Me revoilà ! Je devrais peut-être rester caché pour avoir confondu Ben Stiller et Adam Sandler, mais il me faut vous parler de La vie rêvée de Walter Mitty, film de et avec le premier nommé. Évitons toute autre ambiguïté: si j'ai choisi de reprendre le titre d'une oeuvre de Danny Boyle pour intituler cette chronique, je sais désormais parfaitement de quoi (et de qui) je parle. Ben Stiller, donc. L'acteur s'offre ici le rôle du chef des archives photo d'un grand magazine américain. Ce qu'on peut appeler une espèce de voie de disparition...
De fait, l'ami Mitty n'a plus qu'une mission: développer le négatif choisi par un grand reporter pour illustrer la dernière publication papier du journal, avant un passage au tout Web. Les ressemblances avec la situation actuelle de la presse sont fortuites. Ou pas. Qu'importe, au fond: si Walter doit agir vite et bien, c'est également parce qu'il espère donner une bonne image à une collègue de bureau dont il est amoureux en secret. La voilà donc résumée, La vie rêvée de Walter Mitty ! Elle aurait lieu dans un monde parfait, où il est facile d'être soi et où personne n'égare jamais l'ultime grand cliché d'un photographe vedette. Vous avez deviné, pas vrai ? Ce monde parfait, notre ami Ben va y entrer sans délai. Il va transformer la tuile qui lui tombe dessus en opportunité de se révéler enfin. Rien que ça.
Je vous laisse décider si c'est bien de la réalité dont il s'agit ensuite ou si le long-métrage n'est au fond qu'une énième représentation colorée d'un fantasme XXL d'épanouissement personnel. Amis cyniques et/ou blasés, La vie rêvée de Walter Mitty pourrait venir heurter votre pragmatisme. Après, comme le disait mon grand-père paternel en de tout autres circonstances, il n'est pas interdit de rêver un peu. Le long-métrage nous y invite franchement: les images sont belles, tournées parfois jusqu'en Islande ou dans la chaîne himalayenne. Côté comédiens, outre Ben Stiller lui-même, j'admets que je connais mal sa partenaire féminine, Kristen Wiig. Le (bon) choix d'attribuer deux des petits rôles à Sean Penn et Shirley Mac Laine (!) m'a reconduit avec plaisir en terrain connu. Du coup, j'ai vécu un vrai bon moment.
La vie rêvée de Walter Mitty
Film américain de Ben Stiller (2013)
Je l'ai vu le jour de sa sortie dans les salles françaises: le 1er janvier dernier. 2014 est parti sur d'assez bonnes bases. Plus question désormais de confondre avec cette autre love story un peu atypique qu'est Punch-drunk love - vous savez, le film avec Adam Sandler ! Bon, j'ai apprécié aussi qu'on parle ainsi des métiers journalistiques. Sur ce point, j'ai vu des choses vraiment bien senties, je dois dire.
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Je m'attendais à ce que le film connaisse plus de retentissement...
Pascale, elle, reste déçue du résultat (cf. "Sur la route du cinéma").
De fait, l'ami Mitty n'a plus qu'une mission: développer le négatif choisi par un grand reporter pour illustrer la dernière publication papier du journal, avant un passage au tout Web. Les ressemblances avec la situation actuelle de la presse sont fortuites. Ou pas. Qu'importe, au fond: si Walter doit agir vite et bien, c'est également parce qu'il espère donner une bonne image à une collègue de bureau dont il est amoureux en secret. La voilà donc résumée, La vie rêvée de Walter Mitty ! Elle aurait lieu dans un monde parfait, où il est facile d'être soi et où personne n'égare jamais l'ultime grand cliché d'un photographe vedette. Vous avez deviné, pas vrai ? Ce monde parfait, notre ami Ben va y entrer sans délai. Il va transformer la tuile qui lui tombe dessus en opportunité de se révéler enfin. Rien que ça.
Je vous laisse décider si c'est bien de la réalité dont il s'agit ensuite ou si le long-métrage n'est au fond qu'une énième représentation colorée d'un fantasme XXL d'épanouissement personnel. Amis cyniques et/ou blasés, La vie rêvée de Walter Mitty pourrait venir heurter votre pragmatisme. Après, comme le disait mon grand-père paternel en de tout autres circonstances, il n'est pas interdit de rêver un peu. Le long-métrage nous y invite franchement: les images sont belles, tournées parfois jusqu'en Islande ou dans la chaîne himalayenne. Côté comédiens, outre Ben Stiller lui-même, j'admets que je connais mal sa partenaire féminine, Kristen Wiig. Le (bon) choix d'attribuer deux des petits rôles à Sean Penn et Shirley Mac Laine (!) m'a reconduit avec plaisir en terrain connu. Du coup, j'ai vécu un vrai bon moment.
La vie rêvée de Walter Mitty
Film américain de Ben Stiller (2013)
Je l'ai vu le jour de sa sortie dans les salles françaises: le 1er janvier dernier. 2014 est parti sur d'assez bonnes bases. Plus question désormais de confondre avec cette autre love story un peu atypique qu'est Punch-drunk love - vous savez, le film avec Adam Sandler ! Bon, j'ai apprécié aussi qu'on parle ainsi des métiers journalistiques. Sur ce point, j'ai vu des choses vraiment bien senties, je dois dire.
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Je m'attendais à ce que le film connaisse plus de retentissement...
Pascale, elle, reste déçue du résultat (cf. "Sur la route du cinéma").
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