Une chronique de Martin
Les soldats Pithiviers et Tassin font la guerre parce qu'ils n'ont pas d'autre choix. Leur chef, Chaudard, les rappelle souvent à l'ordre, mais lui aussi aimerait bien pouvoir rentrer chez lui. Éclaireurs maladroits d'un groupe de soldats français cernés par les Allemands au coeur de la France profonde, les trois larrons échappent pourtant à la capture et, un peu perdus, cherchent alors mollement à rejoindre leur bataillon. Pieds nickelés vaguement pacifistes, ils croisent vite la route d'un officier aviateur, à pied depuis que son engin a été abattu. Ensemble, ils s'illustreront à leur manière, héros malgré eux. Question du jour: Mais où est donc passée la 7ème compagnie ?
C'est mon cousin Mathieu qui a fait entrer ce standard du comique troupier dans ma collection de films à voir. Le tirage au sort a ensuite choisi pour moi de le regarder rapidement. Pas bien folichon à l'heure actuelle, Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? n'en a pas moins attiré d'innombrables Français en salles, en fait presque quatre millions en tout, médaille de bronze du box office national 1973. Son mérite est d'aller droit au but et de s'achever après moins d'une heure et demie d'un scénario assez convenu. Visiblement, il faut croire qu'un tiers de siècle après les événements qu'il décrit, nos compatriotes avaient déjà retrouvé le goût de rire sur la funeste époque que fut celle de la Débâcle, en mai-juin 1940.
Si le film de Robert Lamoureux, ici dans le petit rôle d'un général désinvolte, est resté ancré dans l'inconscient collectif, c'est peut-être aussi grâce à son trio d'acteurs. Certes, Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Aldo Maccione ne sont pas les plus brillants ambassadeurs du rire de leur génération, mais je crois qu'ils restent des comédiens sympas aux yeux du public. Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? les place dans la peau du Français moyen qui est en chacun de nous. S'il manque quelque chose au film, c'est peut-être bien l'équivalent féminin de ces drôles de zozos. Peut-être qu'au fond, c'est aussi là que le réalisateur a voulu placer sa limite, à la frontière du réalisme.
Comme mon smiley du jour, j'étais un peu honteux quand le film a démarré sur ma platine DVD. Je n'en ai pas retiré un plaisir immense, je ne pense pas voir ses deux suites, mais, et c'est bien une surprise en soi, je ne me suis pas ennuyé. Cette réécriture de l'histoire m'apparaît en fait plus potache - et donc moins discutable - que celle d'un Quentin Tarantino dans Inglourious basterds. Il est vrai aussi que les deux longs-métrages n'ont guère d'autres points communs que leur arrière-plan de seconde guerre mondiale. Ici, on est plutôt sur le modèle La grande vadrouille, en moins rigolo tout de même.
C'est mon cousin Mathieu qui a fait entrer ce standard du comique troupier dans ma collection de films à voir. Le tirage au sort a ensuite choisi pour moi de le regarder rapidement. Pas bien folichon à l'heure actuelle, Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? n'en a pas moins attiré d'innombrables Français en salles, en fait presque quatre millions en tout, médaille de bronze du box office national 1973. Son mérite est d'aller droit au but et de s'achever après moins d'une heure et demie d'un scénario assez convenu. Visiblement, il faut croire qu'un tiers de siècle après les événements qu'il décrit, nos compatriotes avaient déjà retrouvé le goût de rire sur la funeste époque que fut celle de la Débâcle, en mai-juin 1940.
Si le film de Robert Lamoureux, ici dans le petit rôle d'un général désinvolte, est resté ancré dans l'inconscient collectif, c'est peut-être aussi grâce à son trio d'acteurs. Certes, Pierre Mondy, Jean Lefebvre et Aldo Maccione ne sont pas les plus brillants ambassadeurs du rire de leur génération, mais je crois qu'ils restent des comédiens sympas aux yeux du public. Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? les place dans la peau du Français moyen qui est en chacun de nous. S'il manque quelque chose au film, c'est peut-être bien l'équivalent féminin de ces drôles de zozos. Peut-être qu'au fond, c'est aussi là que le réalisateur a voulu placer sa limite, à la frontière du réalisme.
Comme mon smiley du jour, j'étais un peu honteux quand le film a démarré sur ma platine DVD. Je n'en ai pas retiré un plaisir immense, je ne pense pas voir ses deux suites, mais, et c'est bien une surprise en soi, je ne me suis pas ennuyé. Cette réécriture de l'histoire m'apparaît en fait plus potache - et donc moins discutable - que celle d'un Quentin Tarantino dans Inglourious basterds. Il est vrai aussi que les deux longs-métrages n'ont guère d'autres points communs que leur arrière-plan de seconde guerre mondiale. Ici, on est plutôt sur le modèle La grande vadrouille, en moins rigolo tout de même.
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