avec une jolie fille posée au milieu des potes. Et, c'est un fait, certaines vannes marchent très fort !
Il faut dire que Shane Black, le réalisateur, a un beau pedigree cinéma. Pas toujours aussi inspiré, le garçon est notamment l'auteur du scénario des deux premiers épisodes de la série L'arme fatale. Objectivement, on retrouve un peu de cet esprit ici, sans Mel Gibson ou Danny Glover toutefois. Le film avance à cent à l'heure et le truc sympa est de constater que les personnages sont souvent dépassés par les événements, en particulier un Robert Downey Jr. très drôle dans la peau de celui qui n'avait rien demandé. On le comprend toutefois de vouloir tout faire pour garder Michelle Monaghan maintenant qu'il l'a retrouvée. Voir ensuite Val Kilmer à mi-chemin entre le tueur et la grande folle est assez jubilatoire. Peu importe donc que l'intrigue qui les relie soit un peu tortueuse. Le montage des premières scènes accroche et le reste du film ne lâche plus.
Kiss kiss bang bang
Film américain de Shane Black (2005)
Wikipedia se trompe: l'encyclopédie en ligne note que le film a reçu un prix au Festival de Cannes 2006. Il y a effectivement été présenté, mais... hors-compétition ! Cela n'enlève rien au charme qui est le sien, complexe et décalé. J'ai déjà cité L'arme fatale comme comparaison possible. Visuellement, je peux aussi évoquer Mi$e à prix. Je crois tout de même utile de préciser que, pour le film d'aujourd'hui, au-delà de l'intrigue policière, c'est une certaine forme d'humour noir qui semble dominer. C'est en tout cas ce que j'ai aimé. Avec une mention spéciale pour un Elvis revenu d'entre les morts !
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