J'étais au courant que l'écrivaine Amélie Nothomb avait vécu au Japon lorsqu'elle était toute petite. J'avais aussi lu un ou deux de ses livres. Et... c'est à peu près tout ce que je savais d'elle avant de découvrir l'adaptation du roman Métaphysique des tubes (2000) en animation. Une adaptation fidèle, d'après plusieurs connaisseurs du bouquin. Go !
1969: Amélie N. n'a que deux ans et demi. Elle est la deuxième fille de ses parents et leur troisième enfant, née après Juliette et André. Son père est un diplomate belge, en poste au Pays du soleil levant. Dans le film, sa maison est un peu tapageuse avec les deux aînés. Amélie, elle, ne parle ni ne marche encore. Une voix off féminine prend la place qu'elle n'occupe pas et nous explique qu'en son for intérieur, le bébé se prend pour Dieu. On découvre alors un monde extérieur dans toute sa beauté, auprès de celle qui imagine le créer. C'est un enchantement que mobilité et parole viendront complexifier. Suis-je clair ? Pas sûr. Le film l'est davantage, très sincèrement. Visuellement irréprochable, il nous offre aussi une animation soignée. Mais attention: ce n'est pas une production Ghibli et le style choisi diffère donc profondément de celui de Hayao Miyazaki, par exemple. L'accompagnement musical est spécifique et très chouette, cela dit. Bilan: j'ai passé un bon moment, même si tout ne m'a pas intéressé avec la même intensité. Ce n'est de fait qu'une toute petite réserve...
Amélie et la métaphysique des tubes
Film français de Maïlys Vallade et Lian-Cho Han (2025)
Un duo homme-femme à la réalisation de cet opus: c'est un bel atout supplémentaire pour vous assurer qu'il mérite toute votre attention. Parfois, j'y ai retrouvé la patte de Calamity et j'ai relevé la présence de son auteur (Rémi Chayé) au générique de fin. Et du côté du cinéma japonais, je tiens à citer deux de mes préférences "miyazakesques" sur l'enfance: Ponyo sur la falaise avant Mon voisin Totoro. Arigato !
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Et pour aller plus loin...
Je vous invite à lire la chronique de Pascale, grande connaisseuse d'Amélie Nothomb et très enthousiaste à l'égard du film d'aujourd'hui.
1969: Amélie N. n'a que deux ans et demi. Elle est la deuxième fille de ses parents et leur troisième enfant, née après Juliette et André. Son père est un diplomate belge, en poste au Pays du soleil levant. Dans le film, sa maison est un peu tapageuse avec les deux aînés. Amélie, elle, ne parle ni ne marche encore. Une voix off féminine prend la place qu'elle n'occupe pas et nous explique qu'en son for intérieur, le bébé se prend pour Dieu. On découvre alors un monde extérieur dans toute sa beauté, auprès de celle qui imagine le créer. C'est un enchantement que mobilité et parole viendront complexifier. Suis-je clair ? Pas sûr. Le film l'est davantage, très sincèrement. Visuellement irréprochable, il nous offre aussi une animation soignée. Mais attention: ce n'est pas une production Ghibli et le style choisi diffère donc profondément de celui de Hayao Miyazaki, par exemple. L'accompagnement musical est spécifique et très chouette, cela dit. Bilan: j'ai passé un bon moment, même si tout ne m'a pas intéressé avec la même intensité. Ce n'est de fait qu'une toute petite réserve...
Amélie et la métaphysique des tubes
Film français de Maïlys Vallade et Lian-Cho Han (2025)
Un duo homme-femme à la réalisation de cet opus: c'est un bel atout supplémentaire pour vous assurer qu'il mérite toute votre attention. Parfois, j'y ai retrouvé la patte de Calamity et j'ai relevé la présence de son auteur (Rémi Chayé) au générique de fin. Et du côté du cinéma japonais, je tiens à citer deux de mes préférences "miyazakesques" sur l'enfance: Ponyo sur la falaise avant Mon voisin Totoro. Arigato !
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Et pour aller plus loin...
Je vous invite à lire la chronique de Pascale, grande connaisseuse d'Amélie Nothomb et très enthousiaste à l'égard du film d'aujourd'hui.
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