Soirée "vide-neurones", épisode 2: après l'apéro un peu lourdingue des frères Farrelly, nous avons opté pour un plat principal à la saveur cinématographique plus affirmée: H2G2 - Le guide du voyageur galactique. Pour être juste, je crois qu'il est utile de préciser qu'avant d'être un film, cette histoire était celle d'un feuilleton radio des années 70, puis d'une série de bouquins parus entre 1979 et 1992.
Le long-métrage est en fait l'adaptation du premier des cinq romans originels, tous écrits par Douglas Adams (1952-2001). Ancien figurant et/ou rédacteur de sketchs pour les Monty Python, le Britannique partageait avec eux un goût prononcé pour l'absurde et l'improbable. H2G2 s'inscrit pleinement dans cet esprit foldingue: le récit inaugural tourne autour d'Arthur Dent, un jeune homme des plus ordinaires censé quitter sa maison pour laisser la place libre à l'équipe d'ouvriers venue bâtir... un échangeur autoroutier. Caractéristique plus insolite encore: sans l'avoir compris, Arthur a un ami extra-terrestre, Ford. Quand le film débute, ce dernier, d'apparence 100% humaine, vient chez lui pour lui sauver la vie. Peu après, les deux copains naviguent dans un vaisseau spatial, alors que la Terre, elle, a été détruite ! Maintenant qu'il est trop tard pour faire demi-tour, ils se lancent finalement dans une quête spatiale, à la recherche du sens de la vie.
La première photo de ma chronique vous aura certainement laissé comprendre qu'ils ne seront pas seuls dans l'aventure. La seconde représente Marvin, le robot neurasthénique qui accompagne l'épopée jusqu'aux (deux) confins de l'univers. La science-fiction de H2G2 s'appuie franchement sur un bon gros délire cosmique. On y croise d'innombrables créatures - je n'ai rien voulu montrer pour vous laisser quelques surprises. Si le film n'est pas génial, il est assez énergique pour que l'on ne s'ennuie pas. Les comédiens ont l'air de s'amuser franchement et c'est assez communicatif: j'ai aimé trouver là un duo jeune et glamour, Zooey Deschanel et Martin "Le Hobbit" Freeman. John Malkovich s'offre une mémorable apparition, d'autres stars n'étant au générique que pour leur voix: Alan Rickman et Helen Mirren par exemple. Cette facette geek n'a pas suffi à attirer un public élargi: seuls 525.000 spectateurs ont suivi dans les salles françaises.
H2G2 - Le guide du voyageur galactique
Film américano-britannique de Garth Jennings (2005)
Vous serez gentils d'attendre quelques semaines encore pour me voir reparler de la saga Star Wars. Le film d'aujourd'hui conviendra bien aux amateurs de SF un peu bouffonne. Il me faut admettre lucidement que je vois (très) peu de ce genre de longs-métrages. Auparavant, le dernier exemple était Les gardiens de la galaxie. Gardez donc un oeil sur l'étrange Stardust - Le mystère de l'étoile...
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Feriez-vous un détour sur d'autres systèmes ?
"L'impossible blog ciné" évoque le film dans une chronique consacrée notamment à l'un de ses acteurs. "L'oeil sur l'écran" reste classique quant au format de son analyse, avec un avis assez mitigé. C'est tout ce que j'ai trouvé là-dessus sur les blogs de mes petits camarades...
Le long-métrage est en fait l'adaptation du premier des cinq romans originels, tous écrits par Douglas Adams (1952-2001). Ancien figurant et/ou rédacteur de sketchs pour les Monty Python, le Britannique partageait avec eux un goût prononcé pour l'absurde et l'improbable. H2G2 s'inscrit pleinement dans cet esprit foldingue: le récit inaugural tourne autour d'Arthur Dent, un jeune homme des plus ordinaires censé quitter sa maison pour laisser la place libre à l'équipe d'ouvriers venue bâtir... un échangeur autoroutier. Caractéristique plus insolite encore: sans l'avoir compris, Arthur a un ami extra-terrestre, Ford. Quand le film débute, ce dernier, d'apparence 100% humaine, vient chez lui pour lui sauver la vie. Peu après, les deux copains naviguent dans un vaisseau spatial, alors que la Terre, elle, a été détruite ! Maintenant qu'il est trop tard pour faire demi-tour, ils se lancent finalement dans une quête spatiale, à la recherche du sens de la vie.
La première photo de ma chronique vous aura certainement laissé comprendre qu'ils ne seront pas seuls dans l'aventure. La seconde représente Marvin, le robot neurasthénique qui accompagne l'épopée jusqu'aux (deux) confins de l'univers. La science-fiction de H2G2 s'appuie franchement sur un bon gros délire cosmique. On y croise d'innombrables créatures - je n'ai rien voulu montrer pour vous laisser quelques surprises. Si le film n'est pas génial, il est assez énergique pour que l'on ne s'ennuie pas. Les comédiens ont l'air de s'amuser franchement et c'est assez communicatif: j'ai aimé trouver là un duo jeune et glamour, Zooey Deschanel et Martin "Le Hobbit" Freeman. John Malkovich s'offre une mémorable apparition, d'autres stars n'étant au générique que pour leur voix: Alan Rickman et Helen Mirren par exemple. Cette facette geek n'a pas suffi à attirer un public élargi: seuls 525.000 spectateurs ont suivi dans les salles françaises.
H2G2 - Le guide du voyageur galactique
Film américano-britannique de Garth Jennings (2005)
Vous serez gentils d'attendre quelques semaines encore pour me voir reparler de la saga Star Wars. Le film d'aujourd'hui conviendra bien aux amateurs de SF un peu bouffonne. Il me faut admettre lucidement que je vois (très) peu de ce genre de longs-métrages. Auparavant, le dernier exemple était Les gardiens de la galaxie. Gardez donc un oeil sur l'étrange Stardust - Le mystère de l'étoile...
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Feriez-vous un détour sur d'autres systèmes ?
"L'impossible blog ciné" évoque le film dans une chronique consacrée notamment à l'un de ses acteurs. "L'oeil sur l'écran" reste classique quant au format de son analyse, avec un avis assez mitigé. C'est tout ce que j'ai trouvé là-dessus sur les blogs de mes petits camarades...
2 commentaires:
Je l'ai vu et revu il y a très longtemps, j'en garde un très sale souvenir...
C'est tellement dingue que je peux comprendre, Tina. Disons que c'était correct pour une deuxième partie d'une soirée "vide-neurones", quoi...
Après, n'ayant pas lu le bouquin, je ne peux pas faire de comparaison décente.
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