1985. Tom Cruise a 23 ans. Legend, son septième film déjà, apparaît sur les écrans. Ma tante dit lui trouver une certaine ressemblance physique avec mon oncle, son frère, d'ailleurs lui aussi né en 1962. C'est en me souvenant de cette anecdote familiale que j'ai eu envie de revoir ce long-métrage oublié. Réussie, ma soirée télé ? Bof bof...
Dans un monde imaginaire, la princesse Lily rencontre un garçon charmant au beau milieu de la nature: Jack. Tout l'environnement semble vivre un éternel printemps. Une harmonie... qui ne dure pas. Bientôt, une créature diabolique décide d'envoyer l'une de ses âmes damnées chasser les licornes sur lesquelles repose la paix de l'univers. L'hiver s'impose alors et il est à craindre que le soleil disparaisse définitivement sous la ligne d'horizon, marquant alors la victoire absolue des ténèbres. Vous l'aurez compris: Legend est à classer parmi les premiers représentants du genre heroic fantasy au cinéma. Las ! En dépit de gros efforts, il m'a semblé qu'il manquait d'ampleur !
En réalité, toute l'affaire tourne autour de moins de dix personnages. C'est peu. Le monstre est réussi, mais les autres un peu trop fades pour que le spectacle attendu soit véritablement au rendez-vous. D'aucuns ont par conséquent parlé (je cite) de "chef d'oeuvre raté". L'expression m'apparaît un peu sévère, surtout qu'il est question ici d'une oeuvre 100% originale et pas de l'adaptation d'un matériau littéraire antérieur. Bien qu'imparfait, donc, Legend peut bénéficier de quelques circonstances atténuantes: il n'a été réalisé qu'en studios et une partie de son gigantesque décor a brûlé pendant le tournage. Autre handicap: au fil du temps passé, son scénario et son montage auront été remaniés plusieurs fois, ce qui n'est jamais bon signe. Résultat: c'est plutôt un léger sentiment de frustration qui domine. Pour l'anecdote, le grand Shigeru Miyamoto dit toutefois s'être inspiré du film au moment de créer son jeu vidéo culte: The legend of Zelda !
Legend
Film américano-britannique de Ridley Scott (1985)
Trois étoiles pour le cinéma et un p'tit bonus pour saluer mon tonton ! Sans être foncièrement mauvais, cet opus entre plutôt dans la liste des films moyens de son auteur (qui a donc fait pire... et mieux). Évidemment, face à la saga Le seigneur des anneaux, on s'incline. Mais comparé à un Eragon, on soutient davantage la comparaison ! Est-ce moi ? Aurais-je passé l'âge pour ce type d'histoires ? Possible...
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Le mieux est encore de croiser les avis...
Vous noterez que Vincent ne donne pas le sien, mais parle brièvement du film. Laurent, pour sa part, lui a consacré une chronique détaillée.
Dans un monde imaginaire, la princesse Lily rencontre un garçon charmant au beau milieu de la nature: Jack. Tout l'environnement semble vivre un éternel printemps. Une harmonie... qui ne dure pas. Bientôt, une créature diabolique décide d'envoyer l'une de ses âmes damnées chasser les licornes sur lesquelles repose la paix de l'univers. L'hiver s'impose alors et il est à craindre que le soleil disparaisse définitivement sous la ligne d'horizon, marquant alors la victoire absolue des ténèbres. Vous l'aurez compris: Legend est à classer parmi les premiers représentants du genre heroic fantasy au cinéma. Las ! En dépit de gros efforts, il m'a semblé qu'il manquait d'ampleur !
En réalité, toute l'affaire tourne autour de moins de dix personnages. C'est peu. Le monstre est réussi, mais les autres un peu trop fades pour que le spectacle attendu soit véritablement au rendez-vous. D'aucuns ont par conséquent parlé (je cite) de "chef d'oeuvre raté". L'expression m'apparaît un peu sévère, surtout qu'il est question ici d'une oeuvre 100% originale et pas de l'adaptation d'un matériau littéraire antérieur. Bien qu'imparfait, donc, Legend peut bénéficier de quelques circonstances atténuantes: il n'a été réalisé qu'en studios et une partie de son gigantesque décor a brûlé pendant le tournage. Autre handicap: au fil du temps passé, son scénario et son montage auront été remaniés plusieurs fois, ce qui n'est jamais bon signe. Résultat: c'est plutôt un léger sentiment de frustration qui domine. Pour l'anecdote, le grand Shigeru Miyamoto dit toutefois s'être inspiré du film au moment de créer son jeu vidéo culte: The legend of Zelda !
Legend
Film américano-britannique de Ridley Scott (1985)
Trois étoiles pour le cinéma et un p'tit bonus pour saluer mon tonton ! Sans être foncièrement mauvais, cet opus entre plutôt dans la liste des films moyens de son auteur (qui a donc fait pire... et mieux). Évidemment, face à la saga Le seigneur des anneaux, on s'incline. Mais comparé à un Eragon, on soutient davantage la comparaison ! Est-ce moi ? Aurais-je passé l'âge pour ce type d'histoires ? Possible...
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Le mieux est encore de croiser les avis...
Vous noterez que Vincent ne donne pas le sien, mais parle brièvement du film. Laurent, pour sa part, lui a consacré une chronique détaillée.
6 commentaires:
Certains inconditionnels du film y voient une adaptation cachée du « Paradis perdu » œuvre célèbre du poète anglais Milton , traduit , en son temps par Chateaubriand . Cette référence littéraire éclaire-t-elle la vision du film de façon différente ? , notamment à la lecture du vers suivant : « Mieux vaut régner en enfer que servir au paradis »....à voir
Cc rider est une encyclopédie. On aimerait toujours l'avoir sous la main.
Il cartonnerait à mes jeux.
Je n'ai jamais vu Legend.
J'y jetterais peut-être un oeil lors d'une soirée zapping infernal.
@CC Rider:
Oui, cet extrait du poème de Milton éclaire le film d'un jour différent.
Cela dit, je ne pense pas que beaucoup aient vu "Legend" avec cette référence en tête.
@Pascale:
T'as vu ? Il est impressionnant, ce CC Rider: j'apprends plein de choses.
Comme beaucoup de Ridley Scott, "Legend" reste un film correct, mais imparfait.
Découvert à sa sortie, ça reste un beau film que j'ai eu plaisir à revoir et à montrer à mes enfants. j'avais été particulièrement emballé par la musique de Goldsmith dont j'ai usé le 33t. Après, le récit est ténu et, comme souvent chez Scott repose sur pas grand chose et la force de son visuel. Mais il y a des scènes superbes, comme la valse.
J'aurais été curieux de le voir sur grand écran, où il doit avoir une toute autre ampleur.
Tu as raison sur la musique de Goldsmith: elle colle bien aux images et apporte un supplément d'âme.
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