Ça m'enquiquine: je ne parviens pas à me souvenir si j'avais déjà vu À la poursuite du diamant vert ou non. En le regardant l'autre jour lors d'une diffusion télé, j'ai en fait eu l'impression de le découvrir. Chose certaine: le titre m'était familier. Sachant que j'avais neuf ans et demi quand il est sorti dans les salles françaises, il est possible toutefois que j'en aie entendu parler sans jamais le visionner. Situons donc le concept en deux mots: Joan, une Américaine d'une trentaine d'années, écrit des romans d'amour. Une vie sage jusqu'au jour où...
Un après-midi aussi ordinaire que les précédents, la jeune femme apprend que sa soeur a été kidnappée en Colombie ! Ses ravisseurs exigent de récupérer une mystérieuse carte avant de la libérer. Joan s'arme de courage et, contre la logique, la vraisemblance et le conseil de son éditrice, s'embarque pour l'Amérique du Sud. À la poursuite du diamant vert est un titre assez explicite pour vous avoir laissé comprendre qu'une chasse au trésor va commencer. En deux temps trois mouvements, l'improbable héroïne se frotte à une panne de bus au beau milieu de la jungle amazonienne, croise par chance la route d'un baroudeur au coeur tendre et révèle un talent caché pour l'usage de la machette en milieu hostile. Tout cela n'est pas très sérieux. Vous voulez que je vous dise ? On s'en moque, en fait. Éperdument.
Loin d'être génial, À la poursuite du diamant vert fait partie intégrante de ces films des années 80 conçus en divertissements purs et durs. Voir Michael Douglas là-dedans peut à la limite surprendre aujourd'hui, mais c'est oublier qu'ici producteur, il n'a pas 40 ans. Kathleen Turner, qui en a (toujours) dix de moins, est une partenaire sympathique, même si moins expérimentée: en un mot, le duo fonctionne et c'est tout ce qui compte, je suppose. On notera encore la présence d'un Danny DeVito dans un rôle secondaire, ce qui permet de sourire quand on est "nostalgeek". Sans crier au génie, j'aime bien ces petites productions, légères en effets spéciaux. Nommé à l'Oscar du montage, le film rapporta onze fois ce qu'il avait coûté. Sur le sol français, il finit 9ème du box-office 1984 avec 3,1 millions d'entrées.
À la poursuite du diamant vert
Film américain de Robert Zemeckis (1984)
Si vous ne connaissez pas Robert Zemeckis, un petit tour vers l'index des réalisateurs pourrait éclairer votre lanterne. Le film ? Caractéristique de son époque, il est l'un des nombreux représentants de ces longs-métrages d'aventure, dits familiaux parce qu'accessibles à tout public. La même année, Steven Spielberg régalait son monde avec Indiana Jones et le temple maudit, avant que la bonne recette soit réutilisée dans Allan Quatermain et les mines du roi Salomon ou Crocodile Dundee. Des films dans ce genre-là, on n'en fait plus...
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Je ne suis pas le seul à en reparler trente ans après, mais...
Aelezig est moins enthousiaste: cf. "Mon cinéma, jour après jour".
Un après-midi aussi ordinaire que les précédents, la jeune femme apprend que sa soeur a été kidnappée en Colombie ! Ses ravisseurs exigent de récupérer une mystérieuse carte avant de la libérer. Joan s'arme de courage et, contre la logique, la vraisemblance et le conseil de son éditrice, s'embarque pour l'Amérique du Sud. À la poursuite du diamant vert est un titre assez explicite pour vous avoir laissé comprendre qu'une chasse au trésor va commencer. En deux temps trois mouvements, l'improbable héroïne se frotte à une panne de bus au beau milieu de la jungle amazonienne, croise par chance la route d'un baroudeur au coeur tendre et révèle un talent caché pour l'usage de la machette en milieu hostile. Tout cela n'est pas très sérieux. Vous voulez que je vous dise ? On s'en moque, en fait. Éperdument.
Loin d'être génial, À la poursuite du diamant vert fait partie intégrante de ces films des années 80 conçus en divertissements purs et durs. Voir Michael Douglas là-dedans peut à la limite surprendre aujourd'hui, mais c'est oublier qu'ici producteur, il n'a pas 40 ans. Kathleen Turner, qui en a (toujours) dix de moins, est une partenaire sympathique, même si moins expérimentée: en un mot, le duo fonctionne et c'est tout ce qui compte, je suppose. On notera encore la présence d'un Danny DeVito dans un rôle secondaire, ce qui permet de sourire quand on est "nostalgeek". Sans crier au génie, j'aime bien ces petites productions, légères en effets spéciaux. Nommé à l'Oscar du montage, le film rapporta onze fois ce qu'il avait coûté. Sur le sol français, il finit 9ème du box-office 1984 avec 3,1 millions d'entrées.
Film américain de Robert Zemeckis (1984)
Si vous ne connaissez pas Robert Zemeckis, un petit tour vers l'index des réalisateurs pourrait éclairer votre lanterne. Le film ? Caractéristique de son époque, il est l'un des nombreux représentants de ces longs-métrages d'aventure, dits familiaux parce qu'accessibles à tout public. La même année, Steven Spielberg régalait son monde avec Indiana Jones et le temple maudit, avant que la bonne recette soit réutilisée dans Allan Quatermain et les mines du roi Salomon ou Crocodile Dundee. Des films dans ce genre-là, on n'en fait plus...
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Je ne suis pas le seul à en reparler trente ans après, mais...
Aelezig est moins enthousiaste: cf. "Mon cinéma, jour après jour".
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