vendredi 22 décembre 2023

Sous la ville

C'est vers le début des années 90 que j'ai commencé à aller au cinéma sans mes parents. Luc Besson était encore un réalisateur apprécié ! J'ai il y a peu eu envie de revenir à la source d'un parcours artistique mouvementé avec un film que j'avais découvert à la télé: Subway. Bientôt quarante ans plus tard, il est certain qu'il a vieilli. Oui, bon...

Subway
, c'est vraiment un film au look des années 80. Il est sorti pile au mitan de la décennie. Besson voulait Charlotte Rampling et Sting en vedettes, mais n'a eu "que" Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Quel casting, tout de même ! Aux côtés du duo principal, on trouve d'autres grands noms comme Richard Bohringer, Michel Galabru, Jean-Hugues Anglade, Jean-Pierre Bacri... et j'en oublie sûrement. Tout ce petit monde s'est donné rendez-vous dans le métro parisien pour raconter l'histoire d'un maître chanteur pourchassé par la police et soudain tombé amoureux de la femme de sa victime. Un scénario minimaliste, l'intérêt du film venant de son cadre relativement inédit. L'histoire retient d'ailleurs que des agents assermentés de la RATP assistèrent au tournage pour contrôler l'image de leur chère société. Aujourd'hui, tout cela semble presque risible, mais il faut se souvenir que, derrière la caméra, notre ami Lucho n'avait guère que 25 ans. Treize nominations aux César et presque trois millions de spectateurs plus tard, sa carrière était lancée et proche d'atteindre son sommet...

Subway
Film français de Luc Besson (1985)

Un incontournable ? Non, mais un marqueur du cinéma hexagonal. Suivant sur la liste, Le grand bleu - le sommet ! - me plaît moins. C'est ensuite, avec Nikita, que j'ai vraiment "mordu" au style Besson. Le fait est que le goût m'est passé depuis: c'est un peu regrettable. 1985, ce n'est pas si loin: l'année du premier Retour vers le futur. Celle de Brazil, aussi, ou de Legend, entre autres. Ah, la nostalgie...

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Vous voulez d'autres avis ?

Je dois reconnaître que celui de Vincent est pour le moins expéditif. Ideyvonne, elle, parle du chef décorateur: le grand Alexandre Trauner. Et "L'oeil sur l'écran" a rédigé une chronique sous la forme classique...

2 commentaires:

Pascale a dit…

J'en garde un bon souvenir mais ne l'ai jamais revu. Le sommet de Besson est pour moi Nikita, quel personnage !
Le dernier Besson est assez désolant alors que l'acteur Caleb Landry Jones est prodigieux.

Martin a dit…

Ce film a quelque chose d'émlnemment sympathique.

Mon Besson préféré ? Je crois que je citerais "Léon". "Nikita" est le premier que je suis allé voir au cinéma. Mais je n'ai vu aucun des derniers sortis en salles...