samedi 25 janvier 2025

Un regard sur 2024

Voilà... j'en ai terminé avec les films que j'ai vus l'année dernière. Place maintenant à un (premier) petit bilan, tout à fait subjectif ! L'occasion de revenir sur certains longs-métrages diffusés en salles. J'ai aussi prévu une liste de mes préférences: j'y reviens dès demain. En attendant, voici donc quelques indicateurs autres, pour le plaisir...

Du côté français...

Un peu plus de 181 millions de tickets vendus: c'est le bon chiffre atteint dans les salles de notre pays, l'an passé. Les exploitants notent que ce niveau rejoint presque celui de l'avant-Covid. La France fait figure d'exception et voit la fréquentation de ses cinémas portée par sa production nationale, avec notamment les succès remarquables d'Un petit truc en plus (photo / premier du box-office à 10,8 millions d'entrées) et Le comte de Monte Cristo (2ème à 9,3 millions), désignés en porte-drapeaux avant L'amour ouf (5ème à 4,9 millions). J'espère des triomphes comparables - voire supérieurs - courant 2025.

Du côté étranger...

Pas de véritable surprise: les neuf autres places du top 12 "national" sont prises par de grosses productions américaines, issues d'univers préexistants. Et je n'ai pas envie de les citer en détail aujourd'hui ! Vous connaissez mon intérêt pour le cinéma venu d'autres pays, non ? Tous supports confondus, les films ni francophones ni anglophones comptaient pour un gros quart de mes découvertes de l'année 2024. Paradoxe: en salles, j'ai loupé les trois plus gros succès sur ce critère particulier, soit Il reste encore demain (photo / Italie), Les graines du figuier sauvage (Iran) et La salle des profs (Allemagne). Ouille...

Du côté "familier"...

Vice-versa 2 (photo), Dune - Deuxième partie, Bob Marley, Monsieur Aznavour... je n'ai assurément pas boycotté ces suites officielles ou biopics relativement consensuels, membres du top 20. J'assume, tout en regrettant la frilosité des producteurs, exploitants et spectateurs. L'intérêt même d'aller en salles alors que cette offre dite "de masse" débarque de plus en plus vite et dans une forme resplendissante dans nos salons pose encore et toujours question. Triste constat: l'un des cinémas de ma ville a fermé au printemps dernier... et son local reste inoccupé à ce jour ! Un très vaste sujet...

Du côté nouveau (et féminin)
...
Là, je dois admettre que je sèche un peu: je n'ai pas fait de stats détaillées sur les premiers films et réalisations de femmes en 2024. Mais les sujets des premiers pas au cinéma et des représentations féminines m'intéressent toujours. Je les fusionne parfois pour essayer de savoir comment et grâce à qui l'art s'invente et peut se renouveler. C'est un autre très vaste sujet ! Le relatif succès critique et public d'un film comme Vingt dieux (photo) me réjouit à 200%, par exemple. Et j'espère que le handicap va avoir plus de visibilité sur les écrans. Mais ne mélangeons pas tout et reparlons-en plutôt... au fil de 2025 !

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Une précision que je crois utile...

Les chiffres que je cite dans cette rétrospective datent de mercredi. Si vous en avez trouvé d'autres, n'hésitez surtout pas à m'en aviser ! Ma chronique d'il y a six jours sur James Cameron m'a servi de leçon. Je n'écarte pas l'idée que les statistiques aient pu légèrement évoluer.

2 commentaires:

Pascale a dit…

Je suis contente de cette remontée de la fréquentation des salles même si je suis consternée du nombre d'entrées du truc (tout sauf un film pour moi) heureusement suivi de près par un grand film spectaculaire.
Je trouve que le succès de Vingt dieux est loin d'être relatif.
Et oui il va te falloir rattraper les 3 films étrangers qui te manquent.

Martin a dit…

La taxe sur les entrées du truc, comme tu dis, permettront peut-être de financer d'autres films qui te plairont davantage. Je pense qu'on peut au moins se réjouir de son succès pour cela. Et il y a tellement pire au sommet du box-office, certaines années...

Bref. Tu as raison pour "Vingt dieux": avec plus de 800.000 entrées désormais, son résultat est tout sauf anecdotique. Espérons que ça pourra faire naître d'autres motivations ou vocations.

Les trois qui me manquent ne sont plus que deux aujourd'hui. À suivre...