La fin de 2014 m'a aussi permis de dire adieu à la Terre du Milieu. Manquer Le Hobbit - La bataille des cinq armées était inconcevable pour moi. Certains de ceux qui ont lu le roman originel de l'écrivain britannique J.R.R. Tolkien, paru en 1937, peuvent certes regretter qu'un livre court ait été transformé en une fresque cinématographique d'environ huit heures. Pour moi, c'est à vrai dire un plaisir différent...
C'est donc avec joie que j'ai retrouvé Bilbon Sacquet et ses amis nains. Je vous recommande un petit tour sur mes chroniques des opus 1 et 2 si vous avez besoin de vous rafraîchir la mémoire sur l'histoire. Attention: si vous n'avez pas lu le livre ou vu les films, je risque fort d'en trahir certains secrets - vous pouvez passer au paragraphe suivant si vous préférez (re)découvrir tout ça par vous-mêmes. Toujours là ? Très bien. Je peux donc vous dire que Smaug, le dragon réveillé à l'épisode précédent, va faire long feu. Une fois sa flamme éteinte, c'est une menace bien plus brûlante qui prendra le relais. Désormais, et comme le sous-titre du film le suggère, toutes les races se rassemblent dans un grand combat final, chaque camp ou presque jouant d'abord pour la défense de ses propres intérêts. Le Hobbit... tend un miroir vers le monde réel: à sa manière, il évoque l'absurdité de la guerre. Et même s'il reste bel et bien un film de divertissement.
Sur le plan formel, après avoir trouvé le film précédent trop "chargé" au rayon des effets spéciaux, j'ai retrouvé ici un peu du souffle épique apprécié dans la trilogie Le seigneur des anneaux. Cette fin est le long-métrage le plus court des six adaptations. Il reste ici et là quelques scènes discutables, portées par un humour assez maladroit. Rien de bien méchant: l'action est suffisamment intense et permet donc d'oublier allégrement ces très relatives imperfections. Spectaculaire au possible, la grande bagarre offre ce qu'on pouvait attendre d'une telle conclusion, tout en restant à peu près lisible quand la caméra plonge au coeur de la mêlée. Dans la longue histoire du cinéma international, Le Hobbit... devrait donc pouvoir prétendre au rang de standard du blockbuster bourrin. Je ne suis pas persuadé qu'il soit autre chose, mais je n'en attendais finalement rien d'autre. Un jour ou l'autre, je vais fort probablement finir par lire le bouquin.
Le Hobbit - La bataille des cinq armées
Film américain de Peter Jackson (2014)
Une petite anecdote: si la guerre dure ici près de la moitié du film entier, soit plus d'une heure, elle occupe un seul chapitre du livre ! L'évidence s'impose: c'est pour en mettre plein la vue que cette saga a été conçue. Droits oblige, il paraît improbable de voir d'autres films adaptés de l'univers Tolkien. Peter Jackson serait pris par un projet sur les bombardiers anglais de 1939-1945 et l'épisode 2 de Tintin...
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Un ultime regard par l'intermédiaire des copains...
Pascale ("Sur la route du cinéma") ne semble pas très emballée. Princécranoir ("Ma bulle") est un peu plus enthousiaste et nous offre une belle conclusion. Les deux seules chroniques que j'ai trouvées...
C'est donc avec joie que j'ai retrouvé Bilbon Sacquet et ses amis nains. Je vous recommande un petit tour sur mes chroniques des opus 1 et 2 si vous avez besoin de vous rafraîchir la mémoire sur l'histoire. Attention: si vous n'avez pas lu le livre ou vu les films, je risque fort d'en trahir certains secrets - vous pouvez passer au paragraphe suivant si vous préférez (re)découvrir tout ça par vous-mêmes. Toujours là ? Très bien. Je peux donc vous dire que Smaug, le dragon réveillé à l'épisode précédent, va faire long feu. Une fois sa flamme éteinte, c'est une menace bien plus brûlante qui prendra le relais. Désormais, et comme le sous-titre du film le suggère, toutes les races se rassemblent dans un grand combat final, chaque camp ou presque jouant d'abord pour la défense de ses propres intérêts. Le Hobbit... tend un miroir vers le monde réel: à sa manière, il évoque l'absurdité de la guerre. Et même s'il reste bel et bien un film de divertissement.
Sur le plan formel, après avoir trouvé le film précédent trop "chargé" au rayon des effets spéciaux, j'ai retrouvé ici un peu du souffle épique apprécié dans la trilogie Le seigneur des anneaux. Cette fin est le long-métrage le plus court des six adaptations. Il reste ici et là quelques scènes discutables, portées par un humour assez maladroit. Rien de bien méchant: l'action est suffisamment intense et permet donc d'oublier allégrement ces très relatives imperfections. Spectaculaire au possible, la grande bagarre offre ce qu'on pouvait attendre d'une telle conclusion, tout en restant à peu près lisible quand la caméra plonge au coeur de la mêlée. Dans la longue histoire du cinéma international, Le Hobbit... devrait donc pouvoir prétendre au rang de standard du blockbuster bourrin. Je ne suis pas persuadé qu'il soit autre chose, mais je n'en attendais finalement rien d'autre. Un jour ou l'autre, je vais fort probablement finir par lire le bouquin.
Le Hobbit - La bataille des cinq armées
Film américain de Peter Jackson (2014)
Une petite anecdote: si la guerre dure ici près de la moitié du film entier, soit plus d'une heure, elle occupe un seul chapitre du livre ! L'évidence s'impose: c'est pour en mettre plein la vue que cette saga a été conçue. Droits oblige, il paraît improbable de voir d'autres films adaptés de l'univers Tolkien. Peter Jackson serait pris par un projet sur les bombardiers anglais de 1939-1945 et l'épisode 2 de Tintin...
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Un ultime regard par l'intermédiaire des copains...
Pascale ("Sur la route du cinéma") ne semble pas très emballée. Princécranoir ("Ma bulle") est un peu plus enthousiaste et nous offre une belle conclusion. Les deux seules chroniques que j'ai trouvées...
2 commentaires:
Bonjour Martin.
L'adaptation de "Bilbo le Hobbit" a été pour moi l'occasion de voir la flamme décliner, puis de s'éteindre. Le premier volet portait encore l'insouciance du roman, le suivant et ce dernier m'ont convaincu qu'il ne faut pas vouloir tout adapter. Faire de ce petit roman pour enfants (que j'adore, soyons clairs) trois films d'action était inutile, à mon sens. A force d'excès (un des travers de Peter Jackson), d'ajouts incongrus (les mange-terre, Tauriel, et j'en passe), je n'ai pas retrouvé l'esprit du roman, alors qu'il était intact sur la trilogie du "Seigneur des Anneaux". C'est donc déçu que je me sépare de la Terre du Milieu cinématographique.
Au plaisir de te relire, Martin...
Bonjour Laurent et merci d'être passé. Je suis d'accord avec toi: l'esprit du roman s'est sans doute évanoui devant cette profusion de monstres et ce scénario porté sur le tout-action. Bon... c'est un choix de Peter Jackson que je respecte, même si je suis curieux de ce qu'aurait pu être une adaptation plus littérale.
Il m'arrive aussi de me dire qu'une dizaine d'années a passé entre les deux trilogies, ce qui joue probablement dans ma perception. Il faudra vraiment que je lise le livre, désormais.
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