Il a été comédien de théâtre. Acteur cinéma et télé depuis 1991. Scénariste à partir de 2001. Emmanuel Courcol gagne à être connu. J'avais aimé Cessez-le-feu, sa première réalisation, sortie en salles au printemps 2017, et En fanfare, un coup de coeur de novembre. Aujourd'hui, voici un autre film "tourné entre les deux": Un triomphe.
Ce long-métrage s'inspire d'une histoire vraie, survenue en Suède dans le courant de l'année 1985. Étienne, un passionné de théâtre dont la carrière patine, est embauché pour donner des cours d'art dramatique à des détenus (il ignore ce qui les a conduits en prison). Ambitieux, il choisit de leur faire répéter un grand classique contemporain: le célèbre En attendant Godot de Samuel Beckett. Objectif: permettre aux taulards d'obtenir une permission de sortie pour jouer la pièce devant un public et donc entamer leur réinsertion !
Bon... Un triomphe est un tantinet plus complexe et moins convenu qu'il peut y paraître de prime abord. C'est évidemment un film positif et, à ce titre, je dirais donc que le choix de Kad Merad pour le rôle principal se justifie pleinement, malgré son registre parfois limité. J'ai passé un bon moment devant ce film, qui a notamment le mérite de nous épargner les longs et lénifiants discours sur la vie carcérale. Porté entre autres par Pierre Lottin et Sofian Khammes, il bénéficie de la présence - au second plan - de Marina Hands et Laurent Stocker. Il a été sacré "meilleure comédie" aux European Films Awards et Prix du public au Festival du film francophone d'Angoulême. Pas mal, non ?
Bon... Un triomphe est un tantinet plus complexe et moins convenu qu'il peut y paraître de prime abord. C'est évidemment un film positif et, à ce titre, je dirais donc que le choix de Kad Merad pour le rôle principal se justifie pleinement, malgré son registre parfois limité. J'ai passé un bon moment devant ce film, qui a notamment le mérite de nous épargner les longs et lénifiants discours sur la vie carcérale. Porté entre autres par Pierre Lottin et Sofian Khammes, il bénéficie de la présence - au second plan - de Marina Hands et Laurent Stocker. Il a été sacré "meilleure comédie" aux European Films Awards et Prix du public au Festival du film francophone d'Angoulême. Pas mal, non ?
Film français d'Emmanuel Courcol (2021)
Il est dommage que ce petit film reste méconnu: 305.953 spectateurs dans les salles françaises, cela reste un triomphe des plus modestes. Certes, il n'a rien d'exceptionnel, mais il aurait mérité meilleur sort. Tous les films en prison ne peuvent pas valoir Les évadés, hein ? Après, vous êtes aussi libres de préférer la fantaisie d'un En liberté ! et de son point d'exclamation. Hé, autorisez-vous à en voir plusieurs !
----------
Et si je ne vous ai pas convaincus...
Je vous propose de lire également la chronique de notre amie Dasola.
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=martink4&police=martine&width=6)
1 commentaire:
Je ne l'avais pas vu en salle (Kad Merad me fait souvent reculer...).
Je l'ai vu après En fanfare (j'ai acheté le dvd, revendu aussitôt, alors qu'il est passé à la télé quelque temps après... bref) pour retrouver Pierre Lottin que j'ai adoré une fois encore. Sa réplique : le vent a un goût, je l'ai retrouvée hier dans Deux hommes dans la ville.
Bref... Un triomphe.
J'ai bien aimé sauf Kad Merad toujours à gueuler, râler, couiner, se plaindre (sa relation avec sa fille... au secours). Et la scène finale et son monologue tire larmes, une horreur. Je trouve cet acteur très mauvais au cas où tu n'aurais pas compris.
Pierre Lottin est toujours aussi touchant et incroyable dans la grande tirade de Godot (grande scène).
Les seconds rôles sont formidables, Marina, Laurent, Sofian mais aussi les 3èmes rôles, surtout l'acteur noir qui joue un rôle essentiel dans la pièce.
Sais tu que c'est une histoire vraie qui s'est déroulée en Suède ou Norvège...là haut quoi ?
Enregistrer un commentaire