Certains ont des histoires à raconter. D'autres des choses à dire. Steven Spielberg, réalisateur-culte de ma génération, a les deux. C'est en tout cas ce que me suggère A. I. : Intelligence Artificielle. Malgré un pathos un peu trop appuyé, ce film aux allures de conte moderne (et citant Pinocchio) est en effet parvenu à me surprendre...
Je laisse à d'autres le soin de revenir sur ce qui explique que ce sujet intéressant Stanley Kubrick soit devenu un film de Steven Spielberg. Les deux hommes s'appréciaient, semble-t-il, et c'est humblement que le second a "embrayé" après le décès du premier, en 1999. Bien...
A. I. : Intelligence Artificielle est encore un film de science-fiction. J'écris "encore" car je trouve que, plus de vingt ans après sa sortie sur les écrans, il nous invite toujours à imaginer un possible futur. Tout en abordant des thématiques humaines dont on parle aujourd'hui avec une acuité renouvelée: le développement - à vitesse grand V ! - de l'informatique-robotique et les conséquences du dérèglement climatique. Dans ce cadre, il nous offre de réfléchir sur l'humanité dans son ensemble et l'amour. Ce n'est qu'après une première partie d'exposition que le cadre se resserre autour d'un duo mère-enfant souvent très caractéristique du style et du caractère spielbergiens. Soit David, un garçon confié à une famille et qui est en fait un robot capable d'aimer. Pourrait-il réellement l'être en retour ? La question s'oriente très vite vers la relation avec la mère, supposé inaltérable. Personne n'est bien entendu obligé d'être d'accord avec ce postulat. Spielberg le défend avec l'ardeur qu'on lui connaît et des images magnifiques. Avec la BO de John Williams, ça fonctionne plutôt bien !
A. I. : Intelligence Artificielle
Film américain de Steven Spielberg (2002)
Je passe sur le jeune acteur (Haley Joel Osment, un enfant "star") pour défendre un film - un peu - plus adulte que je l'avais imaginé. C'est aussi, sans doute, l'un des plus mélancoliques de son auteur. Pour approfondir le sujet de la robotique, je suggère I'm your man. Spielberg, lui, nous parle de l'enfant qui grandit... depuis toujours ! Un thème au coeur de films forts comme Hope and glory et Boyhood.
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Et pour aller un peu plus loin aujourd'hui...
Vous pourrez voir une très riche galerie d'images chez Ideyvonne. Autres choix: l'analyse de Strum ou la critique (négative) d'Elle et Lui.
Je laisse à d'autres le soin de revenir sur ce qui explique que ce sujet intéressant Stanley Kubrick soit devenu un film de Steven Spielberg. Les deux hommes s'appréciaient, semble-t-il, et c'est humblement que le second a "embrayé" après le décès du premier, en 1999. Bien...
A. I. : Intelligence Artificielle est encore un film de science-fiction. J'écris "encore" car je trouve que, plus de vingt ans après sa sortie sur les écrans, il nous invite toujours à imaginer un possible futur. Tout en abordant des thématiques humaines dont on parle aujourd'hui avec une acuité renouvelée: le développement - à vitesse grand V ! - de l'informatique-robotique et les conséquences du dérèglement climatique. Dans ce cadre, il nous offre de réfléchir sur l'humanité dans son ensemble et l'amour. Ce n'est qu'après une première partie d'exposition que le cadre se resserre autour d'un duo mère-enfant souvent très caractéristique du style et du caractère spielbergiens. Soit David, un garçon confié à une famille et qui est en fait un robot capable d'aimer. Pourrait-il réellement l'être en retour ? La question s'oriente très vite vers la relation avec la mère, supposé inaltérable. Personne n'est bien entendu obligé d'être d'accord avec ce postulat. Spielberg le défend avec l'ardeur qu'on lui connaît et des images magnifiques. Avec la BO de John Williams, ça fonctionne plutôt bien !
A. I. : Intelligence Artificielle
Film américain de Steven Spielberg (2002)
Je passe sur le jeune acteur (Haley Joel Osment, un enfant "star") pour défendre un film - un peu - plus adulte que je l'avais imaginé. C'est aussi, sans doute, l'un des plus mélancoliques de son auteur. Pour approfondir le sujet de la robotique, je suggère I'm your man. Spielberg, lui, nous parle de l'enfant qui grandit... depuis toujours ! Un thème au coeur de films forts comme Hope and glory et Boyhood.
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Et pour aller un peu plus loin aujourd'hui...
Vous pourrez voir une très riche galerie d'images chez Ideyvonne. Autres choix: l'analyse de Strum ou la critique (négative) d'Elle et Lui.
8 commentaires:
La rencontre avec la fée bleue est un peu longuette mais c'est un film que j'aime beaucoup. L'enfant star est vraiment incroyablement émouvant. Et Jude Law est parfait.
Je suis du même avis, Pascale. Même si je trouve que Spielberg force un peu cette émotion.
J'aime beaucoup la toute fin, quand tout est dit.
L'enfant star (Harvey Joel Osment) est aussi celui de "Sixième sens", tu te souviens ? Il jouait aussi dans "Forrest Gump" (SPOILER : celui qui s'appelle comme son père qui s'appelle aussi Forrest). Il a 36 ans aujourd'hui et il est toujours comédien.
Evidemment que je me souviens de lui dans Sixième sens. Il devait avoir de forts soutiens psys ce gamin pour interpréter ces rôles : maman qui le jette dans un bois, voir des morts etc. Ces apparitions sont devenues anecdotiques et il est assez méconnaissable.
Je voulais dire SES et non CES, ce qui n'a pas du tout le même sens (1er).
Il faudra qu'un jour, je me penche sur ce que le cinéma impose aux jeunes acteurs et sur ce qui risque de "laisser des traces" chez eux (ou elles) en termes psychologiques. Et sur les règles à respecter en la matière...
C'est vrai qu'Harvey Joel Osment n'apparaît plus guère sur les radars. En France, en tout cas.
Exact. Merci d'avoir rectifié. Je vois des gens qui sont précis...
J'ai ri mais ça ne se voit pas à l'écrit :-))))))
Non, cela ne se voit pas, en effet, mais c'est une très bonne nouvelle !
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