Je ne sais pas s'ils la liront, mais au cas où... j'avais envie de dédier cette chronique à mes potes Cédric et Franck. Le premier m'a permis de découvrir Paul Thomas Anderson et le second, fan du cinéaste américain, m'accompagnait lors de mes deux dernières séances cinéma liées à ses créations. Ce qui me conduit logiquement aujourd'hui à vous présenter la toute dernière sortie: Inherent vice.
Quel film étrange ! J'y suis allé sans trop d'hésitation pour retrouver Joaquin Phoenix dans ses oeuvres. La - grande - diversité de ses rôles et l'intensité avec laquelle il les investit font que je le place au rang des meilleurs acteurs de sa génération - il est né en 1974, au fait. Dans Inherent vice, Jo Pho est Larry "Doc" Sportello, un détective privé fumeur de shit du Los Angeles de 1970. Un jour d'apparence ordinaire, notre gaillard voit débarquer son ex, qui lui demande d'aider le nouvel homme de sa vie, un grand ponte de l'immobilier menacé d'internement psychiatrique forcé par son épouse légitime. Vous trouvez déjà ça compliqué ? Pas de chance: ça commence juste. Très vite, sur cette trame somme toute classique, le long-métrage voit les personnages se multiplier et, de ce fait même, sa narration éclater en mille morceaux. Tout devient de plus en plus nébuleux. Comme si des substances illicites s'étaient répandues dans la salle.
Un conseil pour profiter du spectacle: larguez donc les amarres ! Franchement, au départ, j'ai essayé de suivre, mais ça n'a pas duré longtemps. J'ai compris que c'était peine perdue et j'ai capitulé. Bonne nouvelle: quand on débranche son cerveau, Inherent vice s'avère ponctuellement assez tordant. Paul Thomas Anderson prouve encore une fois qu'il sait tenir une caméra et nous offre du coup quelques séances d'anthologie, bien secondé par ses comédiens. Parmi eux, quelques visages connus, Reese Witherspoon, Josh Brolin, Owen Wilson ou encore Benicio del Toro, et une jeune comédienne dont j'ignorais tout, dans le rôle de l'ex: Katherine Waterston. Apparemment, le résultat ne fait pas l'unanimité: certains critiques adorent - le film a même reçu quelques prix - et d'autres détestent. C'est donc ce qu'on pourrait appeler une expérience ! Je suis content de l'avoir tentée et j'y ai plutôt pris plaisir. C'est pas tous les jours...
Inherent vice
Film américain de Paul Thomas Anderson (2015)
Un petit rappel: Joaquin Phoenix jouait déjà l'un des deux rôles principaux dans le précédent film de PTA: The master. Il y était d'après moi encore meilleur et sa prestation sans doute éprouvante. Bon... cela dit, je supporte mieux tout ça que Magnolia, qui avait été une vraie épreuve pour le Bisounours que je suis, fondamentalement. Pour votre (ré)confort, je vous recommanderais Punch-drunk love.
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Allons voir maintenant ce que les autres en disent...
Pascale ("Sur la route du cinéma") n'a pas franchement adhéré. Princécranoir ("Ma bulle") se montre quant à lui plus enthousiaste.
Quel film étrange ! J'y suis allé sans trop d'hésitation pour retrouver Joaquin Phoenix dans ses oeuvres. La - grande - diversité de ses rôles et l'intensité avec laquelle il les investit font que je le place au rang des meilleurs acteurs de sa génération - il est né en 1974, au fait. Dans Inherent vice, Jo Pho est Larry "Doc" Sportello, un détective privé fumeur de shit du Los Angeles de 1970. Un jour d'apparence ordinaire, notre gaillard voit débarquer son ex, qui lui demande d'aider le nouvel homme de sa vie, un grand ponte de l'immobilier menacé d'internement psychiatrique forcé par son épouse légitime. Vous trouvez déjà ça compliqué ? Pas de chance: ça commence juste. Très vite, sur cette trame somme toute classique, le long-métrage voit les personnages se multiplier et, de ce fait même, sa narration éclater en mille morceaux. Tout devient de plus en plus nébuleux. Comme si des substances illicites s'étaient répandues dans la salle.
Un conseil pour profiter du spectacle: larguez donc les amarres ! Franchement, au départ, j'ai essayé de suivre, mais ça n'a pas duré longtemps. J'ai compris que c'était peine perdue et j'ai capitulé. Bonne nouvelle: quand on débranche son cerveau, Inherent vice s'avère ponctuellement assez tordant. Paul Thomas Anderson prouve encore une fois qu'il sait tenir une caméra et nous offre du coup quelques séances d'anthologie, bien secondé par ses comédiens. Parmi eux, quelques visages connus, Reese Witherspoon, Josh Brolin, Owen Wilson ou encore Benicio del Toro, et une jeune comédienne dont j'ignorais tout, dans le rôle de l'ex: Katherine Waterston. Apparemment, le résultat ne fait pas l'unanimité: certains critiques adorent - le film a même reçu quelques prix - et d'autres détestent. C'est donc ce qu'on pourrait appeler une expérience ! Je suis content de l'avoir tentée et j'y ai plutôt pris plaisir. C'est pas tous les jours...
Inherent vice
Film américain de Paul Thomas Anderson (2015)
Un petit rappel: Joaquin Phoenix jouait déjà l'un des deux rôles principaux dans le précédent film de PTA: The master. Il y était d'après moi encore meilleur et sa prestation sans doute éprouvante. Bon... cela dit, je supporte mieux tout ça que Magnolia, qui avait été une vraie épreuve pour le Bisounours que je suis, fondamentalement. Pour votre (ré)confort, je vous recommanderais Punch-drunk love.
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Allons voir maintenant ce que les autres en disent...
Pascale ("Sur la route du cinéma") n'a pas franchement adhéré. Princécranoir ("Ma bulle") se montre quant à lui plus enthousiaste.
10 commentaires:
Merci pour la dédicace. Je suis Franck et j'approuve ce message.
@L'auteur du message-fantôme:
Je sais qui tu es. Mouah ah ah ah ah !
@Franck:
J'en suis bien aise. Vivement la prochaine séance partagée !
Eh bien moi je suis le Prrrrincécranoir et j'approuve totalement cette critique !)
Je ne m'attendais pas vraiment à cette unanimité, mais ça fait plaisir. Je ne suis pas sûr que nous soyons très nombreux à avoir vu le film, en fait.
Pas vu le film mais je trouve également que Joaquin Phoenix a un talent fou.
Je mets donc ce film dans ma liste "à voir" et je te souhaite aussi de joyeuses Pâques avec plein de chocolats à déguster devant ton écran !
C'est d'abord pour Joaquin Phoenix que je suis allé voir le film. Je ne le regrette pas. Joyeuses Pâques à toi aussi, Ideyvonne !
Une expérience, hmmm... Je crois que je la tenterais dès que sa sortie vidéo m'en donnera l'occasion.
Je dois dire que je serais assez curieux de lire ton avis sur ce film, 2flics.
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