Certains d'entre vous s'en souviennent... peut-être: la belle aventure de ce blog a débuté avec un film italien. Les longs-métrages transalpins demeurent pourtant sous-représentés dans ces pages. C'est aussi avec un certain retard que j'ai découvert dernièrement mon premier Ettore Scola. Il me faudra en voir d'autres pour mesurer plus précisément mon goût pour ce cinéaste, mais ce premier essai m'a déçu. La terrasse - puisque c'est de ce film qu'il s'agit - m'a paru un peu vieillot. Ses qualités d'écriture n'ont pas suffi à m'embarquer.
Le film débute sur un balcon. De très nombreuses personnes devisent sur toutes sortes de sujets plus ou moins compréhensibles. On a vite l'impression d'observer tour à tour plusieurs membres d'une classe sociale élevée, pour ne pas dire des intellectuels. La caméra virevolte et passe presque sans arrêt d'un petit groupe à un autre, au moins jusqu'à ce qu'une femme qu'on imagine être la maîtresse de maison informe ses convives que le buffet dînatoire est prêt. On s'attarde alors sur l'un des invités - Jean-Louis Trintignant - et on le découvre plus en détails, sur la durée et en d'autres lieux. Un bon quart d'heure passe et on revient à la maîtresse de maison, avant de faire connaissance avec un autre personnage. Ils seront cinq à être placés sous les feux de la rampe. Un procédé un peu lassant, à la longue...
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit: le film possède d'indéniables qualités. Il dresse sans aucun doute un panorama subtil de l'Italie de 1980. Ettore Scola y parle très franchement des mondes du cinéma, de la politique, de la critique, entre autres. Le propos évoque probablement quelques-unes des problématiques sociétales chères au cinéaste. En reconnaissance, le film a été primé à Cannes pour son scénario et ses dialogues. J'ai très probablement manqué d'une meilleure connaissance du cinéma italien pour apprécier le tout à sa juste valeur. Deux heures et demie plus tard, je me dois d'évoquer l'excellente distribution de La terrasse: vous y verrez certainement avec plaisir Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman et Serge Reggiani. Il est de pires compagnies...
La terrasse
Film italien d'Ettore Scola (1980)
Je vous autorise à mettre ces trois pauvres petites étoiles sur le dos de ma relative inexpérience du cinéma d'auteur italien. J'ai ressenti quelque chose qui ressemblait à un décalage, un peu comme en 2013 devant Vincent, François, Paul et les autres... de Claude Sautet. J'espère être plus sensible une autre fois: je souhaite pouvoir combler une partie de mes lacunes en matière de septième art transalpin. N'hésitez donc pas à m'orienter vers d'autres pistes mieux balisées...
Le film débute sur un balcon. De très nombreuses personnes devisent sur toutes sortes de sujets plus ou moins compréhensibles. On a vite l'impression d'observer tour à tour plusieurs membres d'une classe sociale élevée, pour ne pas dire des intellectuels. La caméra virevolte et passe presque sans arrêt d'un petit groupe à un autre, au moins jusqu'à ce qu'une femme qu'on imagine être la maîtresse de maison informe ses convives que le buffet dînatoire est prêt. On s'attarde alors sur l'un des invités - Jean-Louis Trintignant - et on le découvre plus en détails, sur la durée et en d'autres lieux. Un bon quart d'heure passe et on revient à la maîtresse de maison, avant de faire connaissance avec un autre personnage. Ils seront cinq à être placés sous les feux de la rampe. Un procédé un peu lassant, à la longue...
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit: le film possède d'indéniables qualités. Il dresse sans aucun doute un panorama subtil de l'Italie de 1980. Ettore Scola y parle très franchement des mondes du cinéma, de la politique, de la critique, entre autres. Le propos évoque probablement quelques-unes des problématiques sociétales chères au cinéaste. En reconnaissance, le film a été primé à Cannes pour son scénario et ses dialogues. J'ai très probablement manqué d'une meilleure connaissance du cinéma italien pour apprécier le tout à sa juste valeur. Deux heures et demie plus tard, je me dois d'évoquer l'excellente distribution de La terrasse: vous y verrez certainement avec plaisir Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni, Vittorio Gassman et Serge Reggiani. Il est de pires compagnies...
La terrasse
Film italien d'Ettore Scola (1980)
Je vous autorise à mettre ces trois pauvres petites étoiles sur le dos de ma relative inexpérience du cinéma d'auteur italien. J'ai ressenti quelque chose qui ressemblait à un décalage, un peu comme en 2013 devant Vincent, François, Paul et les autres... de Claude Sautet. J'espère être plus sensible une autre fois: je souhaite pouvoir combler une partie de mes lacunes en matière de septième art transalpin. N'hésitez donc pas à m'orienter vers d'autres pistes mieux balisées...
1 commentaire:
Moi non plus je ne connais pas Ettore Scola, un comble quand on sait que je suis dingue de l'Italie, où je vais souvent. Il faut que je m'y mette. J'ai commencé Fellini, comme tu sais.
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