Truls, Sigrid, Espen... dans Le roi du curling, la bizarrerie contamine même le prénom des personnages. Bienvenue en Norvège, les amis ! On connaît le goût des gens du (grand) Nord pour l'étrangeté cinématographique. En 2012, entre autres distinctions, ce film a reçu le Prix du peuple au Festival du film grolandais. S'il reste encore parmi vous des gens qui ignorent la localisation du Groland, j'ajoute que ce pays imaginaire ressemble à une France peuplée de tarés seulement. Et je retourne sans attendre dans la folle Scandinavie...
Comme son titre l'indique, Le roi du curling s'intéresse à ce sport incroyable, sorte de pétanque sur glace et... véritable discipline olympique, tout de même ! Le roi du curling ? C'est Truls. L'affaire marche si bien pour lui qu'avec son équipe, le team Paulsen, l'athlète gagne toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé. Problème: son épanouissement sportif tient lieu de monomanie. Devenu givré, Truls est placé sous la tutelle de sa femme et se voit interdit l'accès aux halles de curling. Quand son mentor et entraîneur est hospitalisé pour un cancer, il est pourtant bien obligé de rempiler pour décrocher un nouveau titre et la prime qui va avec. Vous avez compris ? Truls veut que l'on consacre l'argent aux soins de son ami.
Il y a aussi une love story dans Le roi du curling, mais je vais éviter d'entrer dans trop de détails. Vous dire plutôt mon plaisir d'avoir pu découvrir un film norvégien, le premier que j'ai eu l'occasion d'appréhender depuis mars 2009. Comédie décalée, le long-métrage joue efficacement des codes du genre. Son improbable univers dégage même une réelle poésie, burlesque et colorée. Il faut dire également que les acteurs jouent très bien le coup et composent habilement des personnages variés, des fous plutôt attachants. N'allez pas chercher là-dedans un second degré qui n'y est pas forcément ! Objectivement, ce genre de production se savoure par immersion. Soit vous acceptez le côté absurde, soit vous restez à l'écart. J'espère simplement que vous aurez envie d'essayer. Trop sérieux, s'abstenir.
Le roi du curling
Film norvégien d'Ole Endresen (2011)
Même si ceux de ses films que j'ai présentés ici ne sont pas forcément les plus dingues, le Finlandais Aki Kaurismäki vous donnera une autre bonne idée de la folie nordique. Je vous laisse regarder l'index des réalisateurs avant de le compléter ? En attendant, j'attire votre attention sur ma liste "Cinéma du monde" pour y découvrir l'autre film norvégien déjà présenté sur les Bobines, bien différent d'ailleurs. Dans le décalage, vous avez aussi Ni à vendre ni à louer.
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Une dernière petite chose à ajouter, si vous voulez bien...
Le film est brièvement évoqué sur "L'impossible blog ciné". David fait même une toute petite erreur dans le titre en français. Je dis ça...
Comme son titre l'indique, Le roi du curling s'intéresse à ce sport incroyable, sorte de pétanque sur glace et... véritable discipline olympique, tout de même ! Le roi du curling ? C'est Truls. L'affaire marche si bien pour lui qu'avec son équipe, le team Paulsen, l'athlète gagne toutes les compétitions dans lesquelles il est engagé. Problème: son épanouissement sportif tient lieu de monomanie. Devenu givré, Truls est placé sous la tutelle de sa femme et se voit interdit l'accès aux halles de curling. Quand son mentor et entraîneur est hospitalisé pour un cancer, il est pourtant bien obligé de rempiler pour décrocher un nouveau titre et la prime qui va avec. Vous avez compris ? Truls veut que l'on consacre l'argent aux soins de son ami.
Il y a aussi une love story dans Le roi du curling, mais je vais éviter d'entrer dans trop de détails. Vous dire plutôt mon plaisir d'avoir pu découvrir un film norvégien, le premier que j'ai eu l'occasion d'appréhender depuis mars 2009. Comédie décalée, le long-métrage joue efficacement des codes du genre. Son improbable univers dégage même une réelle poésie, burlesque et colorée. Il faut dire également que les acteurs jouent très bien le coup et composent habilement des personnages variés, des fous plutôt attachants. N'allez pas chercher là-dedans un second degré qui n'y est pas forcément ! Objectivement, ce genre de production se savoure par immersion. Soit vous acceptez le côté absurde, soit vous restez à l'écart. J'espère simplement que vous aurez envie d'essayer. Trop sérieux, s'abstenir.
Le roi du curling
Film norvégien d'Ole Endresen (2011)
Même si ceux de ses films que j'ai présentés ici ne sont pas forcément les plus dingues, le Finlandais Aki Kaurismäki vous donnera une autre bonne idée de la folie nordique. Je vous laisse regarder l'index des réalisateurs avant de le compléter ? En attendant, j'attire votre attention sur ma liste "Cinéma du monde" pour y découvrir l'autre film norvégien déjà présenté sur les Bobines, bien différent d'ailleurs. Dans le décalage, vous avez aussi Ni à vendre ni à louer.
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Une dernière petite chose à ajouter, si vous voulez bien...
Le film est brièvement évoqué sur "L'impossible blog ciné". David fait même une toute petite erreur dans le titre en français. Je dis ça...
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