Une chronique de Martin
C'est pour aller plus loin dans ma démarche de rattrapage des films cultes des années 80 que j'ai demandé à ce qu'on me prête Predator. De la série, je ne connaissais que le deuxième opus, vu au cinéma voilà facile quinze ans. Erreur de jeunesse, dira-t-on. Mais alors pourquoi avoir tenu à découvrir l'épisode qui l'avait précédé ? Simplement parce que j'avais envie d'évaluer à quel point il était novateur et combien toute idée de suite s'avérait dérisoire. Je peux désormais le confirmer: ce film se suffit largement à lui-même. Certes, son scénario peut laisser la porte ouverte à un prolongement de l'intrigue, mais ne le rend sûrement pas nécessaire. Je vous parle d'un temps où le cinéma aimait encore le non-dit, l'implicite...
L'idée de départ de Predator tient en quelques petites lignes seulement. Des personnalités, dont un ministre du gouvernement américain, ont été enlevées par un groupe de guérilleros guatémaltèques. L'armée envoie donc, de l'autre côté de la frontière, une équipe commando habituée aux missions sensibles. Les choses tournent mal quand les militaires arrivent sur site: l'assaut donné n'arrange rien, les otages ayant été abattus. C'est quand elle traverse la jungle dans l'autre sens que l'équipe est de nouveau attaquée. Invisible, son ennemi n'est rien d'autre... qu'un monstre de l'espace ! Le début d'une chasse à l'homme dont tous ne reviendront pas...
Avec Arnold Schwarzenegger en tête d'affiche, vous aurez compris que le film n'a rien d'une réflexion philosophique sur la communion entre les différentes espèces de la nature. S'il se déroule exclusivement en extérieur, Predator est bien le film que j'avais anticipé, bourrin et primaire. Il n'est cependant pas dépourvu d'intérêt et se distingue notamment par sa radicalité. Dialogues minimalistes, effets spéciaux un peu dépassés et action pétaradante et musclée à tous les étages. Rien qui fatigue les neurones durablement. Efficace: c'est le mot clé de cette mise en scène qui va directement à l'essentiel, sans s'embarrasser de scènes d'exposition. En ce sens, 24 ans après sa sortie, le long-métrage peut encore s'avérer agréable à suivre. Du bon gros fun qui tâche, si vous voulez.
Predator
Film américain de John McTiernan (1987)
Film des années 80 avec Schwarzy: le parallèle avec Terminator s'établit presque naturellement. Les affiches des deux projets sont d'ailleurs étonnamment semblables dans leur composition: plan serré sur le héros, son nom écrit en gros caractères et le titre en-dessous. S'ils racontent toutefois des histoires différentes, les deux métrages fonctionnent sur un ton comparable, où ce qui se passe prime largement sur ce qui se dit. Du côté des oeuvres avec une créature extraterrestre agressive, je dois toujours découvrir le premier Alien. Il faudrait aussi que je revoie The thing, de John Carpenter (1982). Avec d'autres références, possible que je réévalue un jugement d'abord assez négatif. À noter enfin que McTiernan, lui, aime vraiment les gros bras. Pour preuve, courant 1988, il sera le complice de Bruce Willis et l'auteur du premier film de la série Piège de cristal.
L'idée de départ de Predator tient en quelques petites lignes seulement. Des personnalités, dont un ministre du gouvernement américain, ont été enlevées par un groupe de guérilleros guatémaltèques. L'armée envoie donc, de l'autre côté de la frontière, une équipe commando habituée aux missions sensibles. Les choses tournent mal quand les militaires arrivent sur site: l'assaut donné n'arrange rien, les otages ayant été abattus. C'est quand elle traverse la jungle dans l'autre sens que l'équipe est de nouveau attaquée. Invisible, son ennemi n'est rien d'autre... qu'un monstre de l'espace ! Le début d'une chasse à l'homme dont tous ne reviendront pas...
Avec Arnold Schwarzenegger en tête d'affiche, vous aurez compris que le film n'a rien d'une réflexion philosophique sur la communion entre les différentes espèces de la nature. S'il se déroule exclusivement en extérieur, Predator est bien le film que j'avais anticipé, bourrin et primaire. Il n'est cependant pas dépourvu d'intérêt et se distingue notamment par sa radicalité. Dialogues minimalistes, effets spéciaux un peu dépassés et action pétaradante et musclée à tous les étages. Rien qui fatigue les neurones durablement. Efficace: c'est le mot clé de cette mise en scène qui va directement à l'essentiel, sans s'embarrasser de scènes d'exposition. En ce sens, 24 ans après sa sortie, le long-métrage peut encore s'avérer agréable à suivre. Du bon gros fun qui tâche, si vous voulez.
Predator
Film américain de John McTiernan (1987)
Film des années 80 avec Schwarzy: le parallèle avec Terminator s'établit presque naturellement. Les affiches des deux projets sont d'ailleurs étonnamment semblables dans leur composition: plan serré sur le héros, son nom écrit en gros caractères et le titre en-dessous. S'ils racontent toutefois des histoires différentes, les deux métrages fonctionnent sur un ton comparable, où ce qui se passe prime largement sur ce qui se dit. Du côté des oeuvres avec une créature extraterrestre agressive, je dois toujours découvrir le premier Alien. Il faudrait aussi que je revoie The thing, de John Carpenter (1982). Avec d'autres références, possible que je réévalue un jugement d'abord assez négatif. À noter enfin que McTiernan, lui, aime vraiment les gros bras. Pour preuve, courant 1988, il sera le complice de Bruce Willis et l'auteur du premier film de la série Piège de cristal.
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