Les salles de cinéma sont fréquemment en quête de rentabilité. Sincèrement, à mon avis, elles doivent prioritairement être utilisées pour leur mission première: la défense du septième art au sens large. Une fois n'est pas coutume, je suis récemment entré dans un cinéma pour une rediffusion en direct... d'une pièce de théâtre: Le tombeur.
L'expérience n'est pas intéressante, mais disons assez particulière. Plutôt qu'une série de pubs et de bandes annonces, j'ai vu apparaître sur l'écran quelques-uns des comédiens principaux, dont Michel Leeb dans le rôle-titre, pour un avant-propos sympa, filmé en coulisses. L'interview du metteur en scène - Jean-Luc Moreau - m'a permis d'apprendre que la pièce, signée Robert Lamoureux, avait trente ans. Après cet assez bref préambule, mes parents et moi sommes partis pour deux heures de rigolade. Le fait d'être assis dans une salle clairsemée n'a pas nui à notre plaisir. Il a simplement fallu s'habituer aux rires et applaudissements de l'autre public. C'est allé vite, en fait.
Est-ce que je renouvellerai l'expérience du théâtre au cinéma ? Possible. Même si le spectacle live procure, lui, des émotions irremplaçables, la possibilité d'en profiter "à distance" ouvre en grand le champ des découvertes envisageables - et ça, ça n'a pas de prix ! Désormais, dans les salles jadis réservées au septième art, on peut également se familiariser avec le ballet ou l'opéra. Si ça permet donc aux exploitants de dégager une recette complémentaire, qui les rende alors plus audacieux dans leur choix de programmes, je dis: why not ? Peut-être que ça bénéficiera aussi aux salles de théâtre, d'ailleurs. J'aime croire que l'harmonie est un terreau pour des succès communs.
L'expérience n'est pas intéressante, mais disons assez particulière. Plutôt qu'une série de pubs et de bandes annonces, j'ai vu apparaître sur l'écran quelques-uns des comédiens principaux, dont Michel Leeb dans le rôle-titre, pour un avant-propos sympa, filmé en coulisses. L'interview du metteur en scène - Jean-Luc Moreau - m'a permis d'apprendre que la pièce, signée Robert Lamoureux, avait trente ans. Après cet assez bref préambule, mes parents et moi sommes partis pour deux heures de rigolade. Le fait d'être assis dans une salle clairsemée n'a pas nui à notre plaisir. Il a simplement fallu s'habituer aux rires et applaudissements de l'autre public. C'est allé vite, en fait.
Est-ce que je renouvellerai l'expérience du théâtre au cinéma ? Possible. Même si le spectacle live procure, lui, des émotions irremplaçables, la possibilité d'en profiter "à distance" ouvre en grand le champ des découvertes envisageables - et ça, ça n'a pas de prix ! Désormais, dans les salles jadis réservées au septième art, on peut également se familiariser avec le ballet ou l'opéra. Si ça permet donc aux exploitants de dégager une recette complémentaire, qui les rende alors plus audacieux dans leur choix de programmes, je dis: why not ? Peut-être que ça bénéficiera aussi aux salles de théâtre, d'ailleurs. J'aime croire que l'harmonie est un terreau pour des succès communs.
2 commentaires:
L'étrange sensation d'entendre le rire du public sans le vivre de l'intérieur doit en effet être déstabilisante lorsqu'on est ainsi dans des conditions proches du théâtre.
"J'aime croire que l'harmonie est un terreau pour des succès communs." moi aussi, tant que ce genre de supplément ne se démocratise pas et ne "tue" la magie du théâtre (l'ambiance des tournées pour les professionnels, la rencontre avec le spectateur) en plus de son économie.
En fait, les rires des spectateurs dans la "vraie" salle n'étaient pas plus dérangeants que ceux qu'on entendait parfois dans les soaps télévisés du type "Friends" ou autres. Je me suis vite habitué.
Pour ce qui est de la complémentarité entre le théâtre et le cinéma, je me dis, avec optimisme, que ce genre de pièces filmées peut aussi attirer du monde vers les spectacles sur les planches. Après tout, la télé filme le théâtre, et ce depuis longtemps, et il ne me semble pas que ça ait tué l'art dramatique.
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